Les maliens et les passerelles-piétons : S’en fout la mort !

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L’ascenseur ou la passerelle est un pont ou un passage aérien à l’usage exclusif des piétons, voire des cyclistes pouvant par exemple relier deux bâtiments entre eux, enjamber un cours d’eau ou une voie navigable, un axe de circulation routière ou ferroviaire, etc. Elle est parfois couverte, fermée ou vitrée sur les côtés pour abriter les usagers. On retrouve nombre de ces éléments dans les aéroports et dans les villes. Pourtant, il est incontestable de reconnaitre que la ville de Bamako en dispose assez pour le confort et la sécurité du citoyen lambda. Cependant, qu’en est-il de leur utilisation par les usagers piétons de la capitale bamakoise ?

 Les ascenseurs piétons ne sont vraiment pas utilisés par les piétons en vue d’assurer leur propre sécurité. Les Bamakois n’accordent pas assez d’importance à ces infrastructures faites uniquement pour eux quand bien même chacune coûte très cher à l’Etat. Plusieurs usagers meurent sur le goudron alors qu’ils pouvaient emprunter les passerelles pour sauvegarder leur vie.

Le mercredi 7 février 2018, un citoyen du nom d’Abdoulaye Goïta, a confié à notre rédaction qu’au niveau de Quartier-Mali en Commune V un bus de Sonef Transport a écrasé une jeune fille de 18 ans aux environs de 14 h alors qu’elle tentait de  traverser l’autoroute et juste en dessous de l’ascenseur réservé aux piétons.

“Beaucoup de personnes disent qu’emprunter la passerelle les met en retard, donc ils préfèrent risquer leur vie en choisissant le ‘shortway’, le raccourci tout en écourtant leur vie. En tant qu’étudiant j’exhorte mes parents, frères et sœurs ainsi que mes camarades à se servir des passerelles afin de préserver leur vie. Les véhicules qui quittent la rive gauche viennent en pleine vitesse, pareil pour ceux qui quittent l’aéroport, dira le jeune Abdoulaye Goïta.

 

Face à la pertinence de la question, les structures en charge de la question notamment l’Anaser doit mettre l’accent sur la sensibilisation pour encore sauver plusieurs vies humaines.

 

Dognoumé Diarra

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