En raison de la mauvaise gestion endémique de leur commune, due aux spéculations foncières et des malversations en tout genre, l’association de la Société Civile civile appelée « Faso Kolosili Tonba » et le CNJ de Kati réclament instamment aux autorités de la Transition malienne, l’installation d’une Délégation spéciale dans leur Commune, pour se substituer au Conseil municipal. Pour l’atteinte de leurs objectifs, les deux associations ont rencontré, le samedi 25 novembre dans la Maison des Jeunes de Kati, des Chefs de village. Lesquels ont été informés de leur démarche afin d’y adhérer.
- Sidy Bâ, le président de l’association de la Société Civile civile appelée « Faso Kolosili Tonba » de Kati a été le premier intervenant. D’entrée de jeu, il a donné le cap de la rencontre qui, selon lui, a un but informatif afin de pouvoir persuader les Chefs de village à adhérer à leur démarche. Qui n’a d’autre intérêt que la sauvegarde de l’intérêt supérieur de la Commune de Kati. Le président Bâ, après avoir rappelé aux Chefs de village présents, l’existence de nombreuses spéculations foncières dans la commune de Kati, a insisté sur l’installation d’une Délégation spéciale dans leur commune, pour remplacer le Conseil municipal. Le seul moyen, d’après lui, de pouvoir arrêter les spéculations foncières, les malversations de tout genre, la mauvaise gestion endémique dans sa commune. D’après le président, des parcelles du titre foncier de la zone militaire ainsi que celles appartenant au CSCRF de Kati ont été illégalement vendues par la mairie de Kati.
Paul Ouattara, le Chef de village du quartier de la Mission Catholique de Kati, s’est dit favorable d’accompagner toute initiative qui sauvegarde l’intérêt de la commune de Kati. En sage, il a prodigué aux dirigeants des deux associations, de nombreux conseils. M. Lansana Samaké, enseignant à la retraite mais Chef de village du quartier Samakébougou de Kati, a quasiment fait la même chose. Il a promis aux ténors de « Faso Kolosili Tonba » et le CNJ de Kati de relayer au coordinateur des Chefs de quartier de Kati, la substance de leur entretien lors d’une réunion imminente qu’il va solliciter auprès des pairs.
Le Chef de village de Kati Malibougou, Bakari Diakité, a vivement dénoncé le manque de terres cultivables, dû aux nombreuses spéculations foncières dont sont victimes les populations. Alors que le représentant du Chef de village de Kati Sébénicoro a interpellé le Gouvernement de Transition sur le litige foncier qui oppose Kati Coro Sébénicoro du village de Kambila. Il a vivement souhaité la diligence du pouvoir transitionnel pour une issue favorable. Mais aussi, il a demandé aux autorités de s’impliquer pour la libération de leurs fils emprisonnés, suite aux incidents liés aux litiges fonciers d’avec Kambila.
Gaoussou Madani Traoré