La justice économique consiste à redistribuer les bénéfices reçus par l’Etat à tous les nécessiteux de la République ou bien la mise en place des structures qui profiteront à tous. Les profits engendrés par un État doivent être redistribués de façon intelligente afin que la population en profite de façon directe ou indirecte. Ces profits proviennent généralement de la croissance permettant à un nombre de pays de créer des emplois, comme dans certains pays occidentaux.
En Afrique, singulièrement au Mali, la croissance semble être invisible ou purement théorique. Notre budget est déficitaire et ce n’est pas ça le problème. Nous avons un problème sociologique de chômage et des lacunes systémiques qui minent la société entière; c’est à dire la mauvaise gestion des ressources financières et naturelles et surtout le déni des compétences au profit de l’affairisme. Faire face à de tels fléaux exige des impératifs de sévérité dans presque chacun de mes textes: La loi et sa stricte application contre toute atteinte aux biens publics. La culture de l’excellence s’impose face au laxisme dans notre société et cela est une urgence.
M.Dembélé
C’est à dire que toute l’élite devra se retrouver en prison. C’est au sommet que s’organise la magouille. Les bénéfices ne profitent qu’aux proches du Président et à sa famille. Or au Mali, on peut instaurer ce qu’on appelle la bourse familiale comme au Sénégal et en Côte d’Ivoire. Lula l’avait instauré au Brésil, cela a permis à des millions de familles de sortir de la pauvreté la plus absolue. Au Mali, n’eut-été la gourmandise de ceux qui nous gouvernent, la bourse familiale peut être distribuée à de nombreuses familles pour les sortir de leur situation de pauvreté absolue. Il faut de la volonté politique bien entendu, mais un gouvernement qui peine à armer ses soldats se verra mal en train de distribuer de l’argent aux pauvres. Ils se considèrent eux mêmes pauvres, malgré tous les milliards qui gonflent leurs comptes bancaires en Occident. Ce n’est pas demain la veille que nos incapables autorités penseront une telle pratique pourtant salutaire pour nos populations. Lorsqu’un Président d’un pays pauvre comme le Mali, ne peut pas loger dans une suite d’hôtel à 3200 euros comme ceux du Sénégal et de la Guinée, il donne l’image d’un pays opulent, en occupant une suite de 12 000 euros/jour, trois fois ce que payent ses homologues des pays précités. Pendant ce temps, des millions de Maliens peinent à manger un seul repas par jour jour. Quand il s’agit de la mal gouvernance, on dit que le budget est excédentaire, mais lorsqu’il leur est reproché l’état de dénuement de l’armée, ils parlent de difficultés économiques. C’est à ne rien comprendre dans cette duplicité financière. Ce qui est bon pour les nombreux déplacements inutiles du Président ne l’est pas pour les urgences nationales, comme s’il y’avaient deux monnaies au Mali ou deux budgets séparés. La lutte contre la pauvreté nécessite un courage politique et un engagement ferme pour l’éradiquer. Ce qui n’est pas le cas dans notre pays livré en pâture aux voleurs de tous poils, qui règnent en maîtres absolus du pays. A eux tous les droits, les finances de l’état, les moyens de l’état, aux populations, leurs mains pour applaudir ou elles n’ont rien.
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