En effet, un hasard nous a conduit dans une agence d’Ecobank Mali sur la rive droite de Bamako pour vérifier une autre information concernant un mauvais service, notre surprise a été grande de voir les clients au bord des nerfs par le comportement inhumain de la banque à leur égard. Entre les autres nauséabondes des humains en sueur et le rang d’accès à la caisse qui ne bougeait pas, l’enfer était juste aux côtés de ces maliens qui ne venaient juste pour un service bancaire.
Pour mieux comprendre l’ampleur de cette galère nationale, il est important de remonter un peu le temps pour voir comment cette banque s’est effondrée par le mauvais calcul de certains responsables et surtout la recherche du gain facile sur le dos des paisibles populations.
Quand l’Etat, à travers certains de ses services techniques, a décidé de la bancarisation des bourses d’études, Ecobank passera même par des chemins tortueux pour obtenir ce marché de plusieurs milliards pensant obtenir des bénéfices colossaux sur le dos des étudiants. Mais, Hélas ! C’était un mauvais calcul, car l’exécution de ce marché fut le début de la descente aux enfers de cette banque qui avait pourtant imposé son style dans le cœur des maliens.
Entre mauvaise connexion d’internet, lourdeur administrative, mauvais traitement des travailleurs et aujourd’hui des ventilateurs qui remplacent la climatisation, Ecobank Mali continue sa descente aux enfers et perd automatiquement ses clients et beaucoup de ses cadres qui ont partis rejoindre entre temps certaines autres banques plus ambitieuses et plus sérieuses. Malgré ces nombreux problèmes de la banque, la directrice d’alors s’était payée une voiture de près de 100 millions de nos francs dans la plus grande insouciance, regrette un cadre d’Ecobank Mali.
A ces problèmes, un conflit d’intérêt, de corruption et da favoritisme avait opposé les dirigeants de la banque. En effet, la crise ouverte à Ecobank a commencé en juillet dernier par la publication d’un article du Financial Times révélant la mise en cause du président du conseil d’administration de l’époque, Kolapo Lawson, par les autorités financières du Nigeria. Elle s’est ensuite poursuivie par l’ouverture d’une enquête de la Securities and Exchange Commission du Nigeria (SEC) sur des accusations (tentative de vente d’actifs à bas prix, manipulation des comptes, notamment) portées par Laurence do Rego, directrice exécutive en charge des Finances, contre Thierry Tanoh.
Des accusations faites alors que Thierry Tanoh avait décidé de pousser vers la sortie Laurence do Rego, considérée comme trop proche de l’ancien directeur général Arnold Ekpe. Celle-ci a été suspendue de ses fonctions en août et a quitté le groupe début janvier.
Comment dans ce contexte international et une administration divisée entre les gros bonnets de la filière peut répondre aux attentes des clients Maliens ? Nous y reviendrons davantage sur la galère des abonnés d’Ecobank Mali.
Moussa KONDO
Monsieur, le journaliste, je me demande de quoi tu veux parler. Ecobank, c’est la meilleur banque au Mali.
Le service est mieux satisfaisant que dans les autres banques.
je suis comptable, je passe dans les 6 banques de la place, la seul banque que j’ai apprécié, c’est Ecobank.
Chercher à trouver des idées pour faire avancer le système financier au Mali, que de dénoncer sans proposer de solution raisonnable. Merci
La responsable d’opération a dit qu’elle doit minimiser les dépenses de la societé ECOBANK, de ce fait elle change tout. Après les climes, elle va vendre toutes les chaises et mettre une longue natte pour les clients qui attendent leur tour Guichet.
ET LA BNDA? une Banque très riche mais que 2-3 agences dans tout Bamako. Il faut attendre des heure et des heures a l’agence principale de l’ACI pour avoir de l’argent.
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