D’après Amadou et Mariam (le couple aveugle du Mali), les Dimanche à Bamako, c’est le jour des mariages. Ces propos confirmés à plus d’un titre prend un accent particulier en ce mois de Shaaban, indiqué pour célébrer l’union sacrée (mariage).
En effet, dimanche dernier, dans la dernière semaine avant le carême, la quasi-totalité des mairies du district de Bamako étaient pris d’assaut malgré la pluie qui a duré plus de deux (2) heures. Le mariage, appelé encore «Furu siri» en Bambara est considéré comme une union sacrée entre deux personnes de sexe différent. Sur le plan religieux (Islam), sa célébration dans la mosquée n’est autre qu’une séance permettant d’informer les fidèles que Mr X et Mme Y sont désormais mari et femme.
A ce propos, le code du mariage et de la tutelle (CMT) stipule que, dans son titre premier et chapitre premier des dispositions générales, le mariage est un acte laïc, c’est-à-dire que tout pratiquant d’une religion que ce soit peut se marier dans notre société (Article 1er) Alinéa 1, et l’Alinéa 2 ajoute qu’aucune promesse de mariage n’est susceptible d’une consommation forcée. Pour en savoir plus, nous avons approché, cette semaine, des bains de foule pendant la cérémonie du cortège. On a tendu notre micro à un cascadeur qui a régalé le public par des démonstrations en style américain sur sa moto et qui dit «Mon frère, sans le cortège, je ne serais pas au mariage, la partie la plus amusante de la cérémonie, c’est le cortège, vous venez de voir, notre démonstration qui a régalé tout le monde, sans les démonstrations, le mariage n’aura pas un grand nombre de participants ». A suivre…………….
Drissa Keita, Stagiaire
