Marchés contre les combines du Mnla et ses acolytes : Le peuple malien en rangs serrés

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Bamako a marché hier pour dire : -Non à l’Azawad -Non à l’indépendance -Non à l’autonomie •Non au fédéralisme
Grande marche à Bamako contre l’autonomie ou le fédéralisme du Nord Mali

«Non à l’Azawad, Non à l’indépendance, Non à l’autonomie, Non au fédéralisme, le Mali est un et indivisible…». C’est ce qui a mobilisé les populations de Gao, Tombouctou, Bamako, Kayes Diré, etc. dans le but de freiner les velléités sécessionnistes des apatrides du MNLA et acolytes à la Mercie de mains invisibles.

 

C’est pourquoi des centaines de milliers ont battu le pavé la semaine dernière et celle d’avant contre toute forme de partition de notre pays. Il s’agit dees confessions religieuses, des Associations et organisations de la société civile, des syndicaux, des politiques de tout bord, des élus de la nation et autres organisations socioprofessionnelles. Ils émanent de toutes les composantes de la nation malienne. La preuve que le peuple malien n’a rien en partage avec ces aventuriers sans foi ni loi. Une façon de tuer dans l’œuf ce qui semble se dessiner du coté d’Alger avec des complicités inavouées.

 

Dans les derniers développements de ces négociations, Bamako tout comme les autres capitales régionales du Mali constatent avec stupéfaction que les propositions des groupes rebelles sous des vocables, tantôt autonomie, tantôt fédéralisme, semblent prendre des allures de division de notre pays.

 

C’est pourquoi, spontanément le peuple malien est sorti massivement pour dénoncer d’une seule voix ce complot du MNLA et ses alliés de la communauté internationale contre l’unité et l’intégrité territoriale du Mali. Les manifestants étaient très remontés contre le MNLA et ses alliés.

 

A Bamako, Mahmoud Dicko, Président du Haut Conseil Islamique du Mali affirmé que le Mali est une nation séculaire et ne saurait se dérober des missions, à lui,  assignées par ses grands fils, tel que : Soundiata Keïta, Tièba  et Babemba Traoré, Da Monzon Diarra, Sonni Ali Ber, Askia Mohamed, Firoun etc., à savoir, l’unité, l’intégrité, la bravoure, et surtout le vivre ensemble.

 

Pour ce faire, il a invité les uns et les autres à la solidarité, à la tolérance et à la foi en Dieu. «Si nous restons ensemble, rien ne pourra nous arriver. Et le Mali restera un et indivisible », a-t-il rappelé.

 

Les manifestants restent convaincus que les mots (fédéralisme, autonomie, etc.) n’ont d’autre but que l’indépendance. Ce qui est absolument exclue, selon les marcheurs. Ce sur quoi le peuple malien semble unanime, c’est le développement aussi bien des régions du nord que celles du centre et du sud. Voilà qui est réaliste et patriotique. Mais, «  il ne sera jamais question de permettre à des aventuriers de dicter leur loi sur l’écrasante majorité du peuple malien. Fin de l’utopie, il s’agit de redescendre sur la terre ferme », affirme un manifestant très remonté contre tous les comploteurs.

 

Dans les différentes déclarations, on peut retenir que les organisateurs des marches ont réaffirmés leur engagement à veiller et à rester fidèle à la devise du Mali. A cet effet, ils disent non à toute forme d’Indépendance, d’autonomie, de fédéralisme et de statut particulier. Avant de remercier les partenaires du Mali, notamment, la France, le Tchad, la Cédéao, l’Union africaine, l’Union Européenne, les nations unies, la MINUSMA… pour leurs soutiens.

 

Akhimy Maïga

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