Le Mali, un pays sans Etat, manque cruellement de ressources humaines capables de relever le défi du développement. Les vingt-cinq (25) ans de gestion démocratique ont eu comme conséquence douloureuse les dégâts causés par les cadres de l’administration publique et même des professions libérales. Le constat est amer quand on jette un coup d’œil sur les rapports du Contrôle général d’Etat, de l’Inspection des Finances et récemment ceux du bureau du Vérificateur général, on se rend compte que c’est un pillage systématique organisé des maigres ressources de l’Etat qui est en cours. Les biens publics de tous les secteurs sont touchés par les prédateurs. Des domaines de l’Etat en passant par le détournement des fonds, rien n’a échappé aux cupides «démocrates sincères et convaincus».
L’Etat malien, détruit par des agissements, des décisions et lois, va à vau-l’eau. Par la faute de certains hommes politiques et leur parti qui n’avaient aucun projet de société viable pour notre pays, les «démocrates sincères et convaincus» l’ont pillés et ruinés.
La démocratie a détruit notre pays parce qu’elle a rendu ingérables les hommes, les femmes et les enfants. Tous respirent par le gain facile, la corruption, les détournements des biens de l’Etat et le népotisme dans les nominations. La situation du pays est très difficile et complexe à tous les niveaux. Surtout sur le plan politique et le reste ne peut que suivre.
Le clientélisme politico-ethnique, facilité par le fanatisme et la corruption, fait que l’intérêt national de la nation et l’avenir du pays ne préoccupent personne. Chaque homme politique tend absolument à se servir et à servir sa base ou les intérêts des siens. Il semble que nous évoluons vers une catastrophe plus sanglante qu’en 1991.
Les armes circulent et sont utilisées au détriment de la paix civile en toute impunité par certaines milices proches des partis politiques. De plus, le comportement de certains religieux n’est pas de nature à rasséréner la situation. Dans un tel contexte de pourrissement des ressources humaines y a- t-il quelqu’un pour sauver le Mali ?
Safounè KOUMBA
Safounè tu as bien lave ca deh!
Rien qu’une profonde observation .je derais que ca se voit a l’oeil nu .La democratie ne veut pas dire liberte .Mais l’art de se battre sans se donner des coups.
Pour le cas du mali c’est n’est pas aussi simple que sa change si rapidement puisque notre culrure est aussi encouragente de la situation actuelle.
En verite je vous le dit le bonheur qui prend le pas sur le malheur des autres je n’en veux pas .
Changeons de leader c’est a dire allons chercher quelque du champs de mil comme le chef de village que M konate de l’ortm avait interviewe la semaine derniere.Ce chef bien que vivant ds le village est tres sage de changer les choses pour tout le pays .Mais surtout pas pas un politicien .
le probleme des africains se sont ces cadres ,oui il y a en au Mali mais tres mal parties.
Il existe bel et bien, mon cher, des ressources humaines capables de relever les défis, mais ligotées parce que tiennent ou s’attachent à la bonne gestion de la chose publique. Alors, imaginez-vous leur sort ? Leur sort sera et demeurera sceller, comme c’est le cas dans ce pays. Le décryptage que vous venez de faire rime parfaitement avec la situation actuelle. Alors, que faire ? Votre apport et le mien et ceux d’autres personnes conscientes du danger vers lequel le pays s’envole peuvent être, si l’on prend bien garde, une prémisse de solution. Qu’Allah protège et bénit ce pays. Amine !
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