Manif du 5 juin : l’Imam se dédie encore

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Selon une publication de la CMAS de l’Imam Mahmoud Dicko : ‘’le Gouverneur du district de Bamako dans les meilleures dispositions : il est d’accord avec la tenue du grand rassemblement du sursaut national’’. Pauvre Gouverneur ! Le Boyz band de Boubou a décrété à l’unanimité des conjurés présents à un conseil des ministres clandestin de manger son piment dans sa bouche.

 

Pourtant, le Conseil Supérieur de la Défense nationale, au cours de la session extraordinaire du 17 mars 2020, a pris les mesures importantes suivantes à compter du jeudi 19 mars 2020, dont ‘’l’interdiction jusqu’à nouvel ordre, des regroupements à caractère social, sportif, culturel et politique de plus de cinquante (50) personnes, sous réserve du respect des gestes-barrières. Il s’agit des mariages, des baptêmes, des funérailles’’.

‘’Par ailleurs, en ce qui concerne les rassemblements à caractère religieux, le gouvernement engagera incessamment des consultations avec les responsables du Haut Conseil Islamique, de la Ligue des Imams, des Églises Catholiques et Protestantes ainsi qu’avec d’autres autorités religieuses et cultuelles du Mali afin de convenir des mesures appropriées pour assurer la santé des fidèles’’.

Point besoin de faire de la divination : le vendredi 5 juin, les manifestants, qui répondront à l’appel de la Coordination des mouvements, associations et sympathisants de l’Imam Mahmoud Dicko (CMAS), du Front pour la sauvegarde de la démocratie (FSD), et du Mouvement Espoir Mali Koura (EMK), se compteront par centaines dans une projection pessimiste, sinon par milliers, en se référant à de précédentes mobilisations. Le Gouvernement, dans sa capitulation, fait porter au Gouverneur la responsabilité de transgresser cette mesure du Conseil Supérieur de la Défense nationale par le dépassement prévisible du nombre de 50 manifestants.

Le Gouverneur ne peut pas non plus user de subterfuges en alléguant le caractère religieux de la ‘’manifestation’’ sur lequel le Gouvernement lui-même est resté vague jusque-là. Avec le Mouvement EMK, le FSD et la CMAS ensemble, il s’agit d’une manifestation politico-religieue qu’on ne saurait soustraire à la rigueur des mesures de distanciation sociale.

Pendant que le Gouvernement rendait les armes, Mahmoud DICKO, de son côté, comme à son habitude, hisse le drapeau blanc sur Renouveau TV : ‘’je n’ai pas demandé la démission d’IBK’’. Un pied de nez à ses adeptes pithiatiques déterminés à faire de ce vendredi 5 juin, le jour du jugement dernier. Les communistes d’alliés de circonstance ne le savent peut-être pas ; mais les religieux embusqués dans la peau du politique savent que l’Apocalypse est aux entournures de ce ‘’rassemblement’’ dont on sait un peu plus depuis hier, de ‘’sursaut national’’. La palinodie des adeptes du très vénéré Cheickh se mesurait déjà à l’aune de la viscosité du genou pour se prosterner devant le Gouverneur (idolâtrie qui renvoie au paganisme), après le tintamarre médiatique, pour obtenir l’exeat, mieux la réédition des fidèles lieutenants brusquement placés devant leurs limites en matière de gouvernance d’État. Un obstacle, on le surmonte ou on le contourne. Ils ont préféré le contourner. Chacun se bat avec les armes qu’il a, et apparemment les jeunes ne sont pas des foudres de guerre politique.

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8 COMMENTAIRES

  1. Le problème est que si on se base sur ce qu’ils disent sur la religion avec cette mentalité on va en arabie saoudite c’est pas la même compréhension ok: Ils nous disent faut pardonner or eux même ils pardonne jamais : les religions sont en afrique bientôt 1000ans à par le retard sur tout je n vois pas l’avantage donc on s’enfonce de plus en plus la seul réponse qu’ils nous disent si t’es un musulman pour aller en paradis faut mourir en respectant certaines choses eux même ils s’en fou donc ils nous faut un candidat qui peut remettre en cause les relations si on veut s’en sortir

  2. Les ismalistes ne sont pas pires que nos pseudo démocrates au pouvoir. Des pseudos démocrates qui sont en réalité des mafieux qui ont cultivé la médiocrité et pillé le pays.
    Que reste t il du Mali… Peut être Bamako même pas….
    Les islamistes se revendiquent au moins de valeur leurs messages passent mieux auprès des populations. La corruption et la délinquance sont assumés au plus haut de l État et des élites.
    Pourquoi ne pas leur confier le pouvoir démocratiquement.
    Arrêtons de cultiver la peur inutilement.

  3. FAAROHW! LES AFRICAINS ET LES MALIENS SURTOUT SERAIENT AUTRES DE CARACTERE ET VIVRAIENT AUTREMENT, MEILLEURS SANS L ISLAM ET LE METISSAGE ARABE!

