Elle et Lui : Le manque de pudeur dans le langage

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Bonjours chers lecteurs, j’espère pour vous que vous vous portez comme un charme !

Comme promis, cette semaine nous revenons sur le thème de la pudeur sous une autre de ses facettes. Telle que nous avons eu à l’aborder avec vous la semaine dernière, le manque de pudeur dans le quotidien des jeunes maliens est une réalité.

Chacun en parle dans son coin, mais nous l’abordons rarement de face. Nombreux sont les parents qui s’en plaignent. A croire que personne n’a le pouvoir d’influencer les choses.  Alors que si l’on regarde de près, c’est nous, chers lecteurs, qui sommes les acteurs de cette société. Par conséquent, c’est à nous que revient le pouvoir de l’influencer à notre guise.

 

Aujourd’hui, l’aspect que nous abordons (car l’on a beau voulu tout dire,  l’on ne dira qu’un bout) est, comme précité : ‘’Le manque de pudeur dans le langage’’. Pourquoi les jeunes se sentent de nos jours obligés d’user d’un langage vulgaire et grossier pour s’exprimer ?

 

Naturellement, nous avons tendu pour vous le micro, en commençant par les principaux acteurs, les jeunes.

 

 

Salif, un jeune étudiant ouvre la marche: « En vérité, ceux qui parlent en injuriant ne sont pas forcement mal polis, même si cela reste pour beaucoup un signe d’impolitesse. Par exemple mon meilleur ami le fait. Mais c’est l’un des jeunes les plus polis que je connaisse. La plupart du temps, c’est pour eux juste une façon de parler. Et en général, ils le font uniquement entre jeunes. A mon avis, ils le font pour le fun ». Un fun qui vole notre identité.

Pour Titi une jeune dame qui a bien voulu réagir, certains le font pour avoir du succès :« Aujourd’hui, c’est ce qui est en vogue. Et d’ailleurs, c’est qui est prisé chez certaines jeunes filles. La plu part du temps, elles préfèrent de loin sortir avec les jeunes hommes qui injurient et qui les maltraitent plutôt qu’avec un jeune qui souhaite faire du sérieux. C’est l’une des raisons qui font que nous retrouvons ce comportement surtout chez les jeunes hommes. Mais, il y a certaines filles qui font de même. Je crois qu’ils veulent imiter les américains qui usent souvent du même jargon».

 

 

Sékou, un ainé, a bien voulu apporter sa contribution au thème du jour.: «La vulgarité dont certains jeunes font usage sort de l’ordinaire. Quand tu arrives à proximité des grins, les insultes fusent de tous les côtés. Ni les pères, ni les mères ne sont épargnés. Et les mères encore moins que les pères. C’est là, à mon avis un bien triste constat. Sans vouloir fuir mes responsabilités, je dirais que la faute nous revient en tant que parents et responsables de l’éducation des plus jeunes. Pour que cela cesse, il nous faut leur inculquer une meilleure éducation. En étant plus présent, en les mettant sur le bon chemin et non le contraire. Parce que lorsque tu le leur montres uniquement, ils peuvent toujours en choisir un autre».

 

 

Les sages conseils de Fatouma :                                                                                                                                              En Afrique, ainsi que partout dans le monde, le respect des parents est partie intégrante des us et coutumes et de la morale. Qu’on l’applique ou pas. Les parents sont des êtres sacrés, nous leur devons la vie.  Pour cette raison, nous leur devons respect et obéissance.                                                                           Par ailleurs, à quoi bon vouloir ressembler à son voisin, jusqu’à devenir son sosie ? Alors autant être soi-même plutôt que la pâle copie d’une autre personne. Sans oublier que la force de chaque être humain réside dans  à sa capacité à résister à l’influence d’autrui. Autrement dit, par sa force à rester lui-même, malgré les épreuves de la vie.

FLT

 

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