Mandats d’arrêt international, mandats de dépôt, poursuites judiciaires : Agir au nom de la Réconciliation nationale et du pardon !

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Si Alpha, ATT, Dioncounda et IBK ont montré l’exemple, pourquoi pas Assimi ?

Le fait ne plaira pas à tout le monde. C’est certain. Mais l’expérience ne serait pas inédite dans l’histoire politique récente du Mali. Le président Alpha Oumar Konaré l’a fait en élargissant le général Moussa Traoré. Son successeur, Amadou Toumani Touré a innové avec son consensus politique. Le président Ibrahim Boubacar Kéita n’y a pas dérogé en ramenant de son exil son frère ATT, jadis “poursuivi pour haute trahison”. Le président de la Transition, Pr. Dioncounda Traoré a pardonné à tous ses agresseurs en 2012. Etc. etc. Le fait ? Oui : au nom de la réconciliation nationale et du pardon, faire table rase sur certaines rancunes et rancœurs politiques afin que l’union sacrée prévale. Aujourd’hui, beaucoup d’hommes politiques, de hauts cadres, opérateurs économiques et hommes d’affaires maliens sont hors du pays, pour divers motifs politico-judiciaires ; d’autres sont en prison, sans oublier ceux sur la tête de qui pend l’épée de Damoclès. Si Alpha Oumar Konaré, Amadou Toumani Touré, Dioncounda Traoré et Ibrahim Boubacar Kéita ont montré l’exemple, au nom de la réconciliation, pourquoi pas Assimi Goïta ? Nous posons le débat !

Telle que définie par le dictionnaire Larousse, la réconciliation nationale est un “processus d’acceptation et de déculpabilisation dans l’opinion publique d’une nation, après un épisode honteux de l’histoire récente du pays. La démarche de réconciliation nationale vise, d’une part, à permettre aux victimes de s’exprimer publiquement, et, d’autre part, à inviter les auteurs d’exactions à reconnaître leurs actes”.

Au Mali, cela est acté par la création d’une Commission vérité, justice et réconciliation qui est à pied d’œuvre pour panser les plaies engendrées par et après les événements de mars 2012.

Mais, dans le cas d’espèce, il s’agit de la réconciliation nationale “made in Mali” qui consiste pour les plus hautes autorités à faire de la compromission ou un effort de sacrifice hors du cadre légal pour aboutir à l’unité nationale et à la cohésion sociale, gage de stabilité politique. Car, un régime démocratique n’existe, ou tout au moins ne peut exercer librement, que quand ces trois éléments sont réunis.

Il se trouve aujourd’hui que le peuple malien a besoin de cette union sacrée afin que le Mali redevienne ce qu’il fut hier et ce qu’il n’aurait jamais dû cesser d’être. Les autorités actuelles en ont encore plus besoin pour réussir la Transition ; une Transition qui, si elle échoue, le Mali pourrait plonger, voire disparaître du concert des nations en devenir.

Par contre, si elle est menée jusqu’au bout à la satisfaction générale, le Mali émergera. C’est dire que la balle est dans le camp du colonel Assimi Goïta et de ses compagnons d’arme colonel Malick Diaw, colonel Modibo Koné, colonel Sadio Camara et colonel-major Ismaël Wagué.

Quel sacrifice doivent-ils consentir ? Faire un pas pour le retour au bercail de tous ces exilés politiques et pour la diligence des dossiers des prisonniers.

Parce que, depuis la mise en place du deuxième gouvernement de Transition, en juin 2021, plusieurs personnalités de l’ancien régime ont des soucis, certes justifiés, et ne sont pas libres. Ils ont pour noms, entre autres, Moussa Diawara (ancien directeur général de la Sécurité d’Etat), Karim Kéita (fils d’IBK, ancien député), Boubou Cissé (ancien Premier ministre et ex-ministre de l’Economie et des Finances), Soumeylou Boubèye Maïga (ancien Premier ministre et ex-ministre de la Défense), Mme Bouaré Fily Sissoko (ancienne ministre de l’Economie et des Finances), Tiéman Hubert Coulibaly (ex-ministre de la Défense), Mamadou Diarra dit Igor (ancien ministre de l’Economie et des Finances), Babaly Bah (ex-patron de la Banque malienne de solidarité/BMS-SA), Oumar Mariko (président du parti Sadi), ainsi que Mohamed Kagnassi, Amadou Kouma, Nouhoum Kouma,  Soumaïla Diaby et Mamadou Lamine Diakité.

Les faits pour lesquels toutes ces personnalités sont inquiétées sont légaux et justifiés, selon la justice et ne sauraient être assimilés à nulle chasse aux sorcières parce qu’ils rentrent dans le cadre de la lutte contre la corruption et de la préservation de la sécurité intérieure du pays. D’ailleurs, il nous paraît utile de revenir sur certains de ces actes posés par le gouvernement, dans l’ordre chronologique.

Tout a commencé moins d’un mois après la mise en place du gouvernement Choguel (le 11 juin 2021) : le lundi 5 juillet 2021, Karim Kéita, ancien député élu en Commune II du district de Bamako et fils aîné de l’ancien président Ibrahim Boubacar Kéita, fait l’objet d’un mandat d’arrêt international dans le cadre d’une enquête sur la disparition du journaliste le 29 janvier 2016.

