Depuis un certain moment, les incendies se sont répétés au sein du marché Dossolo Traoré sans que personne n’ait pu jusque-là compris leur l’origine. C’est du moins ce que nous rapportent des sources proches de la Direction dudit marché.
Cependant, force est de constater qu’il serait difficile de limiter des dégâts en cas d’incendie ravageur dans ce marché.
Ce, en ce sens qu’en cas de pépins incendiaires il n’ya quasiment pas une seule voie d’accès bien dégagée pour permettre aux sapeurs pompiers d’intervenir promptement pour circonscrire salutairement les flammes.
Les places sont constituées de manière inacceptable et les ruelles trop réduites.
Pour la petite histoire, rappelons qu’au courant 2016, il y a eu un incendie qui avait causé d’énormes dégâts sur ce marché où des fortunes accumulées durant des années voire décennies ont été réduites en cendres en une seule nuit.
Il y a 3 mois de cela, sur ledit marché, un coup de circuit du courant électrique maîtrisable facilement par les services spécialisés de la Protection Civile a failli occasionner le pire.
Finalement, ce sont les Sapeurs pompiers qui sont parvenus à tout mettre en œuvre pour éteindre le feu.
En fait, nos services d’intervention contre les incendies ne sont pas dans un manque total de matériels logistiques ni des compétences requises, mais le gros du problème c’est l’accès des véhicules de la protection civile sur les lieux des éventuels drames, car, en pareilles circonstances, il faut à nos braves secouristes la possibilité de positionner directement leurs canons à eaux sur les foyers des incendies. C’est la mesure décisive pour éteindre des feux ardents de ce genre.
Bien sûr, il y a toujours eu des coups de mains des populations du quartier de Médine et des femmes de la Commune II tout le marché pour ce dernier cas.
Pour résoudre ce problème, il y a un nouveau plan d’aménagement du marché qui est en vue.
En effet, cet aménagement va donner au marché un nouveau visage ; avec un plan digne du marché d’une capitale tout en respectant les droits des uns et des autres. Là, selon nos informations, il ne sera pas question d’être riche ou pauvre pour disposer des places conçues en fonction des normes internationales et des standards requis.
M H Maïga, stagiaire
