Mariam Sissoko, Présidente de Hope and Smile : ‘’Le SOPK, maladie peu connue au sein de la population’’

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Présidente l’Association Hope and Smile, une organisation caritative opérationnelle depuis 2020, Mariam Sissoko et ses camarades interviennent dans les questions de santé, droit à l’éducation et à l’égalité. C’est sous son leadership éclairé, à travers le programme SOPK Girls,  que  l’association a mené une campagne de sensibilisation dans la ville de Kati pour que  le Syndrome des Ovaires Polykystiques (SOPK)  ne soit plus une maladie méconnue. A la fin de cette interview qu’elle a bien voulu nous accorder, le samedi 12 août à Kati Kôkô -plateau, elle invite les partenaires à aider son Association à atteindre son objectif.

 

Parlez-nous un peu de Hope and Smile

En tant qu’organisation caritative, Hope and Smile intervient essentiellement dans les questions de droit à la santé, donc tout ce qui concerne les maladies méconnues ou qui ne sont pas suffisamment connues de la population, droit à l’éducation, à la santé ; en parallèle nous sommes également pour tout ce qui concerne l’égalité en termes de droit surtout. Notre siège est à Kati Kôkô plateau, non loin de la brigade territoriale.

Quelle est la raison de sa création ?

Tout est parti des remarques de certaines situations surtout la maladie du syndrome des ovaires Polykystiques peu connue au sein de la population, voire  du corps médical.

Quelles sont vos activités menées jusque-là

En ligne,  nous avons mené au nom de l’association des campagnes de sensibilisations. Mais sur le terrain nous avons lancé le programme SOPK Girls exécuté en trois phases : d’abord formation des communicateurs, des agents médicaux, ensuite la sensibilisation sur la maladie dans la commune de Kati, enfin le dépistage où nous avons atteint déjà cent-vingt femmes dans la commune de Kati. Avec ces résultats en main nous avons organisé des sessions d’échanges avec ces femmes et des professionnels de santé dont des endocrinologues, des psychologues, etc.

Qui sont vos partenaires ?

Nous en avons très peu, mais dans l’exécution du programme SOPK Girls, nous avons eu un partenaire clé qu’est Plan International Mali qui, à travers le YOUNTH Challenge Found, a financé le projet. En dehors de cela, dans le cadre de l’exécution du projet,  nous avons noué des  partenariats avec des structures telles que le CHU Kati, un Cabinet de psychologie à Bamako et bien d’autres.

Votre appel à l’endroit du public

Pour que la maladie soit connue à grande échelle, nous avons besoin de beaucoup de personnes. Nous avons exécuté dans la ville de Kati et nous entendons aller au-delà. Et pour cela, nous lançons un appel à tout partenaire du domaine de la santé pour sensibiliser davantage sur cette maladie au de-là de Kati.

Vos perspectives

Continuer le programme SOPK Girls, nous  pencher sur d’autres maladies méconnues comme l’endométriose, ça, sur le long terme ; sinon sur le court ou le moyen terme sur le SOPK, il y a encore du travail à faire. Mais tout ce qui concerne l’autonomisation ou autres, ce sont des projets que nous sommes en train d’envisager.

Votre mot de la fin

Nous sommes une jeune organisation, nous avons besoins de personnes engagées qui ont des potentiels, et des partenaires pour nous aider à aller loin.

Moussa Diarra

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Santé

Le SOPK, ou Syndrome des Ovaires Polykystiques, est une affection hormonale touchant principalement les femmes en âge de procréer. Il se caractérise par des déséquilibres hormonaux, la formation de multiples kystes sur les ovaires et divers symptômes tels que des irrégularités menstruelles, une pilosité excessive, une prise de poids et des problèmes de fertilité.

Bien que les causes exactes du SOPK ne soient pas complètement comprises, des facteurs génétiques et environnementaux peuvent jouer un rôle. Il est essentiel de consulter un professionnel de la santé pour établir un diagnostic précis et discuter des options de traitement.

La prise en charge du SOPK peut inclure des médicaments pour réguler les hormones, des changements alimentaires et de style de vie, ainsi que des techniques de reproduction assistée pour les femmes souhaitant concevoir.

Malgré les défis qu’il présente, le SOPK peut être géré avec succès, permettant ainsi aux femmes touchées de vivre une vie épanouie et de réaliser leurs projets familiaux. Un suivi médical régulier et un soutien adapté sont essentiels pour aider les femmes atteintes du SOPK à gérer leurs symptômes et à préserver leur santé globale.

Source: playsure.fr

LE SAGE

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