Interpol, l’organisme international de coopération policière basé à Lyon (France), a émis une “notice rouge” à la demande du doyen des juges d’instructions du Tribunal de la Commune IV de Bamako, Sidi Abdine Maïga. Celui-ci veut entendre Karim dans le cadre de l’instruction en cours sur la disparition mystérieuse de Birama Touré. Il est réfugié en Côte d’Ivoire, à Assinie, station balnéaire huppée sur les bords de l’océan Atlantique, à 90 km d’Abidjan.

Dans la même affaire, le jeudi 29 juillet 2021, Moussa Diawara, l’ex-chef des services de renseignements sous le président  Ibrahim Boubacar Kéïta, a été arrêté et inculpé pour “complicité de séquestration et d’enlèvement”. Il est toujours écroué au Camp 1 de la gendarmerie de Bamako.

Le 2 août, c’était au tour d’Adama Sangaré, le maire de Bamako, d’être acheminé en prison sur ordre du procureur de la République près le Tribunal de grande instance de la Commune III du district de Bamako, chargé du Pôle économique et financier de Bamako. Le 25 novembre 2021, il est mis en liberté.

Le jeudi 26 août 2021, l’ancien Premier ministre malien Soumeylou Boubèye Maïga, également ancien ministre de la Défense et Mme Bouaré Fily Sissoko ancienne ministre de l’Economie et des Finances, ont été placés sous mandat de dépôt par la chambre d’accusation de la Cour suprême. Ils sont soupçonnés d’être impliqués dans les dossiers de l’achat de l’avion présidentiel et d’équipements militaires.

En effet, en 2013-2014, le Vérificateur général avait noté, dans son rapport, la disparition de plus de 153 milliards de F CFA (274 millions de dollars) et la dilapidation de plus de 20 milliards de F CFA (36 millions de dollars) dans l’achat de l’aéronef présidentiel et des équipements militaires.

Des audits de la Cour suprême et du Bureau du Vérificateur général ont été menés et rendus publics à la demande du Fonds monétaire international (FMI). Les rapports d’enquête officiels ont établi des surfacturations de 40 milliards CFA (72 millions de dollars).

Pourtant, “le 23 novembre 2018, Mahamadou B. Diawara, ancien procureur de la République près le Tribunal de grande instance de la Commune III du district de Bamako avait classé sans suite l’affaire de vérification de conformité et de performance de l’acquisition d’un aéronef et de fourniture aux Forces armées maliennes”, à travers un avis.

Coup de théâtre : le 25 août 2021, le procureur général de la Cour suprême, Mamoudou Timbo, a apporté des éclaircissements sur les antennes de la télévision nationale et affirmé que l’enquête s’est poursuivie.

“Si on reste comme ça, non seulement l’opinion publique ne comprendra pas cette attitude d’attentisme de notre part, mais encore les faits seront prescrits. Au bout des 10 ans, on ne peut plus reprocher quoi que soit. Or il n’y a rien de plus dangereux pour une République que l’impunité”, avait dit le procureur Mamoudou Timbo.

Le lendemain, SBM est interpellé, plus tard écroué à la Maison centrale d’arrêt de Bamako, puis transféré à la Polyclinique Pasteur où il meurt (en détention) le lundi 21 mars 2022. Quant à Mme Bouaré Fily Sissoko, elle a été inculpée pour malversation financière, selon la Chambre d’accusation. Elle séjourne toujours à la prison pour femmes de Bollé, à Bamako.

Le jeudi 23 septembre 2022, l’ancien ministre de la Communication, Mahamadou Camara (directeur de publication de Journal du Mali), a été placé sous mandat de dépôt dans l’affaire des contrats d’équipements militaires.

Directeur de cabinet du président Ibrahim Boubacar Kéita à l’époque des faits, avec rang de ministre, il est accusé de “favoritisme, faux en écriture, usage de faux et complicité d’atteinte aux biens publics par usage de faux”.

Le jeudi 16 mars 2023, le procureur général de la Cour suprême du Mali informe l’opinion de sa mise en liberté dans un communiqué. “Monsieur Mahamadou Camara bénéficie de la mise en liberté, pour avoir acquitté l’intégralité des 500 millions de F CFA en terme de sûreté constitué sur chacun des 10 titres fonciers entre les mains de Monsieur le directeur national du cadastre”, indique le communiqué. Qui précise que Mme Bouaré Fily Sissoko “reste dans la position de détenue provisoire pour n’avoir pas, à ce jour encore, acquitté la caution de 500 millions de F CFA à laquelle est subordonnée sa mise en liberté”.

“Il reste entendu que l’information judiciaire ouverte contre les personnes ci-dessus dénommées suit son cours dans le strict respect des principes directeurs du procès pénal, notamment ceux de la présomption d’innocence ainsi que du respect des droits de la défense”, poursuit le communiqué.

Fin juillet 2022, le procureur général près la Cour suprême annonce avoir lancé depuis le 25 juillet un mandat d’arrêt international contre Boubou Cissé, ancien Premier ministre et ex-ministre de l’Economie et des Finances, Tiéman Hubert Coulibaly ex-ministre de la Défense nationale, Mamadou Diarra dit Igor, ancien ministre de l’Economie et des Finances et Babaly Bah ex-patron de la Banque malienne de solidarité (BMS-SA).

