« Nous ne laisserons plus personne troubler ce qui nous appartiennent », dixit le président IBK. Le peuple malien est donc averti. Le Mali a un gouvernement qui se soucie de leurs intérêts personnels et non l’intérêt de ses populations. Depuis quelque temps la demande sociale se fait de plus forte, la cherté de la vie, notamment le goût élevé de l’eau, l’électricité, les denrées de première nécessité, a imposé aux ménages des dépenses supplémentaires. Enseignement, justice, impôts, banques, transports, santé, mines etc. Presque 5 ans du régime IBK, le Mali a battu le record de grèves dans la sous-région. Tous les secteurs socioprofessionnels du pays ont observé un ou des arrêts de travail ces dernières années. La mauvaise gouvernance favorise la fragilisation l’État. Face à la mauvaise redistribution des ressources nationales, les inégalités et le train de vie extravagant de l’État, la demande sociale se fait de plus forte au Mali. Le régime IBK devient incapable de trouver des solutions aux préoccupations essentielles des populations. Mais pourquoi le régime IBK réprime violemment des manifestations du mouvement ‘’ Wati Sera’’ devant l’Ambassade de la France ? Le Mali n’est certes pas la France, mais l’exemple peut inspirer en matière de réduction des dépenses et d’exemple de sacrifice à donner au peuple. Le scénario qui se dessiné à l’horizon 2018 : « Tout contre IBK ».
M.C