Mercredi dernier 05 Mars, le marché de cola, communément appelé « Wôrôssoukou » partait en fumée. Si les causes de cet incident n’ont été pas encore élucidées, déjà les spéculations vont de bon train. Ce, parce que les sinistrés ne sont pas à leur première épreuve, ils ont été auparavant victimes du même «complot».
En début de l’année 2012, les mêmes flammes emportaient le marché « Wôrôssoukou » ; les causes exactes de l’incendie n’ont pas été déterminées, d’énormes accusations ont été dressées à l’encontre des autorités territoriales de l’époque. On dira même que le marché « Wôrôssoukou » avait été vendu. Par qui et à qui ?
Par ailleurs, à la suite de ce premier incendie, le marché s’est vu modernisé en partie par la construction de nouveaux magasins à l’extrême vers l’Hôpital Gabriel Touré. Et si le ce deuxième incendie était volontairement pour rénover l’autre côté du Marché « Wôrôssoukou », s’interrogent d’observateurs.
C’est aussi le souci de bon nombre d’occupants sinistrés qui qualifient cet incendie d’un acte criminel. «Quand le marché a pris feu, on m’a informé. Je me suis rendu sur les lieux, j’ai ouvert ma boutique et j’ai évacué certains de mes produits que j’ai mis de côté. Mais à ma grande surprise, ces produits ont ensuite pris feu. Moi je pense que cet incendie est un complot contre nous ». déclarait Maman Sanogo interrogé par un média de la place.
Pis, des cas de vols de motos et d’articles ont été enregistrés après l’incendie. Toute qui chose qui explique la mauvaise volonté des autorités à prendre le problème en mains.
«Dès que le marché a pris feu, j’ai pris ma moto pour aller alerter la protection civile de Bamako-Coura. Là-bas, ils m’ont dit qu’il n’y a pas de véhicules», témoignait un gardien de l’hôpital Gabriel Touré selon un autre journal de la place.
Au finish c’est la section de protection de SOTUBA qui a secouru après trois heures de vie des flammes ardentes. Selon des témoins oculaires, l’incendie a commencé à 20 h et, selon les mêmes témoins, les sapeurs-pompiers ne se sont présentés sur les lieux qu’à 23 H.
On avait usé de la même ruse pour déguerpir les hangards de la «Place-Sikasso » du Marché Dossolo Traoré de Médine. Un gigantesque incendie a ravagé le site le 3 février dernier. Par contre les occupants de ces lieux n’ont pas pu cacher leurs courroux : «Ils ont vendu le marché de Médine en complicité avec le maire Central Adama Sangaré» disait M. Abdoulaye Cissé Président du Bureau de Coordination des Association du marché Dossolo Traoré (BENSO) ; c’était dans une interview accordée au journal Maliba-info.
Par ailleurs, les occupants de Worossoukou pointent un doigt accusateur vers le responsable chargé du gardiennage. Il n’y avait aucun gardien sur les lieux au moment des faits.
Djibi