“Suite à l’ouverture par la chambre d’instruction de la Cour suprême du Mali d’une information judiciaire sur les faits qualifiés de crime de faux et usage de faux, d’atteinte aux biens publics et de complicité de ces infractions, faits liés à l’affaire du marché public dit Paramount, lequel marché public s’inscrit dans la mise en œuvre de la Loi d’orientation et de programmation pour la sécurité intérieure, un mandat d’arrêt international daté du 25 juillet 2022 a été lancé respectivement contre ces personnalités”, écrit Mamoudou Timbo, procureur général.

Boubou Cissé est en fuite en Côte d’Ivoire depuis décembre 2021, mais il serait actuellement au Niger. Il avait été accusé de vouloir déstabiliser la Transition.

Tièman Hubert Coulibaly s’était réfugié dans un autre pays après avoir été soupçonné dans le cadre de la Loi d’orientation et de programmation militaire, mais il est installé actuellement en Côte d’Ivoire.

Des mandats d’arrêt sont émis à l’encontre d’autres personnes comme Sidi Mohamed Kagnassi, Amadou Kouma, Nouhoum Kouma, Soumaïla Diaby et Mamadou Lamine Diakité.

Le 2 avril 2022, à l’issue du débat sur le bilan du Mouvement démocratique organisé par le parti Adéma/PASJ où il a fait une intervention, Dr. Oumar Mariko, président du parti Solidarité africaine pour la démocratie et l’indépendance (Sadi), entre en clandestinité avant de sortir du pays. Il réside en Côte d’Ivoire, selon certaines sources.

Autre cas que beaucoup de Maliens n’arrivent à pas comprendre et à digérer, c’est l’ancien ministre des Affaires religieuses et du Culte, Thierno Hass Diallo placé sous mandat de dépôt par le procureur général près la Cour suprême, un 31 décembre 2021, suite à un rapport de l’Office central de lutte contre l’enrichissement illicite (Oclei). Il est reproché à cet homme intègre et loyal, qui a servi son pays avec loyauté et dévouement, d’avoir des biens d’une valeur de 300 millions F CFA. Au moment où il a toujours été considéré comme l’un des meilleurs ministres pendant plusieurs années avec peu de budget. En d’autres termes, il dirigeait le département le plus pauvre. Et pourtant les ministres qui avaient le plus gros budget ne sont jamais inquiétés.

Après 8 mois de détention à la prison centrale de Bamako, malgré son état, Thierno Hass a finalement bénéficié d’une mise en liberté provisoire, dans la journée du mercredi 17 août 2022. Aujourd’hui, on peut dire sans risque de se tromper que cet homme peut bel et bien apporter sa contribution à la refondation tant souhaitée par les autorités de la Transition.

Après ce tour d’horizon et après avoir cerné les motifs des poursuites, gageons que, qu’elles soient en exil ou en prison, ces différentes personnalités méritent un clin d’œil de la part des plus hautes autorités du pays, au nom de la Réconciliation nationale et du pardon. L’un des avantages serait d’éviter les fissures entre des entités de l’administration, à l’image de ce malaise créé par la réponse de l’Association malienne des procureurs et poursuivants (AMPP) à la lettre de sollicitation de Mme Bouaré Fily Sissoko.

En effet, toujours incarcérée à Bollé parce qu’incapable de réunir le montant de 500 000 000 FCFA réclamé comme caution, Mme Bouaré, dans une lettre en date du 5 janvier 2023, a sollicité l’Association malienne des procureurs et poursuivants (AMPP). Le 23 janvier 2023, l’AMPP, sous la signature de son président, le très controversé Cheick Mohamed Chérif Koné répond à Fily.

“La gestion faite de votre dossier… a fini par conduire la Cour suprême dans une impasse, voire une crise sans précédent.

S’il en est ainsi, c’est parce que le bon vouloir des seuls premiers responsables de l’institution judiciaire a prévalu sur le droit, quand bien même que les dispositions constitutionnelles et légales ne souffrent d’aucune ambiguïté. L’esprit d’indépendance, le sens de responsabilité et la loyauté desdits responsables envers les autorités de la Transition, auraient suffi d’éviter le discrédit actuel dont la magistrature entière du pays est l’objet.

Madame, chère sœur, les traitements discriminatoires et dégradants dont vous souffrez encore des conséquences, violent votre droit à la présomption d’innocence, votre droit d’être jugée dans un délai raisonnable, ainsi que votre droit au privilège de juridiction. Proscrits par tous les instruments internationaux et universels relatifs aux droits de l’Homme, ils sont prohibés et punis comme tels par le Mali qui a souscrit aux dits instruments.

Notre Association qui partage l’objectivité et le bien-fondé de la décision de classement sans suite des dossiers d’achat de l’avion présidentiel et des équipements militaires, a été scandalisée par ce montage judiciaire dirigé contre vous et d’autres personnalités aussi respectables.

