Après avoir écouté, des mois durant, les revendications farfelues des groupes armés, analysé les propositions, à eux faites, par le gouvernement, les Maliens – toutes communautés confondues – ont décidé, cette fois-ci, de faire entendre leur voix.
Indignées par les velléités séparatistes du MNLA, en dépit de la signature de l’accord de Ouagadougou et de la feuille de route d’Alger qui reconnaissent l’intégrité du territoire national, les populations se sont levées, comme un seul homme, pour mettre en garde la communauté internationale contre cette tentation.
Depuis deux mois environ, les marches se succèdent à travers les villes et les campagnes. Avec des slogans qui en disent long sur leur détermination, celle qui consiste à s’opposer à toute partition de notre pays sous quelque forme que ce soit. Chaque jour que Dieu fait, les populations battent le pavé, en scandant « Non au fédéralisme ! Non à l’autonomie ! Non à l’indépendance ! ».
Du nord au sud, d’est en ouest, partout elles expriment la même foi en un Mali, un et indivisible. Mais aussi, leur colère face à ces groupes armés, qui ne parlent pas en leur nom ; mais au nom d’un lobby occidental, dont le dessein inavoué est d’aboutir à une partition du Mali. Afin de mieux profiter des immenses ressources minières, dont regorge notre septentrion.
Profitant du déficit de communication du gouvernement, mais aussi du silence de nos concitoyens, le MNLA soutenus par des experts en communication mis à sa disposition par ses lobby, a réussi à mettre l’occident dans sa pocheen se faisant passer pour une minorité, brimée et marginalisée.
C’est pour inverser cette tendance, que les Maliens – toutes communautés confondues – ont décidé de poursuivre cette mobilisation. Du moins, jusqu’à ce que le lobby du MNLA retiennent la leçon : la partition de notre pays, sur quelque forme que ce soit, ne sera jamais accepté par nos populations. Ni aujourd’hui, ni demain.
Alors Maliens, mobilisons-nous pour la sauvegarde de la patrie. Si nous nous couchons, nous ne serons pas, seulement, écrasés ; mais morts de notre belle mort.
Oumar Babi