Marché de Bamako : Le prix de la viande grimpe

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La cherté de la vie est devenue une habitude chez nous. Les maliens la subissent  de jour en jour ; les difficultés économiques des ménages ne font que se multiplier. Tout va de mal en pis. Les ménagères, par exemple, contraintes par leur bourse, sont obligées d’acheter du poisson séché plutôt que de la viande dont le prix est hors de portée depuis la fête de ramadan.

 

 

viandeCes difficultés durent depuis et nul n’espère une baisse, puisque les bœufs sont mis en vente aux enchères et les bouchers ont des difficultés d’approvisionnement.

 

 

L’élevage et la pèche étant des facteurs importants pour le développement, la viande ne doit plus être source de préoccupation pour les consommateurs.

 

 

Autrefois, elle était à 1.500FCF le kilo, le prix va aujourd’hui jusqu’à 2.500FCFA le kilo.

Selon le vieux Salif Doumbia, contrôleur à l’abattoir de Kanadjiguila : « c’est l’exportation des bœufs qui amène ces difficultés ; autrefois on achetait le bœuf a 150.000FCFA, aujourd’hui il varie de 300.000 à 500.000 FCFA.

 

 

Sous le régime de Moussa Traoré,  personne n’osait exporter les bœufs sans autorisation.

De nos jours, il n’y a aucun contrôle face à ces exportations. Les pays limitrophes tels que la Guinée, la Côte d’Ivoire, le Sénégal et autres en bénéficient plus que les maliens ».

 

 

Les autorités doivent être sensibles à ces facteurs qui ne sont plus à négliger.

 

Bourama Fofana, boucher au marché de Djikoroni- Para, nous en dit plus : « le nombre de bœufs qui sortent pour l’étranger est beaucoup plus important que celui qui reste, voilà la contrainte qui fait que chaque année les mêmes problèmes se répètent ».

 

 

C’est dans ce même ordre d’idée que Fatoumata Konaté, ménagère affirme : « si les choses continuent ainsi, nous, les pauvres, n’auront plus droit de consommer la viande. Nous demandons aux autorités de faire face à la situation  que le marché malien vit en ce moment  ».

Les attentes sont grandes après l’élection du nouveau président Ibrahim Boubacar Kéita. Le minimum que les Maliens lui demandent, les mères de famille surtout et leurs maris, c’est de pouvoir vivre décemment, avec le peu de moyens qu’ils ont.

Fatoumata DOUMBIA

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1 commentaire

  1. Mme Fatoumata Konaté, les pauvres, les vrais, ne mangent pas de viande depuis au moins 1 an. Estimez vous heureuse. Quand en plus du prix de condiments on a le luxe d’avoir la viande, alors on est pas pauvre (pauvreté: moins d’1 dollar/mois)

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