… Nous avons alerté le président de la transition, dès le début de votre détention illégale et arbitraire, à l’effet de mettre fin à des souffrances injustifiées et d’éviter à la Cour suprême une crise dont nul ne saurait mesurer les conséquences. La correspondance n’ayant pas eu de réponse, nous avons dénoncé au procureur compétent, les actes constitutifs du crime de forfaiture imputable aux premiers responsables de la Cour suprême. Les hostilités de ceux-ci, destinées à nous faire fléchir, ont plutôt renforcé notre conviction, que c’est quand l’arbitraire judiciaire met en péril l’Etat de droit et les droits fondamentaux de la personne, qu’une association comme la nôtre, se doit d’être plus active et vigilante. Ainsi, la communauté internationale… est suffisamment imprégnée des circonstances de votre arrestation, … jusqu’aux détails sur le dysfonctionnement organisé de la Cour suprême dans le triste dessein de vous maintenir, le plus longtemps possible en détention.

Madame le Ministre,… le rapport jamais remis en cause de la Section des comptes de la Cour suprême ainsi que les décisions de la justice française et de la Section administrative de la Cour suprême, ont tous convergé en l’absence de détournement de deniers publics, à l’occasion de l’achat de l’avion présidentiel et des équipements militaires… La gestion calamiteuse inédite de votre dossier ainsi que le traitement discriminatoire et dégradant dont vous êtes l’objet, ne sont assis que sur des actes de forfaiture caractérisée. Même si des premiers magistrats de la Cour suprême en sont les auteurs, la forfaiture reste un crime prévu et puni par l’article 75 du Code pénal”, peut-on lire dans ce sulfureux communiqué dans lequel, vous aurez constaté que les mots et expressions que nous avons mis en gras dénotent des divergences de vue au sein de notre justice à propos des dossiers de la lutte contre la corruption et la délinquance financière.

La chute du communiqué est encore plus inquiétante : “Au vu de l’évidence des accusations, le président de la transition, dans son message, à la nation à l’occasion de la fête nationale d’indépendance, avait visiblement désapprouvé les excès et dérives judiciaires ayant suscité, l’indignation de la communauté internationale. Il s’engageait ‘au respect strict des principes sacrosaints des règles de la procédure judiciaire dans la conduite de la lutte contre la corruption et le détournement des deniers publics’. Soumeylou Boubèye Maïga, un de vos codétenus a perdu la vie dans des circonstances troublantes, des suites de mauvais traitements”.

L’autre avantage du modèle de Réconciliation nationale que nous prônons dans cet écrit, c’est de créer l’union sacrée entre tous les Maliens, d’asseoir l’unité nationale et, surtout, de pacifier le climat politique et social, en eschant que la Transition sera sanctionnée par l’organisation d’élections libres, transparentes, crédibles et apaisées.

Justement, à ces élections, doivent prendre part les Maliens de tous bords, de l’intérieur comme de l’extérieur. Nul citoyen ne devrait faire l’objet d’exclusion de quelle que nature que ce soit sous peine de courir le risque d’afficher un faible taux de participation ou de vivre carrément des contestations électorales et/ou postélectorales. Un scénario que cette Transition est censée faire éviter au peuple malien.

A titre d’exemple, si un homme politique, chef de parti, à l’image de Tièman Hubert Coulibaly ou Oumar Mariko, est exclu de la prochaine présidentielle (pour quel que motif que ce soit), ce sont des milliers de Maliens qui seraient privés du droit du vote (le taux de participation) et autant de Maliens frustrés (les remous sociaux).

Si le nombre d’exclus s’étend à une demi-douzaine de candidats potentiels, faites les calculs ! Alors, au nom de la Réconciliation nationale et du pardon, tous les sacrifices et compromis voire compromissions sont permis, y compris agir au mépris de la légalité.

Et Assimi n’en sera pas le précurseur au Mali. Loin s’en faut.

En graciant le prisonnier Moussa Traoré en 2002, Alpha Oumar Konaré a permis la tenue d’élections crédibles qui ont abouti à l’avènement du président ATT avec la participation effective du MPR de Choguel Kokalla Maïga (qui revendique justement l’héritage du général Moussa Traoré). Au nom de la Réconciliation nationale et du pardon !

En 2002, ATT est venue avec sa méthode de consensus politique qui a consisté à impliquer dans la gestion du pouvoir toutes les sensibilités, y compris ses adversaires politiques. Au nom de la Réconciliation nationale et du pardon !

En 2012, le président de la Transition Pr. Dioncounda Traoré été lâchement agressé dans son bureau et laissé pour mort. Après deux mois de traitement à Paris, en France, il est rentré et a déclaré avoir pardonné à tous ceux qui l’ont “tabassé”. La Transition a continué et s’est achevée avec le plébiscite d’IBK au 2e tour, l’élection la plus réussie de l’histoire du Mali. Au nom de la Réconciliation nationale et du pardon !

Le président IBK, après avoir lancé un mandat d’arrêt contre ATT “pour haute trahison”, s’est ravisé en suscitant et en accordant son retour au pays, au nom de la Réconciliation nationale et du pardon.

Le même IBK a libéré le général Amadou Haya Sanogo et consorts, accusés de faits graves. Au nom de la Réconciliation nationale et du pardon !

Alors, il ne reste pour Assimi Goïta qu’à suivre le mouvement. Au nom de la Réconciliation nationale et du pardon !

