Mali: Tiken Jah Fakoly dénonce une tentative d’escroquerie

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Tiken Jah Fakoly se voit réclamer la coquette somme de 10 millions de FCFA (photo d'archives). © RFI / Guillaume Thibault
Tiken Jah Fakoly se voit réclamer la coquette somme de 10 millions de FCFA (photo d'archives). © RFI / Guillaume Thibault

Au Mali, le chanteur ivoirien Tiken Jah Fakoly se voit réclamer la coquette somme de 10 millions de FCFA. Ce sont les organisateurs d’un festival de musique de Bamako qui la lui réclament, pour un litige remontant à 2004, il y a 13 ans. Le rastaman ivoirien, installé de longue date à Bamako, y voit une tentative d’escroquerie.

En 2004, Tiken Jah Fakoly accepte de participer au premier Festival international de musique de Bamako, le FIMBA. Le jour du concert, la sono promise n’est pas installée. Le chanteur veut d’abord annuler, avant de se raviser, mais le soir venu, l’entrée du festival lui est catégoriquement interdite.

Les organisateurs lui réclament alors un dédommagement de 10 millions de FCFA. L’artiste refuse, l’affaire s’envenime et se politise au point que c’est le président Amadou Toumani Touré qui intervient pour y mettre un terme.

Le dossier semble classé, jusqu’à ce que, 13 ans plus tard, les organisateurs du festival relancent les hostilités. Contacté par RFI, Tiken Jah Fakoly livre son point de vue : « J’étais chez moi, il y a trois mois, et puis on m’a fait signe qu’il y a un huissier de justice devant ma porte, c’est lui qui m’a annoncé la nouvelle. C’est là qu’ils sont allés voir un autre huissier. Leur nouvel huissier a apporté des papiers chez moi. J’étais en voyage, il a même visité la maison avec les militaires, pour m’effrayer ! Mes comptes ont été bloqués. Ils ont écrit à cinq banques que je devais de l’argent, et que la loi leur permettait de prendre. C’est des gens qui voulaient simplement m’escroquer. »

En 2004, l’avocat des organisateurs du festival est un certain Baber Gano, devenu ministre en avril dernier. Cette nomination aurait-elle fait pousser des ailes aux plaignants ? Le ministre affirme aujourd’hui ne pas être impliqué dans ce dernier rebondissement, et apporter son soutien à l’artiste ivoirien.

Joint par RFI, Adama Kouyaté, alors secrétaire général du Fimba, explique que la présidente du festival, Mariam Seye, souhaite récupérer cet argent pour rembourser un prêt contracté auprès d’une banque. Les plaignants ont préféré ne pas s’exprimer au micro.

De son côté, Tiken Jah Fakoly promet d’entreprendre une démarche judiciaire, pour classer définitivement une affaire dont il regrette qu’elle ne puisse que nuire à l’image du Mali.

 Par RFI Publié le 22-09-2017

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5 COMMENTAIRES

  1. 1- Quelle honte que cette affaire a eu lieu au Mali contre quelqu’un comme Tiken Jah Fakoly qui a choisi notre pays, et de préciser immédiatement qu’il est DOUMBIA et qu’à ce titre tous ces escrocs autour de lui ne sont pas plus Maliens que lui…!!!!

    2- Contre quelqu’un qui a toujours défendu pas seulement la RCI et le Mali mais l’Afrique entière contre l’injustice et que ironie de l’histoire cette injustice lui est retournée au Mali, pays d’hospitlaité…!

    3- Contre quelqu’un qui défend toute l’Afrique et cela pas dans d’autres langues africaines, en Bambara, si ce n’est le Francais…Une affaire de 10 ans dans lequel un président de la Rép. est intervenu personnellement pour la classer pour l’image du Mali! Où est partie la dignité?

  2. Celui qui était avocat dirait apporter son soutien à l’artiste donc contre son client de l’époque. Celui qui aurait arrangé le contrat et qui fut secrétaire général du festival qui dit ne pas être à la base, mais que c’est la présidente qui souhaiterait récupérer cet argent pour rembourser un prêt contracté dans une banque. Mais c’est quoi cette histoire à dormir débout.
    Payer de l’argent n’est pas le problème, mais être amené à payer ce qu’on ne doit à personne est frustrant. L’artiste a été bien inspiré d’amener le litige devant la justice et d’en faire écho

    • C’est comme les vieux démons de l’EscroqueriEuroOccidentale tentent de refaire leurs coups foireux …
      La seconde guerre de l’opium dura de 1856 à 1860 et opposa la Chine à la France et au Royaume-Uni (soutenus par les États-Unis d’Amerique ). Cette guerre peut être vue comme le prolongement de la première guerre de l’opium (1839-1842), dans laquelle ces puissances désiraient imposer à l’Empire mandchou de la dynastie Qing l’autorisation du commerce de l’opium, d’où le nom que l’on lui a attribué.

      Traité de Huangpu 1844 Drapeau du Royaume de France Royaume de France
      Traité de Canton (en) 1847 Drapeau des Royaumes Unis de Suède et de Norvège Royaumes Unis de Suède et de Norvège

      Plus généralement, le terme « traité inégal » est parfois utilisé pour qualifier un traité discriminatoire, déséquilibré et/ou obtenu sous la contrainte, offrant des avantages disproportionnés à l’une des parties signataires, notamment sur le plan économique, politique ou militaire.

      1757 : La Compagnie britannique des Indes Orientales acquiert des droits de culture de l’opium au Bengale
      1765 : La Compagnie des Indes acquiert des droits de culture de l’opium au Bihar

      8 octobre 1856 : Un bateau contrebandier anglais est arrêté, le Royaume-Uni se prépare à attaquer.
      23 octobre 1856 : cinq mille soldats britanniques investissent Canton.
      1857 : Bombardement de Canton par les Britanniques et les Français.
      Mai 1858 : Bombardement naval des forts de Peï-Ho qui protègent l’accès à Pékin.
      24 juin 1859 : Les forces franco-britanniques tentent de pénétrer dans Tianjin et se font refouler.
      17 juillet 1860 : Les armées britannique et française débarquent sur le sol chinois.
      2 septembre 1860 : Les armées britannique et française prennent Tianjin.
      5 octobre 1860 : Les armées britannique et française campent sous les murailles de Pékin, elles vont piller le « Palais d’été ».
      18 octobre 1860 : Le « Palais d’été » est incendié par les Britanniques. (& et les français que l’auteur de l’article à négligé de préciser, probablement par méprise… )

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