Marche des élèves et étudiants du Mali : Bamako paralysée en début de matinée

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Pour manifester leurs mécontentements aux conditions difficiles de travail dans l’enseignement secondaire et la cessation des activités pédagogiques dans l’enseignement supérieur par le Syndicat national de l’enseignement supérieur (Snesup), les élèves et étudiants du Mali ont décrété 24h de grève sur l’ensemble du territoire national, pour inviter les autorités à accorder de l’importance à leurs préoccupations ou souffrances.  

La circulation de la ville de Bamako a été paralysée en début de matinée  le 9 janvier 2013. Pour cause : Les élèves des écoles fondamentales, secondaires, techniques et professionnelles et les étudiants ont manifesté un peu partout. Le but de la sortie musclée des élèves et étudiants était d’attirer l’attention des autorités du pays sur leur mécontentement par rapport à deux choses. La première concerne les conditions difficiles de travail au niveau de l’enseignement secondaire. La seconde a trait à la cessation des activités pédagogiques par le Syndicat National de l’Enseignement supérieur.

Cette grève de 24 h a été décrétée  par le bureau de coordination de l’Association des élèves et étudiants du Mali (Aeem) tant à Bamako que dans les autres régions du pays. Les marches qui ont démarré en différents endroits, avaient comme destination finale le monument de l’indépendance. Si certaines marches ont été escortées par les forces de sécurité, d’autres n’ont pu être encadrées à cause de la disparité entre les écoles, lycées et universités. Ce qui a provoqué en certains endroits selon nos informations, à des brulures de pneus par les protestataires.

Au monument de l’indépendance, les élèves et étudiants ont rencontré  la  plate forme de la coalition pour les concertations nationales qui y organisait un sit-in. «Maken », étudiant en gestion et membre du bureau de coordination de l’Aeem,  a été on ne peut plus clair par rapport à cette coïncidence. «Nous ne sommes pas avec ces gens-là. C’est seulement une coïncidence, car comme eux, nous aussi, on  s’est donné rendez-vous ici. Le but de notre marche était pour l’amélioration des conditions d’études et de nous permettre d’étudier au supérieur ».

Bréhima Coulibaly, membre du bureau de coordination de l’Aeem, chargé des relations extérieures,  a dit : «La marche d’aujourd’hui concerne non seulement les difficultés de l’enseignement secondaire, mais aussi la non reprise des cours au supérieur. Vu les difficultés du secondaire qui s’aggravent du jour au jour, nous nous sommes sentis obliger de réagir afin que les autorités et l’ensemble du peuple malien sachent ce que les élèves et étudiants ont comme difficultés. Par exemple cette année, les élèves du secondaire n’ont eu que trois cahiers et deux stylos ce qui ne peut pas permettre à un élève d’étudier dans les meilleures conditions, d’avoir une formation adéquate. On veut que les élèves ait plus de commodité ».

Soulignons que cette sortie des élèves et étudiants a été précédée la semaine dernière par la marche des étudiants de l’enseignement supérieur qui réclamaient une solution rapide à la cessation des activités pédagogiques par le Snesup afin de leur permettre d’étudier et de sauver l’année universitaire 2013. Au paravent, des étudiants de la Fmpos avait tiré la sonnette d’alarme du risque d’une année blanche par une marche et une conférence de presse. Suite à ces évènements, le gouvernement a décidé de fermer toutes les écoles à Bamako et à Kati jusqu’à nouvel.

Hadama B. Fofana

 

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2 COMMENTAIRES

  1. MTC
    « Aucun pays ne viendra libérer le Mali tant que nous même nous n’ouvrirons pas les hostilités. Une date symbolique arrive, il s’agit du 20 Janvier date anniversaire de l’armée malienne, si les hostilités ne sont pas engagées pour cette date symbolique, alors une révolution à Bamako n’est pas à exclure. Je propose la désobéissance civile à partir du 21 Janvier 2013, si le président n’engage pas la reconquête du Nord Mali ».

    JE REGRETTE D’AVOIR PREVU AVANT TOUT LE MONDE LA SITUATION D’AUJOURD’HUI. POLITICIENS MALIENS, LE PEUPLE MALIEN VEUT SEULEMENT EN DECOUDRE AVEC LES OCCUPANTS DU NORD.

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