 El Hadj A.B. HAIDARA

 

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27 COMMENTAIRES

  1. Hé hé hé !
    ASSIMI,continue sur le chemin de l’honneur et de la dignité,le peuple te suit ,laissez les maîtres chanteurs qui n’ont rien appris de l’histoire ressente de notre pays .
    Traquez les dans les plus petits coins du pays pour qu’ils payent leur forfaiture.
    Le pays est tombé trop bas à cause des actes posés par les apatrides et les ennemis du peuple.
    Croisez le fer avec eux pour rendre justice au peuple meurtri et humilié pendant ces périodes sombres de notre histoire commune.
    Le mali à besoin de la responsabilité et de la dignité,l’espace entre le dire et le faire.
    Battez vous pour le Mali et son honneur mais pas pour les clichés.
    ATTENTION le peuple vous surveille.

  2. Grâce au laxisme de nos pseudo-leaders islamisés-idiotisés ,des islamistes ,au nom de l islam tuaient nos populations, et Baba Haidarat comme tous les rats disaient amen
    PLUS DE PARDON AUX HYPOCRITES EGOISTES MENTEURS ISLAMISÉS AGISSAT CONTRE LES SIENS, PLUS JAMAIS DE PARDON,PAR LA JUSTICE,PAR LE PEUPLE.

  3. L’auteur de cet article, est un vrai hypocrite escroc.
    Que la réconciliation aille au diable et tous ceux qui ont sauvagement détourné les biens publics soient traduits devant la justice.

  4. ….. Telle que définie par le dictionnaire Larousse….et que dit le Kremlin ?
    Ici c’est plutôt la voix des russes qui prévaut en principe !!!!
    Vive le monde multipolaire …..blabla…..blablabla…. etcccccc

  5. ATT ETAIT LE CHANTRE DU PARDON ET DE LA RECONCILIATION, “DUN NOUVEAU DEPART ” (10 ANNEES DONNEES AUX PARTIS POLITIQUES AVEC DES MILLIARDS D’AIDE PUBLIQUES A L’APPUI, POUR SE FORMER ET FORMER LE CITOYEN MALIEN) QU’A EN T-ON FAIT? PAR AILLEURS CEUX QUI SONT EN FUITE ET QUI ONT DES CHOSES A SE REPROCHER NE PEUVENT RIEN APPORTER DE PLUS AU MALI D’AUJOURD’HUI, A PLUS FORTE RAISON CELUI DE DEMAIN. ET A NOTRE ENTENDEMENT, C’EST LE MALI DE DEMAIN QU’ON EST ENTRAIN DE CONSTRUIRE.
    SI ON EN AIT ARRIVE LA AUJOURD’HUI, C’EST QUE NI LA METHODE ATT, DE DIONCOUNDA, IBK , AYA ECT. N’ONT RIEN SERVI. ALORS VIVEMENT LA METHODE JERRY RAWLINGS, SANKARA…

    • ALORS VIVEMENT LA METHODE JERRY RAWLINGS, SANKARA… merci pour la conclusion et la reflection, tres appréciées!

