Des maux et des mots : Du Mali éternel

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Des maux et des mots : Profession politicien
Idrissa Diouf

Il y a quelques jours, m’entretenant au téléphone avec un confrère éditorialiste de renom, nous convînmes qu’il est important que les uns et les autres puissent avoir à l’esprit la primauté de l’éternité du Mali. En fait, par la faute de certains Maliens, le pays ressemble plus à un Etat handicapé, car amputé d’une partie de son territoire et n’arrivant pas à l’évidence à affirmer sa souveraineté ni à assurer la sécurité de ses populations qui n’ont plus que les prières pour espérer vivre en paix. C’est dire que l’heure est plus que grave.

Dans ce contexte, le rôle des communicateurs est déterminant et il convient de faire prendre conscience à chacun du rôle qui est le sien pour éviter d’entrainer des troubles dans une opinion qui est fondée à croire-en tout cas pour une grande majorité- que ce qui est écrit dans un journal ou diffusé à la radio est la vérité.

Que penser dès lors du travail d’un éditorialiste qui a pour mission dans son texte, de tirer l’alarme pour l’exécutif, tout en ayant comme souci de ne pas perturber gravement les auditeurs des radios auxquels les animateurs-vedettes  traduisent dans leurs revues de presse en langues nationales, avec force humour, allant quelque fois jusqu’à déformer,de façon préjudiciable l’information. Dans le seul souci d’avoir une grande audience. Ce qui est effroyable. Chacun peut et doit par conséquent être conscient de la responsabilité lui incombant dans l’exercice de son travail.

Pour ainsi dire c’est un travail d’équilibriste qu’il est difficile de mener sans créer la confusion car la compréhension n’est pas la même pour tous. Ces précautions doivent également échoir aux opposants politiques qui sont certes dans leur rôle de critiquer, vigoureusement même selon moi, mais se doivent d’avoir le souci de préserver la paix sociale et la préservation du pays et de ses infrastructures.

En effet, les manifestations de protestations contre les pouvoirs en place sont quelques fois, l’occasion pour certaines personnes, se mêlant aux manifestants, et voulant montrer leur colère, de détruire des feux tricolores ou autres biens collectifs, contribuant ainsi à faire reculer un pays auxressources, au demeuranttrès limitées.

Il doit être clair pour tous que le Mali n’appartient à aucun pouvoir. Ils ont tous vocation à être remplacés un jour, tandis que le Mali est, quant à lui, éternel. Pour s’en convaincre nous avons assisté depuis l’indépendance du Mali aux 8 années du régime RDA, auquel les putschistes du CMLN et leur parenthèse UDPM ont succédé 23 années durant, avant que Alpha et ATT ne fassent chacun une décennie et s’en aller en laissant l’Etat du Mali.

L’actuel pouvoir détenu par IBK, plus que tout autre, devrait s’inspirer de ces expériences et tenter de faire beaucoup mieux que tous ceux qui l’ont précédé. La raison en est qu’il a été investi par une très forte majorité de plus de 77 pour cent, ce qui signifie que l’espoir était immense. À tout le moins. Même si on se rend compte, à l’évidence, que les débuts sont plus que laborieux.

Pour autant, tavaillons tous à construire un pays solide qui sera debout pour le bonheur de tous les Maliens et non pour une minorité.Et pour l’éternité !

Qui va vivra va verra…

Idrissa DIOUF

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2 COMMENTAIRES

  1. Arrêtez ces conneries de mali eternel et mettons nous au travail.
    Rome l´était aussi ceci n´as pas emp1eche son déclin du au laxisme de ses senateurs et du pouvoir emousse.
    Il n´ya pas de destin divin sur terre, il y a des hommes qui croient en deieu leut desin dans leurs propres mains.
    Regardez combien de sang qui coule a Israel.
    La raison aussi est divine, la justice, les vertus de l´histoire, le respect de soi.
    Si nous perdons ceux-ci nous cesserons d´être présents à plus forte raison d´être eternels.La preuve: un certain 11 janvier 2013!
    SEUL LE TEMPS HISTORIQUE ET DIEU SONT ETERNELS PERSONNE D´AUTRE