    Religion: une nouvelle lutte pour l’identité africaine

    John Sodiq Sanni

    Département de philosophie, Université de Stellenbosch. sodjohnsan@gmail.com

    ABSTRAIT

    En regardant la plupart des pays africains, on se rend compte que les imaginaires sociaux qui font de nous qui nous sommes, continuent d’être un problème dans chaque société. Elle est encore plus endémique lorsque nous pensons au rôle que la religion joue dans la détermination de qui nous sommes, ce que nous croyons et comment nous devons agir et réagir. Cet article cherche à examiner la nature de la religion et comment la religion au fil des ans a joué un rôle important dans l’identité africaine. Cet article propose que l’identité africaine a été menacée par la religion; qu’il est nécessaire de repenser notre conceptualisation de la religion et de s’éloigner de la compréhension de la religion comme base de l’identité. En effet, nos vies partagées doivent et doivent être la base de l’identité. En d’autres termes, les religions importées ont leur propre origine et cette origine ne peut être dissociée de la croyance inhérente aux religions. Il est nécessaire de libérer l’esprit de ses conditionnements qui donnent la priorité à la religion et peuvent donc servir à exclure d’autres sources d’identité dérivées d’histoires collectives et d’expériences collectives. L’illusion dans laquelle nous plonge la religion est souvent à l’origine des problèmes d’identité auxquels la plupart des sociétés africaines sont confrontées aujourd’hui. Une prise de conscience de cette illusion et une nouvelle compréhension de l’identité dérivée d’une expérience africaine partagée contribueront grandement à résoudre le problème de l’identité en Afrique.

    Mots-clés: identité; Matrice; conscience; Africain; dévaluer; religion

  4. IL FAUT MAITRISER L ISLAM AU MALI ET CECI DE MANIERE PERMANENTE!

  5. https://en.m.wikipedia.org/wiki/Kaffir_(racial_term)

    Kaffir (Afrikaans/Arabic: “kaffer”, /ˈkæfə/,[1] Sarnami: “kafri”[2]) is a racist slur used to refer to an individual of Nguni ancestry. In the form of cafri, it evolved during the pre-colonial period as an equivalent of “negro”. In Southern Africa, the term was later used to refer to the Bantu peoples. This designation came to be considered a pejorative by the mid-20th century.

    ……
    The term has its etymological roots in the Arabic word (Arabic: كافر kāfir) that is usually translated into English as “disbeliever” or “non-believer” to describe “one without religion” or by a Muslim to describe a non-Muslim.[8] The word is non-racial and applied to non-Muslims in general, and therefore in the past to non-Muslims who were encountered along the Swahili coast by Arab traders. The Portuguese who arrived on the East African coast in 1498, encountered the usage of the term by the coastal Arabs but less so by the Muslim Swahili who used the term Washenzi (meaning “uncivilized”) to describe the non-Islamic people of the African interior. The poet Camões used the plural form of the term (cafres) in the fifth canto of his 1572 poem Os Lusíadas. Variations of the word were used in English, Dutch, and, later, in Afrikaans, from the 17th century to the early 20th century as a general term for several different people of Southern Africa. In Portuguese, French and Spanish, the equivalent cafre was used.

    Kafri, kafir, kapir……kapir, cabir, Kabil… Symbol kabil SYMBOLE DOGON!

  6. QUAND IL VENAIT LE MALI ETAIT A TERRE! JE NE LE DEFENDSRAI PAS!
    QUAND IL VENAIT NOUS ETIONS EFFRAYES! JE NE LE DEFENDS PAS!
    QUAND IL VENAIT LES MALIENS NE CHANTAIENT PLUS! SANS VANTER!
    QUAND IL VENAIT LE MALI S ARRETAIT A SEVARE!JE ME SOUVIENS!
    QUAND IL VENAIT NOUS AVONS PROMI L EPAULER!NOUS PARASITONS!
    IL A DIT VOUS M AVEZ MONTE SUR L ARBRE! SOUTENEZ-VOUS IBK?
    QUAND MEME EN FAMILLE LA TRAHISION VIENT! APRES LE PARASITISME!
    L ISLAM QUE IBK DEFEND IDIOTEMNT, CET ISLAM LE BOUFFERA!
    L ISLAM A DETRUI TOUTES LES FORMATIONS SOCIO-POLITIQUES, MAINTENANT ECONOMIQUES, IL BOUFFERA LE MALI!
    NOUS PRIONS DEJA, CE QU IL FAUT C EST LA CHARIA POUR FINIR LA COLONISATION ADMINISTRATIVE ET JUDICIAIRE, LEGALE!
    😂L’ ISLAM REALISE LA GRANDE ARABIE CHIE-OUDITE 😂

    • Mon frère on c connaît pas mais je partage c k tu dit et en plus c mon avis si on pouvait mettre en pose toute ses religions pendant 70 ans ou plus mettons nous au tour de table voyons l’avenir ensemble. Dicko v c comparé de haidara c une manière pour lui de se faire entendre sauf k c kil ses pas c k les maliens sans moque de lui

  7. Cette marche ce sont les funerailles du regime dictatorial de Boua le ventru IBK, et puis c’est possible quand les Mosquees sont restees ouvertes et surtout qu’a Chicago, Washington DC, Atlanta, Minneapolis, Londres, Amsterdam, la Hayes, Rotterdam, etc nous voyons que malgre le couvre feu et les interdictions de rassemblement a cause de COVID19, les gens en milliers sont dans la rue et marchent pour demander justice, egalite et respect des droits humains comme les Maliens vont le faire demain pour dire NON a la corruption, NON a la gabegie, NON a la surfacturation, NON au nepotisme et NON a la dictature.

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