  6. On parle de réconciliation quand il y a conflit.
    LES TENANTS ACTUELS DU POUVOIR SONT EN CONFLIT AVEC ACTEUR POLITIQUE?
    SOUMEYLOU BOUBEYE MAIGA qu’on a assassiné soutenait la transition quand il a été emprisonné.
    S’il devrait avoir réconciliation ,c’est entre les COLONELS et MACRON.
    C’est lui seul qui a manifesté sa haine et à juste titre envers les COLONELS.
    TOUTE LA CLASSE POLITIQUE SOUTIENT, SANS EXCEPTION, LA TRANSITION,MÊME CEUX QUI SONT À L’EXTÉRIEUR.
    S’il n’y a pas conflit,on ne peut pas parler de réconciliation!!!
    Par contre, on assiste à un HARCÈLEMENT DE CERTAINS ÉLÉMENTS DE LA SCÈNE POLITIQUE DEPUIS QUE CHOGUEL MAIGA EST À LA PRIMATURE OU DEPUIS QUE ASSIMI EST PRÉSIDENT DE LA TRANSITION.
    La justice est manipulée pour mettre les adversaires politiques en prison.
    La comparaison avec le cas de MOUSSA TRAORÉ est farfelue.
    Lui et ses camarades ont été jugés rapidement en est temps raisonnable pour la justice.
    Deux jugements,crime de sang et crime économique,ont été faits entre 1991 et 1993.
    Certains, le plus grand nombre,ont été acquittés,d’autres, un nombre restreint,ont été condamnés.
    Il ont fait la prison pendant plus d’une décennie avant d’être graciés par le président sortant après deux quinquennats.
    SOUMEYLOU BOUBEYE MAIGA et Mme BOIRE FILY SISSOKO ont demandé que la justice soit faite comme l’ont connu MOUSSA TRAORÉ et ses camarades.
    Au lieu de la justice,ils sont harcelés,condamnés sans être jugés.
    Des camarades de MOUSSA TRAORÉ ont été acquittés et certains ont occupé après de hautes fonctions.
    SOUMEYLOU BOUBEYE MAIGA serait certainement acquitté et poursuivre sa vie politique.
    Interpellé une personne ne veut pas dire qu’il est coupable.
    NOS COLONELS PENSENT QUE TOUS CEUX QUI PRÔNENT UNE ORGANISATION RAPIDE DES ÉLECTIONS SONT CONTRE EUX.
    Des dossiers sont fabriqués,non pas pour les juger,mais pour les faire taire.
    CEUX QUI SONT À L’EXTÉRIEUR DU PAYS ONT EU RAISON DE PARTIR DÈS LORS QU’UN PRÉSUMÉ INNONCENT EST MORT EN PRISON.
    Avec les COLONELS l’emprisonnement n’est pas une exception,mais une règle intangible.
    Dès qu’on manifeste une opposition aux souhaits exprimés par les COLONELS de confisquer le pouvoir, on est mis en prison.
    Au lieu de RÉCONCILIATION,il faut plutôt un changement d’attitude des COLONELS,si on veut aider ce pays à se stabiliser.
    Ça commence nécessairement par chasser CHOGUEL MAIGA de la primature.
    Il est celui qui a favorisé le harcèlement des hommes publics en se servant des procureurs dociles.
    Son départ va donner un nouvel élan à la transition.
    NI ALPHA OUMAR KONARE,NI ATT, NI DIONCOUNDA TRAORÉ encore moins IBK n’ont harcelé les hommes politiques par le truchement du procureur.
    ALPHA OUMAR KONARE A DIT PUBLIQUEMENT INSULTER MOI,MAIS N’INSULTER PAS LE MALI!!!
    Le procureur ne représente pas la justice mais le gouvernement.
    Donc quand il met quelqu’un en prison, il ne fait pas justice mais exécute un ordre.
    ON PEUT ÊTRE JUGÉ ET CONDAMNÉ PENDANT QU’ON EST LIBRE OU QU’ON OCCUPE UNE FONCTION IMPORTANTE.
    Les exemples foisonnent dans les grandes démocraties.
    On donne l’assurance à BOUBOU CISSÉ et autres anciens ministres d’IBK qu’ils ne seront en prison que s’ils sont condamnés, ils vont rentrer.
    AU NOM DE LA RÉCONCILIATION ET DU PARDON,ils doivent être jugés des faits qui leurs sont reprochés.
    S’ils sont condamnés,ils doivent exécuter leurs sentenses facilitant la réconciliation.
    MOUSSA TRAORÉ a été gracié.
    Ce qui signifie qu’il a été jugé et condamné!!!
    ATT n’a accepté de rentrer après qu’on ait traité son dossier par la haute cour de justice qui a rejeté les faits qui lui sont reprochés .
    Donc il a été jugé et acquitté!!!
    Le cas de DIONCOUNDA TRAORÉ et celui de AMADOU AYA SANOGO correspondent aux cas des séparatistes qui n’ont pas été jugés des assassinats de nos soldats et hauts fonctionnaires.
    Ça veut dire qu’il faut envisager que les faits se répètent du fait de L’IMPUNITÉ CONSTATÉE!!!
    L’assassinat de SOUMEYLOU BOUBEYE MAIGA a été possible au constat de L’IMPUNITÉ des cas MODIBO KEITA,ABDOUL KARIM CAMARA DIT CABRAL, et les BERETS ROUGES.
    ASSIMI GOITA peut rassembler la classe politique par un simple choix politique c’est à dire nommer un chef de gouvernement neutre chargé de former un gouvernement inclusif.
    Il n’a pas besoin de réconcilier puisque la transition est reconnue par toute la classe politique.
    Par contre,il lui est demandé de faciliter le jugement des hommes publics accusés sans qu’ils ne soient harcelés par le procureur comme ça l’est actuellement.

    • C’est quand Soumeylou Boubeye Maiga s’est prononcé contre la prolongation de la Transition qu’il a été arrêté, dans la même semaine.
      Quant aux rapports entre Macron et les colonels, cela ne nous regardent pas. Macron a été élu par son peuple, les colonels, pas. Il n’y a donc pas de comparaison entre les deux, du moins, c’est comparer un éléphant (Macron), à de petits lièvres de rien du tout, qui gesticulent à longueur de journées, avec leurs vidéomans, pour cacher leur incurie sous de prétendues actions hostiles de la France

  7. Merci Coulibaly, merci Tres fache, merci Observateur, merci Lastus, merci Kankan, merci mokho, et merci les PERSECUTES pour votre amour pour le Mali, la justice, la vertu, l’honneur, la dignité et la verite. Jamais nous n’allons suivre le chemin des corrompus, des voleurs du trésor public Malien et nepotistes comme ALPHA, ATT, DIONCOUNDA ou Boua le ventru IBK, ceux-ci meme qui ont pratiquement détruits le Mali et nous ont mis dans le gouffre a cause de leur incompetence, médiocrité et manque d’amour pour le Mali.

