Le domicile du Malien Mohamed Ben Najim a été saccagé par des manifestants de l’opposition guinéenne le 2 mai 2013. Plusieurs biens matériels ont été emportés s’ils n’ont pas tout simplement été détruits. La famille est dans l’attente d’éventuelles réparations après le constat fait par la police.
Les manifestations du jeudi 2 mai 2013 organisées par l’opposition guinéenne ont occasionné, entre autres, d’importants dégâts matériels dans neuf domiciles privés à Conakry. Dont celui du Malien Mohamed Ben Najim, consultant de son Etat installé dans la capitale depuis 1987. Arrivés nombreux chez Ben Najim d’abord vers 14 H 30, les manifestants ont récidivé vers 16 H pour s’attaquer, avec une violence inouïe, à la demeure sise au secteur 6 de Bellevue Marché à “Commandant-Ya” dans la commune de Dixinn.
Armés de coupe-coupe, de haches, de gourdins et de cailloux, ils n’ont épargné aucune partie de l’habitation. Ainsi, dans la maison principale, beaucoup de biens ont-ils été emportés : un téléviseur écran plat 42 pouces, deux téléviseurs analogiques 32 pouces et 21 pouces, un lecteur DVD, un décodeur, des chaises en plastique, tous les ustensiles de cuisine dont des fourneaux et même une marmite sur le feu ! Aussi, beaucoup d’autres biens ont été endommagés : tôles ondulées de la toiture, vitres des portes, des fenêtres et des armoires, battants du portail. De même que les dépendances de la maison – trois ateliers de couture et une boutique – et leur contenu.
Calvaire pour Mme Ben Najim
Les raisons de ce déchaînement inconsidéré qui intervient pour la 6e fois ? D’après Maïmouna Dioubaté, épouse de Mohamed Ben Najim, le calvaire de la famille a commencé dès le début de la campagne pour l’élection présidentielle qui a consacré l’avènement d’Alpha Condé au pouvoir en décembre 2010 et surtout après le second tour dudit scrutin. En tant que membre du Rpg-arc-en-ciel, elle distribuait régulièrement des tee-shirts, des casquettes et d’autres gadgets aux jeunes adhérents ou sympathisants du quartier. Ce qui n’était pas du goût de tous. Au moment de la première attaque du domicile, une pierre la blessa au pied gauche et une nécrose se forma aussitôt du fait de son diabète. Elle tomba alors malade à partir du 12 décembre 2010 et n’a plus jamais été guérie. A présent, malgré l’amputation de son pied survenue au Maroc en 2011 et ses nombreuses sollicitations, elle n’a reçu nulle aide de la part de l’Etat, du président Alpha Condé ou de son parti pour lesquels elle affirme n’avoir ménagé aucun effort en termes de sacrifices depuis la naissance de cette formation politique dont elle était, dit-elle, la troisième personne à avoir acquis la carte d’adhésion en 1992.
“Plus jamais ça !”
Ces raisons que confirme Mohamed Ben Najim, sont aussi fondées, d’après lui, sur le simple fait que son épouse, Maïmouna Dioubaté, à laquelle il est marié depuis son arrivée à Conakry, est Malinké. Et surtout parce que celle-ci, ancienne présidente des femmes de Guinée unie pour la renaissance (Gur), parti de l’actuelle ministre déléguée chargée des Guinéens de l’étranger, Rougui Barry, a intégré l’alliance Rpg-arc-en-ciel du président Condé. Mais aussi parce qu’elle a toujours tenu tête à l’opposition qui l’a constamment sollicitée. Selon les Ben Najim, les malfrats qui ont attaqué leur famille sont connus de tous : «C’est la sixième fois que cela nous arrive du fait de gens que nous reconnaissons : ce sont des membres de l’Union des forces démocratiques de Guinée (Ufdg), parti du chef de file de l’opposition, Cellou Dalein Diallo.»
Au moment de l’attaque, les membres de la famille et les amis présents – au nombre de cinq – n’ont eu leur salut que lorsque les jeunes de “Commandant-Ya” et du quartier Hafia voisin, venus très nombreux toutes ethnies confondues, leur ont volé au secours en jurant de ne plus accepter que des manifestants de l’opposition s’attaquent à un des leurs. «Pour l’instant, l’essentiel c’est que Dieu nous a sauvé la vie puisque certains manifestants hurlaient même vouloir brûler toute la maison avec de l’essence s’il y en avait», raconte Ben Najim. Qui remercie au passage le personnel de l’ambassade du Mali près la Guinée – le chargé d’affaires Kassoum Camara, le comptable Harouna Diakité, le chargé du protocole Ibrahima Kamissoko et le nouveau consul Makan Moïse Koné – qui s’est immédiatement dépêché sur les lieux pour constater le drame.
En attendant d’éventuels dédommagements, le procès-verbal de constat a été dressé par un inspecteur du commissariat de police de la commune de Dixinn. Les Ben Najim seront-ils remis dans leurs droits cette fois-ci ? Le temps nous le dira !
Correspondance particulière à Conakry
Ah l journal Le Matin, Correspondances particulières qui ne racontent les fait que plus d’un mois après!!
Bref, je troue que c’est triste que quelqu’un soit inquiété pour ses positionnements politiques.
Le gouvernements et les politicards doivent jouer leur rôle, soit ils sont leaders ou ils n’ont pas de contrôle sur leur partisans.
JE PENSE QUE LES GUINEENS NON PAS COMPRIS LA POLITIQUE C’EST PAS EN PALLIANTS LES MAISONS QUE LE DEVELOPPEMENT SURGIRAS MAIS EN TRAVAILLANS HONETTEMENT ET AVOIR DES AMBITIONS POUR L’AVENIR?AVEC SES RESERVES CHANTEES PAR MES AMIES GUINEENES QUE J’AIME BEAUCOUP JE PENSE QU’IL EST TEMPS D’ARRETEE ET D’AVOIR PEUX DE JALOUSIE DE SES PAYS FRONTALIERS
Il a intérêt à quitter ce pays voyou
il a plutot interet a prendre ses distances avec la politique, surtout quand on est dans un pays fragile comme la guinee.
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