La Tabaski, appelée aussi Aïd el-Kebir, qui signifie littéralement «la grande fête», est la fête la plus importante de l’islam après l’Aïd el-Fitr, la fête qui célèbre la fin du ramadan. Elle doit avoir lieu en fin de semaine. Au Mali, comme dans tous les pays de la sous région, les familles ont commencé les préparatifs de la fête. Mais depuis la crise politique et l’occupation du nord du pays par des groupes armés, l’argent manque et les filières d’approvisionnement en mouton ont été perturbées. Conséquence, sur les marchés les habitants négocient dur et beaucoup repartent bredouille.
Reportage à Bamako
Rares sont les Maliens qui ont les moyens de débourser 100 000 ou 150 000 francs CFA pour une seule bête. C’est trop dur, dit Assane, qui compte et recompte son argent sans arriver à se décider. Sur les marchés, la négociation peut durer de longues minutes mais n’aboutit pas toujours. Les plus chanceux repartent avec la bête sur leurs genoux à mobylette mais beaucoup sont juste venus voir et espèrent que les prix baissent à l’approche de la fête.
rfi.fr/ 22/10/2012