Mali: le ton monte contre le projet de révision de la Constitution

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Une manifestation contre le réferendum

Au Mali, la fronde contre le projet de révision de la Constitution prend de l’ampleur, une nouvelle manifestation a été dispersée, hier, samedi 10 juin, à coup de gaz lacrymogène. Opposition et société civile accusent le gouvernement de vouloir renforcer les pouvoirs du président.

Les yeux encore rougis et le souffle court, Sougalo Sanogo ne décolère pas. Il a participé à cette manifestation, interdite par la municipalité qui invoque l’état d’urgence. Lui, estime que c’est plutôt une manière de bâillonner le peuple : « Dans un pays où le citoyen n’est pas libre de dire ce qu’il pense, c’est grave. C’est vraiment terrifiant. Au moment où on chantait l’hymne national du Mali, directement le commissaire de police a donné l’ordre de matraquer les manifestants»

Points de discorde

A côté de lui, Souleymane Maïga évoque un des nombreux points de discorde entre opposition et majorité parlementaire : « Il y a beaucoup de dispositions avec lesquelles nous ne sommes pas d’accord. Si on nous dit que le président de la Cour constitutionnelle sera nommé par le président de la République et que le président de la République va prêter serment devant cette même Cour constitutionnelle, nous pensons que cela ne tient pas la route. »

Grand débat

Le président aura également le pouvoir de nommer un tiers des futurs sénateurs si cette Constitution est entérinée par référendum. L’opposition politique et la société civile appellent aujourd’hui à un grand débat à Bamako, pour structurer la suite de la contestation.

Par RFI Publié le 11-06-2017

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21 COMMENTAIRES

  1. J’aime mon pays et c’est pourquoi je ne contesterai jamais contre les projets de développement .J’invite la population à ne pas suivre les mouvement comme trop c’est trop car ils n’ont jamais proposé de solution à la résolution des problèmes du Mali mais ils lutent pour leur seul intérêt.

  2. J’ai apprécié la manière dont tu t’exprimes en voulant expliquer cette nouvelle constitution. Je vois clairement que tu es partial car tu ne dis pas exactitude les choses.
    Alors je vais prendre point par point ton analyse.
    1-Ton premier point relatif au délai imparti entre l’adoption de la loi et le tenu du référendum n’a aucune importance et ne peut être considéré comme une entorse à la liberté d’expression du peuple malien.
    2-Les prétendus pouvoirs que la nouvelle constitution conférerait au président de la république.
    A-Dans la constitution de 1992 le premier ministre détermine la politique nationale est déterminé et conduite par le premier et qui est en est responsable devant l’assemblée nationale. Et le premier ministre ne peut pas être limogé par le président de la république sans son consentement en terme plus claire. Cette disposition de la loi de 1992 à des limites notoires qui sont :
    -d’abord c’est le président de la république qui est garant de la confiance que le peule lui a placé. Il est donc celui qui doit donner les directives de la politique nationale. N’est ce pas le président qu’on indexe quand les choses ne vont comme il le faut ? Dans cette disposition de la constitution de 1992 le président n’a aucun rôle à jouer dans la mise en place de la politique nationale est pourtant comptable des résultats.
    -Ensuite le président de la république ne peut pas limoger si celui ce ne fait pas son travail sans son consentement. Ce n’est que dans la constitution de 1992 que cela existe au monde. Si le premier ministre ne veut pas partir alors que le président considère qu’il ne fait bien son travail il y’aura un blocage.
    B- La nomination du président de la cour constitutionnelle est dans la même logique que celle de la constitution de 1992.En effet dans l’ancienne constitution le président de la cour suprême est nommé par le président de la république et celui de la cour constitutionnelle nommé Ses pairs. Dans la nouvelle constitution il y’a une nouvelle ordre des institutions a un peu changé. La cour constitutionnelle est devenue la quatrième institution et la cour suprême la cinquième. Le président de la république ne prêtera plus serment devant la cour suprême mais devant la cour constitutionnelle. Rien a donc changé fondamentalement.
    C- Les Sénateurs sont élus, pour deux tiers au suffrage universel indirect. Un tiers des Sénateurs est désigné par le président de la République. Les Sénateurs sont élus pour un mandat de cinq ans renouvelable dans les conditions définies par une loi organique.» Cet article est inspiré de l’article 87 alinéa 2 de la constitution ivoirienne qui confère le pouvoir de nomination au Président de la République. Il permet une meilleure répartition des sièges de la deuxième chambre entre les différentes couches de la société. Il y’a 150 sénateurs dont 100 sont élus et 50 sont nommés par le président de la république pour les raisons évoquées ci-dessus.
    *4- Le président peut dissoudre l’Assemblée Nationale mais ne peut pas dissoudre le sénat pour mieux préserver les acquis des luttes pour la démocratie et le principe de la décentralisation. Il s’agit de réduire les prérogatives du Président de la République en préservant le mandat des élus locaux afin de garantir la défense de l’intérêt supérieur de leurs ressortissants. Le sénat limites donc les pouvoirs du président de la république et non le contraire.
    D-Selon la constitution de 1992 en cas de vacance de pouvoir, L’élection du nouveau Président a lieu vingt et un jours au moins et quarante jours au plus après constatation officielle de la vacance ou du caractère définitif de l’empêchement et c’est le vide. Il y’avait une lacune dans cet article. C’est cette insuffisance qui a été observée lors de transition qui a conduit à la bastonnade de Diancouda Traoré car la constitution n’avait rien prévu en cas de force majeure qui rendrait la tenue des élections impossibles comme comme ce fut le cas en 2012.%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%

  3. J’aime mon pays et c’est pourquoi je ne contesterai jamais contre les projets de développement .J’invite la population à ne pas suivre les mouvement de contestation car ils n’ont jamais proposé de solution à la résolution des problèmes du Mali mais ils lutent pour leur seul intérêt.

