L’année 2014 débute mal. Du moins, pour les commerçants du grand marché de Bamako. Les incendies inquiètent. Après le marché de l’Artisanat, celui de Médina-coura le 3 février 2014, et le marché de cola « woro-sugu », c’est le tour du marché rose de partir en fumée.
Le 20 mars 2014, pendant la nuit, entre 22h et 23h, le marché rose de Bamako a pris feu. Il a été entièrement incendié. Les dégâts enregistrés se chiffrent en milliards CFA. Certaines sources indiquent que ces incendies sont dus à des actes criminels. Les mauvaises langues affirment qu’ils sont l’action de mécontents. Des commerçants, qui après avoir perdu leurs kiosques, s’en prennent à ceux des autres. Parce que, disent-ils, l’incendie du marché rose et celui du « woro-sugu » survenus dans un même mois, ont coïncidé avec l’opération de « déguerpissement des occupants illégaux des voies publiques».
Mais la vraie origine de ces incendies reste, encore, méconnue. Les enquêtes, dit-ont, se poursuivent. Sans résultats probants, pour l’instant. D’autre part, les autorités ont même interpellé un certain nombre de pillards sur place. Avec des outils appropriés pour briser les portes des magasins épargnés par l’incendie du marché rose. Tout se passait comme s’ils s’étaient préparés à passer à l’acte, comme si l’opération était planifiée.
Une enquête approfondie s’impose pour connaitre les vraies causes de ces sinistres.
Mariam Bouaré