Plusieurs centaines de personnes ont marché hier, dans la capitale pour demander la libération de Kidal du joug du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA). La marche organisée à l’initiative des associations citoyennes du Mali est allée de la place de Liberté au monument de l’Indépendance sous escorte des forces de l’ordre et de sécurité.
Les manifestants étaient composés essentiellement de jeunes gens, conseillés par un octogénaire, Bourama Traoré, qui fut ambassadeur du Mali en Chine sous la première République.
Tout au long du trajet, ils ont dénoncé la « politique de la France à Kidal ». Ils demandent au président de la République Ibrahim Boubacar Kéïta « d’instruire à l’administration et à l’armée malienne le déploiement partout sur le territoire malien et spécifiquement de prendre le contrôle total et effectif de Kidal ou tout autre endroit occupé par les groupes armés et leurs sbires ». Les marcheurs souhaitent aussi « la liberté de circulation de l’armée malienne dans toute la région de Kidal sans entrave » et « la sécurisation du gouvernorat, de l’antenne de l’ORTM et de tous les autres édifices publics à Kidal par les forces de sécurité maliennes ».
Dans la même logique, les manifestants exigent « le cantonnement et le désarmement immédiat du mouvement terroristes MNLA conformément à l’Accord préliminaire de Ouagadougou et à la résolution de l’ONU ». Ces doléances sont contenues dans une déclaration qui a été lue au monument de l’Indépendance. Les manifestants envisagent de la soumettre aux autorités du Mali, de la France et de la Minusma.
« Le peuple malien attaché à sa souveraineté et à l’intégrité du Mali ne cédera pas un centimètre carré de son territoire aux irrédentistes. Nous dénonçons le laxisme et la complaisance dans la gestion du problème de Kidal », a indiqué Assadek Aboubacrine du réseau Handi actions développement et perspectives (RHADP) qui a précisé que la manifestation est pacifique. « Nous voulons la sécurisation de Kidal, l’exercice de la souveraineté réelle du président et la poursuite des actions pour la justice, la vérité et de réconciliation », a dit notre interlocuteur qui a salué l’intervention de la France pour libérer notre pays des terroristes.
Les associations citoyennes du Mali regroupent les auditeurs de l’émission « Vieux Blein » de la radio FR3, le Syndicat des transporteurs et commerçants détaillants du Mali, la Communauté des Rastas du Mali, et le réseau Handi actions développement et perspectives (RHADP).
Be COULIBALY
il faut marcher
Notre fameuse radio chérie RFI ne pipe mot de cette marche de milliers de maliens. Et elle est prompte à claironner les mouvements de quelques dizaines de badauds à Kidal. Ce qui est de bonne guerre. Aux maliens de se défendre…
Walahi ni yé wilibali yé!
En démocratie, la marche est un bon moyen de révendication.Donc courage.
Que les Maliens continuent de se mobiliser contre les bandits rebelles et autres qui sont pour la disparition même du MALI.
En démocratie, marcher plutôt
Le Mali est probablement debout..ceci est tout a l’honneur des maliens mais il n’avance pas encore et pour cela il faut poser un autre acte de meme valeur au moins et celui la doit concerner le MNLA et les criminels du Nord pour que plus jamais il n’y est plus de viols de massacres de militaires. Les 100 militaires egorges a Agelhoc ont droit aussi a la justice.
Bravo pour la justice malienne. Maintenant que le MNLA du sud est en voie d’etre matirise, en tout cas d’etre force de revenir a la raison, il faut regler aussi le cas des criminels du MNLA du Nord.
Ce n’est pas parce que IBK s’est debrouille a les faire elire comme depute sur sa liste qu’ils doivent echapper aux griffes de la justice.
Cette immunite ridicule octroyee par le vote de 100 personnes peut et doit etre levee a tout moment pour qu’ils respondent de leurs actes.
En fait c’est la seule explication que je vois de cette decision ridicule de IBK et de son etat major.one ne peut pas avoir une justice a deux vitesses.
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