Au Mali, les anti-français récidivent. Ils prévoient de battre le pavé, le vendredi 26 mars prochain, pour exiger à nouveau le départ des troupes françaises et celles des Nations-Unies sur le sol malien.
«Nous prévoyons une sortie massive le 26 mars prochain à Bamako pour demander le départ des forces étrangères. Le Mali est victime d’une guerre d’agression coloniale », lance Sidiki Kouyaté, membre du collectif Yéréwolo Debout sur les remparts. Ce jeune poursuit avec les qualifications dures contre les troupes étrangères, « elles ne sont pas des forces protectrices, elles sont plutôt les ennemis du Mali ».
Le carrefour des jeunes de Bamako, lieu de rencontre habituel de collectif, est devenu le fiel de résistance contre la présence française. Un ancien député, des commerçants, des jeunes sans activités concrètes et un membre du conseil national de la transition prennent part au quotidien aux réunions de ce collectif qui croit avoir bousculé les lignes jusqu’à l’Elysée et dans l’Assemblée nationale française. « Grâce à nos manifestations, le sommet de Pau a été convoqué. Les populations Françaises continuent à s’interroger sur le mandat de Barkhane au Mali », souligne Moussa Diarra, ancien député RPM de la commune IV du district de Bamako. Cet ex-élu qui a perdu sa place au sein de l’ex-parti présidentiel à cause de ses prises de positions contre la France est catégorique : « Cette ex- puissance coloniale est à l’origine de notre malheur. » « Nous devons plus s’asseoir les bras croisés devant la mort des militaires et des civils provoquée par les forces étrangères », galvanise –t-il.
Les détracteurs de la France sont déterminés pour restaurer l’honneur du Mali. Et ils annoncent la multiplication des manifestations à chaque fois que le temps le permet. « Plus de 8 ans après l’intervention de l’armée française, le crise s’amplifie, les morts se chiffrent en nombre et la désolation s’installe. C’est pourquoi nous exigeons la fin de ce bain de sang avec le départ des forces françaises », déclare Adama Ben Diarra avec insistance. Ce membre du Conseil national de transition croit que la victoire est au bout de la lutte. « La France partira », clamé–t-il, ajoutant que la plateforme Yéréwolo debout sur les remparts commence à constater l’impact de salut. Chassez la France et signez un accord avec la Russie de Vladimir Poutine. Pour lui, le Mali est libre d’entretenir des relations bilatérales avec n’importe quel pays du monde. « Nous voulons un accord avec la Russie pour la formation de nos militaires, leurs équipements et les échanges diplomatiqueS à cause de la présence de ce pays dans le conseil de sécurité de l’organisation des Nations Unies », conclu Adama Ben Diarra.
Siaka DIAMOUTENE/Maliweb.net
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Vraiment de vrais patriotes ces jeunes. Courageux, pas opportunistes, fins analystes de la situation et pas du tout financés par de tierces parties ciblant des intérêts cette fois ci concrets sur le Sahel.
On attend juste qu’une fois acté le départ de la France, ils montent au front au nord et au centre du mali.
LOL
Désolé ces manifestations vont continuer tant que la politique de la présence française au Mali restera élusive aux objectifs sécuritaires nationaux du Mali. C’est surtout les résultats macabres ( mais logiques d’une politique double -jeu leurrée et mal-partie dès les premières heures de 2013 ) qui vont continuer a alimenter ces manifestations antifrançaises jusqu’à la radicalisation totale de la population malienne… qui n’aura plus aucune confiance! Les maliens pensent que cette présence n’a plus de sens au vu des résultats..
Ca fait plus de 2 siècles que ces violeuropéens sont un peu trop habitué à violer les souverainetés des pays qu’ils foulent de leur rangers!
l-frii.com/cameroun-des-deputes-europeens-pointent-du-doigt-la-france-et-paul-biya-dans-la-crise-anglophone/
Après avoir contribué aux massacres Tutsi au Rwanda, des Amérindiens en participant à la colonisation des Amériques!
Ces malfratlantistes ogroccidentaux sont multirécidivistes et ont contribué au génocidyéménite comme la France a contribuée au génocid Rwandais
Pendant ce temps la petite saloparisienne laisse vendre des armes française à l’Arabie-Saoudite qui font un massacre au Yémen !!!
franceculture.fr/economie/la-france-fournisseur-darmes-majeur-de-larabie-saoudite
msn.com/fr-fr/actualite/monde/tribune-affaire-khashoggi-la-france-doit-cesser-d-exporter-des-armes-en-arabie-saoudite/ar-BB1e4jGL?fbclid=IwAR3IMhJ7xz_Pd821m5H0QS_G5-1kuzvbrWw7vwCW27so8suY_sc2Nz66Tn8
La France vend des armes et des équipements militaires en passant par l’intermédiaire d’Abu-Dhabi
20minutes.fr/monde/2560907-20190710-libye-missiles-decouverts-base-pro-haftar-appartiennent-france
Ces descendant de violeuropéens sont trop habituées à violer toutes les souverainetés des pays qu’ils foulent de leur rangers!
Bourreaux-Occidentaux
Les médias tout aussi silencieux sur
Yémen : une frappe de l’Arabie saoudite fait plus de 100 morts
« La France est manifestement du côté des bourreaux et ce sont les populations civiles yéménites qui en font les frais. C’est absolument terrible. Il y a un traité sur le commerce des armes. Donc la France est en faute en exportant des armes vers les pays de la coalition aujourd’hui, la France enfreint le droit international et c’est incroyable.
Matignon ment tout simplement. Matignon a les éléments suffisants pour savoir que potentiellement la France vend des armes qui peuvent servir contre les populations civiles. 30% des frappes de la coalition vont sur des populations civiles. »
Le député ex-LREM Sébastien Nadot estime, lundi sur franceinfo, que dans la guerre au Yémen, « la France est manifestement du côté des bourreaux ».
La France « arme les bourreaux » au Yémen, dénonce, lundi 15 avril sur franceinfo, le député ex-LREM de Haute-Garonne Sébastien Nadot, après les révélations de Disclose en partenariat avec la cellule investigation de Radio France. Le député a été exclu du groupe LREM en décembre 2018 après avoir déposé plainte auprès de la Commission européenne pour vente d’armes illégales et déployé une banderole « La France tue au Yémen » devant l’Assemblée nationale.
En mai dernier
Le cargo saoudien Bahri Tabuk, dont le site d’investigation Disclose affirme qu’il doit charger des munitions françaises à destination de l’Arabie saoudite, est arrivé mardi après-midi à Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône) dans l’attente de sa cargaison!
Deja que
Un autre cargo battant pavillon saoudien, le Bahri Yanbu, avait dû reprendre le large le 10 mai sans avoir pu charger une cargaison d’armements prévue au port du Havre (Seine-Maritime) sous la pression de plusieurs ONG dont deux d’entre elles, ACAT et ASER, avaient engagé un recours judiciaire, sans succès.
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