Manifestation-sit-in-grève : Le régime face à la colère populaire

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Bamako: Les jeunes pleurent les morts de Gao et rappellent l'État au respect des libertés individuelles
Bamako: Les jeunes pleurent les morts de Gao et rappellent l'État au respect des libertés individuelles

Sale temps pour le régime du président Ibrahim Boubacar Keita. En effet, la semaine dernière, Gao, Bamako, Tombouctou et Kayes ont été les théâtres de manifestations. A Gao, la répression policière de la marche a fait des victimes.

Pour soutenir les jeunes de Gao, les associations de jeunesse se sont mobilisées à Bamako et Tombouctou. Au cours d’une marche le jeudi 14 juillet 2016, ces associations ont dénoncé la répression perpétrée par les forces de l’ordre à Gao. Le samedi dernier, la contestation a gagné Kayes où des manifestants  réclamaient la construction d’un second pont pour leur ville.

Au même moment, la tension monte au sein de la famille judiciaire, où le syndicat autonome de la magistrature  a déposé un préavis de grève pour les 29 et 30  juillet 2016.

Toutes ces manifestations traduisent l’état de déliquescence de la gouvernance actuelle. En effet, la situation d’ensemble du pays se dégrade à tous les niveaux. Et  les populations en subissent les conséquences dramatiques. Paupérisation généralisée, insécurité, crise financière…ce sont, entre autres, les maux qui rongent aujourd’hui les Maliens. D’où cette colère qui monte  dans toutes les grandes villes du pays. Mais, le régime en place opte pour la politique de l’autruche face à la situation désastreuse qui prévaut. Pour combien de temps encore ?

La Rédaction

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