Marche des administrateurs civils : La libération du Préfet de Gourma Rharhous et du Sous-préfet de Farako exigée

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Fâchés, les administrateurs civils ont, au cours d’une marche, exigé que l’Etat fasse de la libération du Préfet de Gourma Rharhous et du Sous-préfet de Farako, enlevés depuis deux ans par des terroristes, une priorité.

 

Ils étaient des centaines d’administrateurs civils des travailleurs du ministère de l’Administration territoriale, des collectivités territoriales membres du Synac, du Symtmat et du Syntrac  à battre  le pavé jeudi 15 octobre, pour dénoncer ce qu’ils appellent le mépris des plus hautes autorités vis-à-vis des représentants de l’Etat, enlevés dans l’exercice de leurs fonction”.

Partie du Monument de l’indépendance, en passant par l’Ensup, le CICB, la marche a pris fin à la Primature.

Dans la Déclaration remise au Premier ministre, chef du gouvernement, les responsables des syndicats, exigent la libération du Préfet de Gourma Rharhous et du Sous-préfet de Farako enlevés depuis deux ans par des inconnus”.

Cette marche pour plus de justice”, est la conséquence de la libération du président de l’URD, Soumaïla Cissé, où l’Etat a déployé des moyens colossaux et fait des libérations des prisonniers. Même si les administrateurs civils se réjouissent de cette relaxe de Soumaïla Cissé, certains affirment ne pas comprendre que les plus hautes autorités n’ont pas fait de la libération de leurs camarades, un souci. Pour eux, le Sous-préfet et le Préfet ont été enlevés bien avant le rap de Soumaïla.

Au moment de leur enlèvement, les deux  administrateurs étaient en mission commandée, et se trouvent depuis plus de deux ans aux mains de leurs ravisseurs sans que l’Etat sache qui les détient à forte raison engager le processus de leur libération.

Piliers centraux de l’administration, les représentants de l’Etat se disent abandonnés, méprisés, humiliés.

Il faut rappeler que parmi les missions assignées au Premier ministre, figurent la refondation de l’Etat et l’organisation des élections. Or, il s’avère que sans cette corporation, rien de tout cela ne peut se tenir en tout cas comme souhaiter.

A. S.

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