L’Onef (Observatoire national de l’emploi et de la formation), le géant dans les renseignements et les indicateurs du marché du travail, a du vent en poupe pour 2023. Après avoir réalisé des prouesses en 2022, il voit grand pour 2023.
C’est le constat fait à l’issue de la 13ème session ordinaire du Conseil d’administration de l’Observatoire, tenue jeudi dernier dans les locaux de l’institut, sous la présidence du ministre de l’Entreprenariat national de l’Emploi et de la formation professionnelle, M. Bakary Doumbia, en présence de Boubacar Diallo, directeur général de l’Onef.
L’ordre jour portait sur l’examen et l’adoption du procès-verbal et l’examen du point d’exécution des recommandations de la 12ème session ; l’examen et l’adoption des rapports d’activités et financier de 2022 ; l’examen et adoption du programme d’activités 2023 et son budget prévisionnel.
« La régularité de la tenue des sessions du conseil d’administration de I’Onef indique que l’équipe dirigeante de l’Onef accorde de l’importance au professionnalisme de l’Observatoire. Cela me réconforte et m’assure de la quête permanente des résultats de qualité par l’Onef », a félicité le ministre Doumbia.
En effet, les renseignements et les indicateurs du marché de travail, démarches indispensables pour orienter les plus hautes autorités dans les choix décisionnels pour la création d’emploi, imposent de disposer d’un outil fonctionnel, de compétences avérées aptes à produire des résultats. L’Onef est cet instrument.
Car, le rapport d’activités à la date du 15 décembre 2022 fait ressortir un taux de réalisation ou en cours de réalisation de 57,0% des activités programmées en 2022 et un taux d’exécution projeté de 96,7% au 31 décembre 2022 du crédit budgétaire mobilisé.
La réalisation des activités est et demeure inéluctablement liée à la disponibilité des ressources financières. Sur ce plan, le budget prévisionnel 2022, arrêté à 1 447 185 000 francs CFA, a été confronté dans sa mise en œuvre à des difficultés de mobilisation compte tenue de la crise économique et financière que traverse notre pays.
« Cette crise a non seulement eu un impact sur la mobilisation de la subvention accordée par l’Etat à l’Onef, mais aussi sur celle accordée par les partenaires. Ces difficultés ont fortement entravé la réalisation d’une bonne partie des activités programmées en 2022 », a indiqué le ministre de l’Entreprenariat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle.
L’espoir est permis ! L’année 2023 marque la deuxième année de mise en œuvre du nouveau Plan stratégique de développement, un plan qui court jusqu’à l’horizon 2026, et s’articulant autour de quatre axes, à savoir : l’amélioration de l’organisation, de la visibilité et des capacités d’intervention de l’Onef, l’amélioration de la collecte, du traitement et de l’utilisation des statistiques de l’emploi, l’amélioration de l’adéquation de la formation aux demandes du marché du travail, le développement de l’analyse et de la diffusion des informations sur le marché du travail.
Ainsi, le budget prévisionnel de réalisation des activités prévues en 2023 est estimé à 1 462 521 000 francs CFA, soit une hausse de 1,06% par rapport au budget prévisionnel de 2022.
Selon le ministre Doumbia, ces ressources seront mobilisées auprès de l’Etat, des partenaires financiers comme la Coopération luxembourgeoise dans le cadre de la mise en œuvre des Programmes MLI021, 022 et 026, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et à partir des prestations de l’Onef.
« L’accompagnement de ces différents partenaires est la preuve de la vitalité de l’Observatoire national de l’emploi et de la formation (Onef). J’exhorte donc l’Onef à œuvrer sans relâche dans la recherche de partenariat, en vue de diversifier ses sources de financement, condition sine qua non pour la production des données statistiques fiables et régulières sur l’emploi et la formation », précise-t-il.
Adama DAO