  8. Pauvre HAIDARA, les présidents que vous citiez comme les grands précurseurs du pardon sont les véritables fossoyeurs de ce pays. Si c’est ces exemples que vous magnifiez pour garantir l’avenir de ce pays, nous dirons sans équivoque que vous n’aimiez pas ce pays et si Assimi va dans ce sens, nous vous pouvons dire que c’est fini pour le Mali car la malédiction d’Allah le tout puissant s’abattra sur ces dirigeants qui sont aux commandes de notre appareil d’état aujourd’hui. Ne vous mépreniez pas, ces dirigeants que vous citez en exemples dans votre article de ce jour sont déjà maudits par le tout puissant et vous verrez comment le courroux du tout puissant les frappera encore et encore jusqu’à l’extinction totale de leurs générations. Personne n’a le droit de se moquer d’un peuple comme celui du Mali, un brave et magnifique peuple qui ne sait ni mentir, ni tricher, ni voler, il ne fait que travailler sincèrement et honnêtement et gagner son pain quotidien à la sueur de son front, qui que ce soit qui se jouera des labeurs de ce peuple, sera sévèrement puni par Allah soubaha tala. Vous HAIDARA et vos acolytes qui se soucient plutôt du pardon du président Assimi à ces voleurs, aurons sur leur chemin le courroux du grand Allah, très bientôt ; l’impunité c’est chez nous les hommes ici-bas, mais chez Allah le tout puissant tous voles, toutes tricheries, tous mensonges serons sans équivoque punis à juste titre sans la moindre remise comme cela se fait dans la justice des hommes ici-bas.
    Notre pays est le champion de l’impunité, ainsi les crimes plus abominables sont les pertes et profit, mais les simples citoyens qui font des simples délits restent éternellement en prison ; les prisons sont pleines des cas qui ne méritent pas d’être punis si ce n’est pas le Mali.
    Les cas maliens ressemblent à ces passages des « animaux malades de la peste de jean de la Fontaine qui disait ceci « L’Ane vint à son tour et dit : J’ai souvenance
    Qu’en un pré de Moines passant,
    La faim, l’occasion, l’herbe tendre, et je pense
    Quelque diable aussi me poussant,
    Je tondis de ce pré la largeur de ma langue.
    Je n’en avais nul droit, puisqu’il faut parler net.
    A ces mots on cria haro sur le baudet.
    Un Loup quelque peu clerc prouva par sa harangue
    Qu’il fallait dévouer ce maudit animal,
    Ce pelé, ce galeux, d’où venait tout leur mal.
    Sa peccadille fut jugée un cas pendable.
    Manger l’herbe d’autrui ! quel crime abominable !
    Rien que la mort n’était capable
    D’expier son forfait : on le lui fit bien voir.
    Selon que vous serez puissant ou misérable,
    Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir. » Fin de citation.
    Prions afin que nos dirigeants aient de bonnes pensées au cours de leur gestion du pays. Prions en ces termes :
    FATHIA= l’ouverture ou le prologue
    Au nom de dieu, clément et miséricordieux,
    1/ Louange à Dieu, Seigneur des créatures,
    2/ Le très clément, le miséricordieux,
    3/ Maître du jour de la rétribution,
    4/ C’est toi que nous adorons, et c’est toi dont nous implorons, le secours,
    5/ Guide-nous dans le droit chemin,
    6/ Non le chemin de ceux qui ont encouru ta colère, non plus le chemin des égarés. Amen.
    AL-‘IKHLAS = La foi Pure et Exclusive; Sourate 112, 4 versets
    Au nom de dieu, clément et miséricordieux,
    1/ dis, lui Allah est unique,
    2/ dieu, l’absolu,
    3/ il n’engendre pas, il n’est pas engendré,
    4/ et nul n’est égal à lui “. Fin de citation.
    Amen.
    AL FALAQ = L’aube naissante, Sourate 113, 5 versets
    Au nom d’Allah le tout miséricordieux et le très miséricordieux
    1/ Je cherche protection auprès du seigneur de l’aube naissante,
    2/ Contre le mal des êtres qu’il a créés,
    3/ Contre le mal de l’obscurité quand elle s’approfondit,
    4/ contre le mal de celles qui soufflent ( les sorcières) sur les nœuds,
    5/ et contre le mal de l’envieux quand il envie.
    AN – NAS = les Hommes; Sourate 114, 6 versets.
    Au nom d’Allah le tout miséricordieux et le très miséricordieux
    1/ Je cherche protection auprès du seigneur des hommes,
    2/ Le souverain des hommes,
    3/ Dieu des hommes,
    4/ Contre le mal du mauvais conseiller, furtif
    5/ Qui souffle le mal dans les poitrines des hommes,
    6/ Qu’il appartienne aux génies ou aux êtres humains. Amen
    AL KAFIROUNA = Les Infidèles; Sourate 109, 6 versets
    Au nom d’Allah le tout miséricordieux et le très miséricordieux
    1/ O vous les infidèles !
    2/ Je n’adore pas ce que vous adorez,
    3/ Et vous n’êtes pas adorateurs de ce que j’adore,
    4/ Je ne suis pas adorateur de ce que vous adorez,
    5/ Et vous n’êtes pas adorateurs de ce que j’adore,
    6/ A vous votre religion et à moi ma religion. Amen
    AN – NASR = Le secours; Sourate 110, 3 versets
    Au nom d’Allah le tout miséricordieux et le très miséricordieux,
    1/ lorsque vient le secours de Dieu, ainsi que la victoire,
    2/ et que tu vois les gens entrer la légion dans la religion de Dieu,
    3/ Alors par le louange, chante pureté de ton seigneur, et demande lui pardon, oui il demeure grand accueillant au repentir. Amen

  9. Nous sommes dans un Etat de droit………… Aucun élargissement ne sera fait à qui que ce soit!!!!!!!!!!!! Laisser les petits voleurs de djakarta pourrir en prison et relacher les gros voleurs et criminels, il n’en n’est pas question!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

  10. Le titre de cet article est un pur mensonge!

    La réconciliation et la justice sont 2 choses séparées! Dans les grandes nations, la réconciliation n’est pas un frein à la justice. Les crimes sont punis par la loi. Ensuite, libre aux victimes de se réconcilier avec leurs bourreaux.