  2. Vitrine de la Justice sous IBK
    Un magistrat, fonctionnaire de l’Etat malien connu pour les sales besognes, a été recruté pour créer un bureau parallèle du réseau Apem. Il s’appelle Dramane Diarra (ancien Juge de Ouéléssébougou). Son beau-père en la personne du magistrat Toubaye Koné, Président du tribunal de la commune IV a été mis à contribution pour détruire le réseau Apem.
    Le Réseau ONG d’appui au processus électoral au Mali (réseau Apem) est cette entité de la société civile malienne, qui a accomplit des prouesses dans l’accompagnement de l’élection présidentielle et des élections législatives de 2013 au Mali.
    Dramane Diarra a ainsi initié trois procédures judiciaires différentes et farfelues, pour abattre le réseau Apem.
    Qui ne se souvient du tribunal de la Commune IV qui a abrité un jugement extraordinaire, dans l’affaire de Kalabambougou, orchestré par le ministre de la justice, garde des sceaux. Mieux, qui ne se rappelle la grève avortée des deux syndicats de magistrats : Syndicat Autonome de la Magistrature (SAM) et Syndicat Libre de la Magistrature (SYLIMA), lors de l’arrestation de certains juges par le ministre Bathily.
    A l’époque des faits, Toubaye Koné était le président du SYLIMA. Me Bathily s’est appuyé sur lui pour faire avorter la grève contre le Gouvernement ; au détriment de ses collègues juges qui l’ont déposé par la suite de la tête du SYLIMA.
    A la suite de Toubaye Koné, il y a aussi le juge Issa Traoré, Président du SAM, qui a été recruté. Il avait aidé Toubaye Koné dans l’échec de la grève des magistrats. Il a été mis à contribution pour envoyer deux juges détruire le réseau Apem. Il s’agit de Ibrahima Berthé, magistrat, et de Cheick Mohamed Chérif Koné, magistrat, avocat général près la Cour suprême.
    Voyez-vous, le droit est enterré. On ne se soucie pas de servir. Où est la justice qui doit être dispensée au seul profit des citoyennes et des citoyens du Mali, quand les magistrats eux-mêmes usent de leur pouvoir judiciaire pour opérer des holdup ?
    C’est en partie en direction de ce type de magistrats que s’est adressé le nouveau président du SYLIMA Adama Yoro Sidibé, le 9 novembre 2014, dans son « Appel des magistrats contre le ministre de la Justice ». Là aussi, le président du SAM s’est précipité sur les antennes de la télévision nationale du Mali, pour désavouer le SYLIMA.
    L’article 29 du Code de procédure civile dit que si un magistrat ou un auxiliaire de justice est impliqué dans une affaire judiciaire, c’est le 1er président de la Cour d’appel qui doit être saisi pour désigner la juridiction qui va statuer sur la dite affaire. Le juge Toubaye Koné a mis cette disposition légale dans sa poche, quand bien même le bureau de Dramane Diarra est truffé de magistrats et d’un avocat. Le juge Toubaye Koné a estimé que cela ne le concerne pas, parce que bénéficiant de la haute protection du numéro 2 du Gouvernement.
    Voyez-vous des fonctionnaires de l’Etat malien, passant tous à la caisse de la République à chaque fin du mois, se transforment en animateurs de la société civile, sous l’œil condescendant du Gouvernement.
    Le Ministre de la Justice, des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, Me Mohamed Ali Bathily a été informé, le 17 février 2014. Rien. Le premier président de la Cour d’appel, Moussa Sara Diallo, qui a résisté aux assauts de la mafia, a été relevé de ses fonctions. Les autres juges, membres de la mafia, ont eu des promotions. Au lieu de les déshabiller tout simplement, comme cela se fait dans tout Etat de droit digne de ce nom !
    Le Premier ministre, chef du gouvernement, Moussa Mara a été, lui aussi, informé le 3 juin 2014. Et puis, rien. Lui, auparavant, si prompt à répondre aux lettres à lui adressées, demeure sourd, aveugle et muet.
    C’est ce qu’on appelle meurtre entre petits copains et petits coquins. Des hommes qui se comparent au Bon Dieu et qui défient Allah.
    Et pourtant, il n’y a de Force et de Puissance qu’en Allah, l’Exalté, le Tout Puissant (Walâ Hawla walâ Qouwata illâ Bi LLâhhil ‘Aliyyil Azzîm). « L´homme ne voit-il pas que Nous l´avons créé d´une goutte de sperme? Et le voilà devenu un adversaire déclaré! » (Coran, Sourate Yâ-Sin, verset 77) ?

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