Me Demba Traoré a New York, Bruxelles et Rome : Toujours au nom du Mali et de la justice sociale

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Après son élection en décembre dernier à Rome comme secrétaire général du Parti radical non-violent transnational et transparti (PRNTT), une ONG ayant un statut consultatif de première catégorie à l’ONU, Me Demba Traoré a eu l’honneur de représenter l’ONG, du 24 février au 1er mars 2012 à New York, à la 56e session de la Commission des Nations unies sur les conditions  de la femme dont le thème était : ” l’autonomisation des femmes rurales….

En marge de cette session, il a participé à une rencontre de haut niveau organisée par la Coalition pour l’interdiction mondiale des mutilations génitales féminines. Cette rencontre, co-présidée par Mariam Lamizana, présidente du Comité inter africain de lutte contre les pratiques néfastes aux femmes, et Emma Bonino, vice-présidente du Sénat italien, et membre de notre ONG, a enregistré les interventions des ministres de la Promotion féminine du Burkina, du Togo, du Cameroun, de la Côte d’ivoire, de la Guinée Conakry, de l’Italie, de la Tunisie.
Il y a eu ensuite l’intervention de M. Babadoudou, 1er conseiller à la mission permanente du Bénin à l’ONU, de Mme Chantal Compaoré, première Dame du Burkina et coordonnatrice des activités de lutte contre les MGF et de celle de Me Demba Traoré et ce en présence de plusieurs représentants de gouvernement et d’ONG et de militants des droits humains. Cette rencontre faisait l’état d’évolution du projet de résolution interdisant les MGF dans le monde proposé par les chefs d’Etat africains à Malabo en 2011.
A titre de rappel, les chefs d’Etat africains ont considéré les MGF comme une violation grave des droits des femmes et ont recommandé à l’ONU d’adopter une résolution interdisant la pratique des MGF dans le monde. Me Demba Traoré a profité de cette mission pour prendre contact avec le personnel du bureau de l’ONG auprès de l’ONU et confectionner son badge d’accès aux séances de l’ONU.
Il a ensuite atterri à Bruxelles le 1er mars pour participer à une rencontre organisée par le forum de la société civile européenne ayant pour thème : “Constitution d’une Europe fédérale, solidaire et plus démocratique”, dans la salle CCP à la rue de la Loi à Bruxelles. Elle s’est tenue en marge du Conseil européen de printemps. Le même jour, il a rencontré l’antenne de l’ONG de Bruxelles avec laquelle il a évoqué les initiatives qu’ils doivent prendre pour avoir un monde plus démocratique avec une affirmation réelle des libertés et de la justice.
Le 2 mars, en compagnie de Marco Pannella, de Matteo Angioli, secrétaire de l’antenne de Bruxelles et du correspondant de Radio Radicale à Bruxelles, Me Demba Diallo été reçu en audience par S. E. Fernando Feroci, représentant permanent de l’Italie auprès de l’Union européenne. Ils ont évoqué les questions de développement, de promotion des droits humains, de sécurité surtout dans la bande sahélo-sahélienne, les différentes crises économiques qui secouent l’Europe.
Il a insisté sur l’engagement qui doit être le leur pour éviter un désastre dans le Nord du Mali et renforcer l’unité nationale. Aucun développement ni aucune promotion des droits de l’Homme n’est possible dans une situation de guerre ou d’instabilité. Il est revenu à Me Traoré de constater que l’UE suit avec beaucoup d’attention la situation au Nord du Mali.
Le lundi 5 mars 2012 à Rome, il a rendu une visite de courtoisie à l’ambassade du Mali à Rome dans la matinée pour ensuite tenir une réunion dans l’après-midi avec le personnel, et les principaux responsables du PRNTT. Ils ont discuté des perspectives et des différentes campagnes qu’ils doivent mener en faveur de la promotion des droits humains dans le monde, notamment l’humanisation des prisons, la réglementation saine de la garde à vue et de la détention préventive en tenant compte de tous les aspects liés à la présomption d’innocence, etc.
Le mardi 6 mars vers 19 h, il a été reçu par le président de la République italienne, Giorgio Napolitano, et le président du Sénat italien, Renato Schifani, lors d’une cérémonie au Sénat.
Le mercredi 7 mars, le président de la Chambre des députés, Gianfranco Fini, a reçu Me Demba Traoré en audience en présence des membres de son cabinet notamment son chef de cabinet, son conseiller diplomatique, son conseiller à la communication, d’une part, de la vice-présidente du Sénat, du leader Marco Pannella, du député Maurizio Turco, trésorier de l’ONG.
Au cours de cette audience, Me Traoré et son hôte ont évoqué les questions de justice, notamment de détention préventive, d’humanisation des prisons, de promotion des droits humains de façon générale, de renforcement de la démocratie et des libertés individuelles, du respect de la légalité et bien entendu des questions sécuritaires surtout des problèmes du nord Mali. Là, le président s’est engagé à œuvrer par tous les moyens diplomatiques pour soutenir le Mali dans ses actions de renforcement de son unité nationale. La rencontre s’est soldée par une interview accordée  à la télévision italienne par le président et le visiteur malien.
Chaque fois qu’il a eu l’opportunité de rencontrer des hautes personnalités, il a sollicité leur appui dans la résolution de la crise du Nord tout en mettant l’accent sur la préservation de l’unité du Mali. En tant que militant des droits de l’Homme, épris de paix et de justice, en tant que premier responsable d’une grande ONG œuvrant pour la paix dans le monde à travers les méthodes non violentes et en tant que citoyen malien, Me Demba pense qu’il est de son devoir d’utiliser toutes les opportunités pour aider le président de la République et le gouvernement malien à résoudre cette crise qui menace dangereusement notre démocratie.
“L’heure n’est plus aux accusations et aux lamentations. Le président de la République a lancé un appel à tous les citoyens pour l’accompagner dans cette lutte. Dès lors, chaque citoyen doit se sentir concerné et œuvrer à l’instauration de la paix dans notre pays. Nous devons, tous et toutes, tirer les leçons de ce qui s’est passé ailleurs et de ce qui se passe encore ailleurs afin d’éviter, à travers le brassage social qui nous lie, qui constitue d’ailleurs notre charme, que notre pays ne sombre dans la violence généralisée. Fervent partisan de la légalité, oui l’armée doit accomplir sa mission de protection du territoire malien à travers les méthodes qui sont les siennes. Nul ne peut tirer de profit de cette situation, personne, y compris ceux qui ont décidé de prendre les armes pour se faire entendre. Seules les mémoires courtes oublient que ni les armes, ni la violence n’ont jamais résolu un problème. Bien au contraire. Elles en créent d’autres aux conséquences incalculables. Sachons raison gardée et unissons nos cœurs et nos esprits pour extraire le ver du fruit. C’est une étape difficile, mais pas impossible. Que dieu bénisse le Mali”, enseigne le jeune leader politique.
Rassemblés par Ben Dao

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