Après les célébrations du Maouloud (naissance et baptême) 2021 placées sous le thème “Ensemble pour la refondation du Mali dans la stabilité et de la sécurité”, Seïd Chérif Ousmane Madani Haïdara (le guide de la Fédération Ançar-dine internationale) et Dr. Kalifa Coulibaly (président de la commission d’organisation) étaient face à la presse le mercredi 27 octobre 2021 pour faire le point des dépenses de l’organisation de l’événement.
Pr. Kalifa Coulibaly, président de la commission d’organisation, a fait savoir que les dépenses des célébrations du Maouloud (naissance et baptême) 2021 sont estimées à 1 120 720 255 F CFA réparties entre la restauration de 7934 délégués des travailleurs pendant 20 jours (397 700 000 FCFA), le transport des 7 934 pendant 20 jours (317 360 000 FCFA), l’équipement des travailleurs (140 millions FCFA), le transport de 310 délégués internationaux (15,5 millions FCFA), l’hébergement de 8244 délégués et des 7934 travailleurs pendant 20 jours (95 millions FCFA), l’aménagement des locaux (60 millions FCFA), l’aménagement des infrastructures (45 millions F CFA), prise en charge des malades (50 160 255 FCFA).
Le nombre des pèlerins du Maouloud 2021 s’élève à 186 014 personnes dont 94 256 hommes et 91 758 femmes. Ce nombre a augmenté par rapport à 2020 où il s’élevait à 152 806. Les pays membres participants au Maouloud 2021 étaient de 26 avec 1082 prêcheurs.
“Pour le Maouloud 2021, le gouvernement malien n’a donné aucun franc mais il a assuré la sécurité des pèlerins”, Haïdara dixit.
La conférence de presse a été une occasion pour Haïdara pour répondre à des questions des hommes de médias. A la question sur la commission du Haut conseil islamique pour la négociation avec Iyad et Kouffa, Haïdara a répondu que la mission de tout Malien doit être la recherche de la paix, l’entente, la cohésion sociale. Et il œuvre tous les jours dans ce sens. “Que je sois saisi ou pas par le gouvernement pour la recherche de la paix, je suis toujours disponible pour ce travail”, a-t-il souligné.
Siaka Doumbia
La paix, oui, mais pas à n’importe quel prix. Un adage bien partagé au Mali dit “La mort plutôt que la honte”. Je ne sais pas comment vous allez négocier avec des assassins de femmes et d’enfants, des assassins qui ont lâchement tués des centaines de soldats maliens.
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