La première édition de la rentrée économique du Conseil national du Patronat du Mali (CNPM) a eu lieu, ce mardi soir, au Palais de Koulouba. Sous la présidence du Chef de l’Etat, Ibrahim Boubacar Keita. L’occasion pour Mamadou Sinsin Coulibaly, président du CNPM d’interpeller fortement le président de la République.
«Tout est lié à l’économie», indique Mamadou Sinsin Coulibaly. A l’entame de son intervention axée sur les deux thèmes de cette rentrée économique. A savoir: «l’emploi et la formation professionnelle» et «la commande publique». Au Mali le secteur privé représente 90% des recettes fiscales. Pour Coulibaly, il fallait donc un espace d’échange entre décideurs politiques et patrons autour des questions économiques.
Le chemin qui mène à la paix, à la stabilité, passera nécessairement par une croissance économique forte. Le patronat malien en est convaincu. C’est pourquoi, il a profité de la tribune, à lui, offerte pour faire des propositions au gouvernement: «la limitation de mandat des directeurs généraux des structures publiques» pour qu’ils puissent se «recentrer sur leurs missions» plutôt qu’à des activités destinées à leur maintenir à leur poste; «La suppression des taxes qui n’existent pas dans les autres pays de l’UEMOA» pour booster la compétitivité des entreprises nationales».
Invitant le Chef de l’Etat à aller dans le sens des réformes proposées, Mamadou Sinsin Coulibaly l’interroge: «Monsieur Ibrahim Boubacar Keita quel souvenir voulez-vous laisser à vos compatriotes? Quel héritage vous voulez nous léguer?», a questionné le président du CNPM. Et d’assurer au président de la République le soutien du secteur privé «pour la réalisation de cet héritage». Interpellé, IBK réagit. «La situation dans laquelle nous avons trouvé le pays n’a pas permis de dérouler notre vision. Il y avait trop d’embuches», a souligné le Chef de l’Etat. Saluant l’initiative, IBK s’étonne qu’on n’y ait pas pensé plutôt.
«Notre intérêt est de voir avec vous tout ce que l’on peut faire dans l’intérêt de notre pays», a assuré IBK à ses invités. Avant d’interpeller à son tour, dans un tonnerre d’applaudissements, son ministre de l’Economie et des Finances en ces termes: «allons-y monsieur le ministre!». Le chef de l’Etat a ensuite donné rendez-vous aux acteurs économiques dans six mois pour un premier bilan de cette rentrée économique.
Mamadou TOGOLA/Maliweb.net
“«Monsieur Ibrahim Boubacar Keita quel souvenir voulez-vous laisser à vos compatriotes? Quel héritage vous voulez nous léguer?»” 🙂 🙂 🙂 he eh eh, Rien… il veut tout manger.. seul avec sa famile eh eh eh 🙂 🙂
En lieu et place d un programme de relance de la croissance on fait des lois de programmations militaire ou on injecte des milliards pas sécuriser les populations mais pour remplir les poches de la mafia politique.
La paix est moins liee a l armée et a la sécurité et plus au développement. et a la croissance.
Au ministère de l économie on fait plus de la comptabilité que de la gestion de l économie.l essentiel de l objectif du jeune est d être un bon élève du FMI.le développement du pays n est pas sa preoccupation.il connaît même pas l économie de son pays.
Cette rentrée economique est une initiative remarquable.
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