Un cadeau symbolique du député de Ménaka pour magnifier la bravoure d’Ibrahima Diawara
Le mouvement Maliens Tout Court (MTC) a organisé une rupture de jeûne collective pour prêcher la paix, en présence de plusieurs personnalités dont de hauts représentants de parties signataires de l’Accord pour la paix et la réconciliation. En si peu de temps (moins de deux mois depuis sa création), MTC engrange des résultats qui prouvent, si besoin en était, que s’il y a l’engagement sincère de tous les Maliens, la paix, la cohésion nationale et le vivre ensemble redeviendront une réalité dans notre pays.
C’est tout naturellement que, lors de cette rupture de jeûne à l’Hôtel Sheraton, le 22 mai dernier, Ibrahima Diawara a eu droit à un standing ovation de la part des invités. C’est le moins qu’ils pouvaient faire pour rendre un vibrant hommage à cet homme qui a choisi de se mettre provisoirement en retrait de ses affaires, afin d’œuvrer pour la paix et la stabilité du Mali.
Au journal Aujourd’hui-Mali, nous avions été très inspirés en étant le premier organe de presse à publier le cri de cœur que Diawara avait lancé sur les réseaux sociaux, tant nous en avions apprécié la pertinence pour lui donner plus d’écho et contribuer ainsi à en faire un cri de ralliement des Maliennes et Maliens, vrais patriotes, pour barrer la route à la barbarie qui avait Ogossagou comme point culminant de la haine injustifiée.
En s’exclamant à la fin de son appel : “Je suis Malien Tout Court !”, Ibrahima Diawara ne se doutait pas qu’il était en train de lancer le plus beau concept de l’histoire du Mali, en ce sens que ces trois mots, à eux seuls, valent plus que mille discours. En effet, dans leur essence et leur quintessence, ces mots résument des aspirations légitimes, des ambitions, des vœux, des souhaits, qui convergent tous vers un même but : taire les querelles interethniques imposées par une main invisible afin de reconstruire le Mali havre de paix que nous avons toujours connu et vécu.
“Maliens Tout Court” est donc un mouvement né avec ses dents et auquel on n’a pas appris à marcher droit vers la victoire contre les ennemis du Mali tapis dans l’ombre pour saper les valeurs qui jadis constituaient les fondements de la cohésion sociale nationale.
Ce n’est donc pas un hasard si, lors de la rupture de jeûne du 22 mai dernier, de hautes personnalités ont tenu à rehausser l’événement de leur présence, si l’on sait qu’une corbeille vide n’attire jamais les chèvres. En effet, au-delà de nos frontières, la démarche et les résultats de MTC ont fini de convaincre qu’il ne s’agit pas de femmes et d’hommes qui se réunissent pour hurler avec les loups, mais pour agir vite et bien dans l’intérêt du Mali.
Après l’appel pour la paix et le vivre ensemble de Bandiagara, auquel ont adhéré les communautés locales et même celles de régions du nord du Mali, après aussi la mission hautement appréciée à Goundam pour aider à y faire régner la paix et la cohésion au sein de la population, après les différentes communications qui ont fait comprendre au peuple malien que personne ne construira la paix à sa place, après avoir obtenu la signature à Bamako d’un cessez-le-feu entre la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) et le Mouvement pour le salut de l’Azawad (MSA) le 15 mai dernier, entre autres actions louables, le mouvement MTC ne peut qu’inspirer respect et considération.
Il ne pouvait en être autrement car de grands opérateurs économiques, jadis si discrets, se sont projetés malgré eux sous les projecteurs de l’actualité en décidant de rejoindre Ibrahima Diawara dans ce noble combat. En effet, Seydou Coulibaly de Cira-Mali et Mamadou Sacko de Kama ne sont pas des férus de l’exposition publique de leurs activités, mais ils ne pouvaient résister à l’appel du Mali transmis Ibrahima Diawara, qui a fait parler son cœur. Seydou Coulibaly et Mamadou Sacko, non seulement ont adhéré à MTC, mais ont apporté, chacun, une contribution pour soutenir les activités, avec respectivement 15 et 20 millions de nos francs. Et d’autres hommes respectés et respectables du Mali tapent à la porte de MTC.
Pour en revenir à la rupture de jeûne de mercredi dernier, signalons la présence remarquée de personnalités comme le ministre en charge de la Réconciliation nationale, Lassine Bouaré ; la ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Nina Walet Intallou ; le député de Ménaka, Bajan Ag Hamato ; le représentant de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), Redouane Ag Mohamed ; le Général et fondateur du Groupe d’autodéfense touareg Imghad et alliés (Gatia) Elhadj Gamou ; l’ancien Premier ministre Modibo Sidibé ; le président de la Commission nationale chargée du désarmement-démobilisation-réinsertion (DDR), Zahabi Ould Sidi Mouhamed…
Après la présentation de MTC par Ibrahima Diawara, à travers une vidéo, les invités ont eu droit à la parole et chacun d’eux a livré un témoignage éloquent sur la pertinence de MTC et de ses actions.
De toute façon, MTC a une vision claire qui soutient des ambitions légitimes et rien ne pourra l’arrêter, comme d’ailleurs le président de ce mouvement citoyen, Ibrahima Diawara, en a donné l’assurance : “Je vais continuer à m’investir pour la paix au Mali le temps qu’il faut…A chaque fois que j’investis un franc pour la paix au Mali, je gagne deux en retour parce que si nous, chefs d’entreprises, nous ne nous investissons pas pour que ce pays puisse retrouver la paix, on ne pourra pas faire de chiffre d’affaire… “. C’est pourquoi, il lance un “appel à tous les hommes d’affaires maliens à rejoindre ce mouvement pour la cause noble qui est celle du retour de la paix durable au Mali, une paix tout court, pour un Mali tout court”. Qui peut dire mieux !
Notons qu’à la fin de la cérémonie, le député de Ménaka, Bajan Ag Hamato, a remis à Ibrahima Diawara un cadeau symbolisant la bravoure.
Amadou Bamba NIANG