    J’espère que la Transition ne commettra pas de telles erreurs au nom d’une quelconque réconciliation.

    La séparation des pouvoirs exécutifs et judiciaires doit être une réalité au Mali.

    Le temps où on se réconcilie sans aucune autre forme de justice semble révolu au Mali.

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      le terme « traité inégal » est parfois utilisé pour qualifier un traité discriminatoire, déséquilibré ou obtenu sous la contrainte, offrant des avantages disproportionnés à l’une des parties signataires, notamment sur le plan économique, politique ou militaire.

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  11. Haidara Djeli, si Assimi Goita est pas comme les autres qui ont conduit le Mali dans le goufffre et s’ il se hazarde a liberer des voleurs de denier public alors le peuple va descendre dans la rue pour prendre sa justice en mains et nous allons chasser Assimi lui même comme nous avons fait avec Boua le ventru IBK. A bon entendeur Salut!

  12. HAIDA-RAT, DIT BABA DIT, ÉCRIT “Si Alpha, ATT, Dioncounda et IBK ont montré l’exemple, pourquoi pas Assimi ?” POUR NOUS INCITER SUR LA MÊME PENTE DE LA MÉDIOCRITÉ, HAIDA-RAT ÉVOLUE TOUJOURS DANS L EAU TROUBLE OÙ CADAVRES ET VIVANTS NAGENT CÔTE À CÔTE

    • En effet Alpha, ATT, Dioncounda et IBK ont ete tous des tres mauvais presidents qui ont tous contribue a mettre la Mali dans le gouffre ou nous sommes aujourd’hui, des tres mauvais exemples a ne pas suivre.

  13. Idea of forgiveness for virtually destroying our nation is idea derived from insanity plus stupid desire to give undue impunity. There should at least be contingency of all funds stolen must be returned within 12 months but perpetrator may keep interest earned by stolen funds. Amount of funds stolen will be identified by financial records plus ” hunt would would you you…hunt would would” interrogation administered by me plus my team. Where there is refusal to accept this gift of a reconciliation offer international arrest warrant must stay active with no intent to ever withdraw it deal is not accept within twelve months grace period to be assigned. This should be our only plus best offer plus thereof will greatly contribute to us not being considered a nation of Muslim punks who will accept ill financial treatment by government officials if perpetrator give those corrupt actions one year or more grace period after perpetrator commit those actions. We must act with sovereignty that is not child like plus it is in all Malians best interest that financial criminals being assigned title of traitor plus stripped of their Malian citizenship. Therefore they are not worthy of forgiveness especially when you consider hardship their thieving actions caused. Hardships like deaths to FAMA plus Malian citizens, rapes, kidnapping, robberies plus property destruction by terrorists all due to there not being enough money for us to arm plus equip FAMA to fight terrorists with military might that could overwhelm terrorists like FAMA now do. Only stupid person of knowledge of foregoing would forgive like criminals but they may return as Malian citizens if they fulfill obligation of returning all corruption stolen funds but they may keep interest those funds earned by those funds being kept in foreign banks.
    Henry Author Price Jr aka Kankan

    • Idea of forgiveness for virtually destroying our nation is idea derived from insanity plus stupid desire to give undue impunity. YOU ARE COMPLETLY RIGHT INDEED UNDER THEIR WATCH MALI HAS LOST ITS TERRITORY AND SOUVERAINITY AND OUR FAMA WERE KILLED EVERYDAY BECAUSE THE MILITARY BUDGET MANAGED BY KARIM KEITA WAS STOLEN DAY AND NIGHT AND OUR PEACEFUL POPULATIONS (ELDERLY, WOMEN, CHILDREN, PREGNANT WOMEN, MEN) WERE KILLED EVERY DAY BECAUSE OF A LACK OF PROTECTION!

  14. Ecrire pour ne rien dire. Si vous etez paye, cette fois si il n Y aura de pardon. Assimi est responsible ,ceux qui ont dirrige avant lui ne l etaient pas.

    • Un vrai exemple du journalisme végétatif sans éthique, sans vertu, sans dignité et sans honneur!

  15. El Hadj A.B. HAIDARA,
    Cette idée de”Pardon” constamment accorder aux criminels a Cole Blanc doit finir. C’est ce qui est entrain de détruire ce pays. Un pays ne peut pas se construise sur l’idée de pardon constant accordée aux grand criminels financier au nom de la réconciliation. Pour une réconciliation durable il faut que tout les criminels financier payent pour le qu’ils ont coûté au pays. C’est ce qui est normal. Ce pays et son peuple a trop souffert aux mains de ces criminels. Que tout un chacun paye sa dette. C’est un devoir de citoyen.

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