À l’appel de plusieurs organisations religieuses au Mali, une grande manifestation a été initiée vendredi 4 novembre dont l’objectif principal était de protester contre la diffusion d’une vidéo contenant des « propos et actes blasphématoires » contre le Coran et l’Islam.
En plus de milliers de manifestants, pour l’une des rares fois les représentants de toutes les obédiences musulmanes au Mali ont répondu présents. Toutefois, l’occasion a également été mise à profit pour évoquer « l’exclusion des religieux » dans les affaires publiques.
Les premières salves ont été lancées par le président du Haut conseil islamique, non moins guide religieux des Ançars, Ousmane Chérif Madani Haïdara. Aux côtés de ses pairs, il n’a pas caché sa déception au sujet de la gestion des affaires publiques par les autorités de la Transition.
Pourtant, le guide avait tout le temps dit que les postes et autres fonctions ne l’intéressaient pas. On ignore ce qui a changé entre-temps. Sans doute qu’il n’a toujours pas digéré la promesse non tenue des autorités d’alors de lui attribuer une parcelle de 150 hectares pour la tenue de ses prêches du Mawlid.
En tout état de cause, il a reconnu qu’au nom du Haut conseil islamique, il a envoyé trois noms pour représenter la faitière religieuse au Conseil national de la transition dont la liste additive de 26 membres vient d’être dévoilée.
Ainsi, il a exprimé tout son désarroi dans la mesure où ce sont les autorités actuelles qui lui ont proposé d’envoyer trois représentants. De quoi pousser certains à se demander si l’objectif de la manifestation du vendredi dernier n’a pas été détourné.
Bras de fer entre les religieux et les autorités de la Transition
Il est vrai que dans le fond il s’agissait surtout de dénoncer l’acte blasphématoire de la religion posé par un jeune. Cependant, le fait de parler de la gestion des affaires publiques change un peu la donne. D’aucuns se posent déjà la question de savoir si on ne va pas dans un nouveau bras de fer entre les religieux et les autorités de la Transition. D’autant que dans la nouvelle Constitution, dont l’avant-projet vient d’être dévoilé, la question de la laïcité du pays se pose avec acuité.
En effet, sans le dire ouvertement, ils sont nombreux surtout dans les rangs des religieux à penser que si les agressions contre la religion musulmane se multiplient, c’est surtout à cause de l’usage du mot laïcité dans la forme de l’Etat.
C’est la raison pour laquelle ils sont nombreux à souhaiter à ce que cette expression soit retirée des caractéristiques de l’Etat. Certains vont même jusqu’à dire de revoir « la démocratie » et la « liberté d’expression » estimant qu’elles sont aussi à l’origine des agressions récentes contre la religion musulmane.
Même si d’autres voix ont indiqué que cette démarche remettrait en cause les acquis démocratiques du Mali obtenus au prix du sang. Tout compte fait, la démonstration de force du vendredi dernier au boulevard de l’Indépendance ne peut pas laisser l’Etat aussi indifférent sur cette question. Tant qu’elle n’est pas vidée une bonne fois pour toutes, elle risquera de revenir. D’autant que c’est un référendum qui va valider la nouvelle constitution dont l’avant-projet vient d’être dévoilé.
Les religieux à l’unisson comme vendredi dernier pourraient peser de tout leur poids pour contrecarrer cette initiative qui va faire passer le Mali de la troisième à la quatrième République. Difficile d’imaginer un échec de ce projet phare tellement les autorités de la Transition y ont consacré l’essentiel de leurs efforts. Le temps sera le meilleur juge.
Cheick B. CISSE
Pourquoi les autres pays ne reagissent pas?
Sommes nous les seuls musulmans?
Cisseke, MALANKOLON DEN FASO MANDJUGOU DEN, la laïcité de notre république est une réalité sociale dans notre Mali pluriel et nous demandons a tout le monde de dire non à la manipulation de la France et des autres ennemis du Mali, nous sommes un PEUPLE-un BUT-une FOI
OUI, KInguiranke…!!!
CERTAINS IDIOTS/IDIOTISÉS ET LEURS MAITRES ABRAHAMIQUES-ARABO-JUDÉO-CHRÉTIENS VEULENT METTRE EN PLACE AU MALI LE SYSTEME PARLEMENTAIRE-CONFESSIONNEL PENSÉ ET IMPOSÉ AU LIBAN PAR LA FRANCE GÉNOCIDAIRE-FASCISTE.
QUI IGNORE ENCORE AU MONDE QUE LE LIBAN, AVEC CETTE ARCHITECTURE PARLEMENTAIRE-CONFESSIONNELLE, EST DEVENU LE PAYS LE PLUS INSTABLE DU MONDE, UN PAYS EN GUERRE CIVILE PERPÉTUELLE …????
CETTE ARCHITECTURE PARLEMENTAIRE-CONFESSIONNELLE A PERMIS AUX ACTEURS EXTÉRIEURS/EXOGENES POLITICO-RÉLIGIEUX-FINANCIERS DE PRENDRE LE CONTROL TOTAL SUR LE LIBAN.
L’ ÉTAT MALIEN N’ A AUCUNE VUE SUR LES ACTIVITÉS FINANCIERES DES CHEFS RÉLIGIEUX ET DE LEURS MULTIPLES ORGANISATIONS.
CES MULTIPLES ORGANISATIONS ACCUMULENT DES CENTAINES DE MILLIARDS DE FRANCS CFA VENANT DE TOUTES SOURCES TRANSPARENTES , GRISES ET NOIRES, Á DIFFÉRENTS DÉGRÉS…
AINSI, Cheick B. CISSE NOUS PROPOSE UNE PISTE DE DESTRUCTION ASSURÉE DE NOTRE PAYS.
AINSI, Cheick B. CISSE NOUS PROPOSE UNE PISTE DE DESTRUCTION ASSURÉE DE NOTRE PAYS.
AINSI, Cheick B. CISSE NOUS PROPOSE UNE PISTE DE DESTRUCTION ASSURÉE DE NOTRE PAYS.
EN SOMME, LE MAL ABRAHAMIQUE, ARABO-JUDÉO-CHRÉTIEN ESCLAVAGISTE EST LE SEUL DANGER EXISTENTIEL QUI MENACE LE MALI.
PAR MOI-MEME, MAITRE FÉTICHEUR Á M’PETIONNAH, COMMUNE RURALE DE SOMAW’SO, CERCLE DE BLA, RÉGION DE SÉGOU, MALI JAMANA.
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