  4. L’opposition devrait laisser le peuple faire son choix et c’est tous .Nous notre choix c’est le OUI. Si l’opposition prenait la peine de lire et de comprendre ce qui est prévu dans la nouvelle constitution je pense que le pays serait plus calme en ce moment.

    • Bouba FALI, ces populations du Nord et du Centre du pays qui attendent désespérément le retour de l’état ne font-ils pas partie du peuple. Avant de reformer un état ne faut-il pas l’avoir d’abord ?

      FALI Bouba 🐴 , quand plus de 200 villages sont désertés par l’état, quand plus de 200 écoles sont fermées faute de sécurité, la priorité ne devrait pas être la rédaction d’une nouvelle loi fondamentale…

  5. Je me demande comment ces gens comprennent la constitution. Si c’est de l’incompréhension demander au lieu d’emmerder les gens, dans tous les cas on explique a veut l’entendre et une chose est sur le OUI remportera

  6. L’opposition devrait laisser le peuple faire son choix et c’est tous .Nous notre choix c’est le OUI. Si l’opposition prenait la peine de lire et de comprendre ce qui est prévu dans la nouvelle constitution je pense que le pays serait plus calme en ce moment.

  7. J’ai apprécié la manière dont tu t’exprimes en voulant expliquer cette nouvelle constitution. Je vois clairement que tu es partial car tu ne dis pas exactitude les choses.
    Alors je vais prendre point par point ton analyse.
    1-Ton premier point relatif au délai imparti entre l’adoption de la loi et le tenu du référendum n’a aucune importance et ne peut être considéré comme une entorse à la liberté d’expression du peuple malien.
    2-Les prétendus pouvoirs que la nouvelle constitution conférerait au président de la république.
    A-Dans la constitution de 1992 le premier ministre détermine la politique nationale est déterminé et conduite par le premier et qui est en est responsable devant l’assemblée nationale. Et le premier ministre ne peut pas être limogé par le président de la république sans son consentement en terme plus claire. Cette disposition de la loi de 1992 à des limites notoires qui sont :
    -d’abord c’est le président de la république qui est garant de la confiance que le peule lui a placé. Il est donc celui qui doit donner les directives de la politique nationale. N’est ce pas le président qu’on indexe quand les choses ne vont comme il le faut ? Dans cette disposition de la constitution de 1992 le président n’a aucun rôle à jouer dans la mise en place de la politique nationale est pourtant comptable des résultats.
    -Ensuite le président de la république ne peut pas limoger si celui ce ne fait pas son travail sans son consentement. Ce n’est que dans la constitution de 1992 que cela existe au monde. Si le premier ministre ne veut pas partir alors que le président considère qu’il ne fait bien son travail il y’aura un blocage.
    B- La nomination du président de la cour constitutionnelle est dans la même logique que celle de la constitution de 1992.En effet dans l’ancienne constitution le président de la cour suprême est nommé par le président de la république et celui de la cour constitutionnelle nommé Ses pairs. Dans la nouvelle constitution il y’a une nouvelle ordre des institutions a un peu changé. La cour constitutionnelle est devenue la quatrième institution et la cour suprême la cinquième. Le président de la république ne prêtera plus serment devant la cour suprême mais devant la cour constitutionnelle. Rien a donc changé fondamentalement.
    C- Les Sénateurs sont élus, pour deux tiers au suffrage universel indirect. Un tiers des Sénateurs est désigné par le président de la République. Les Sénateurs sont élus pour un mandat de cinq ans renouvelable dans les conditions définies par une loi organique.» Cet article est inspiré de l’article 87 alinéa 2 de la constitution ivoirienne qui confère le pouvoir de nomination au Président de la République. Il permet une meilleure répartition des sièges de la deuxième chambre entre les différentes couches de la société. Il y’a 150 sénateurs dont 100 sont élus et 50 sont nommés par le président de la république pour les raisons évoquées ci-dessus.
    *4- Le président peut dissoudre l’Assemblée Nationale mais ne peut pas dissoudre le sénat pour mieux préserver les acquis des luttes pour la démocratie et le principe de la décentralisation. Il s’agit de réduire les prérogatives du Président de la République en préservant le mandat des élus locaux afin de garantir la défense de l’intérêt supérieur de leurs ressortissants. Le sénat limites donc les pouvoirs du président de la république et non le contraire.
    D-Selon la constitution de 1992 en cas de vacance de pouvoir, L’élection du nouveau Président a lieu vingt et un jours au moins et quarante jours au plus après constatation officielle de la vacance ou du caractère définitif de l’empêchement et c’est le vide. Il y’avait une lacune dans cet article. C’est cette insuffisance qui a été observée lors de transition qui a conduit à la bastonnade de Diancouda Traoré car la constitution n’avait rien prévu en cas de force majeure qui rendrait la tenue des élections impossibles comme comme ce fut le cas en 2012.

  8. Ce qui les opposants présente comme un mal pour le pays
    Alors je vais prendre point par point ton analyse.
    1-Ton premier point relatif au délai imparti entre l’adoption de la loi et le tenu du référendum n’a aucune importance et ne peut être considéré comme une entorse à la liberté d’expression du peuple malien.
    2-Les prétendus pouvoirs que la nouvelle constitution conférerait au président de la république.
    A-Dans la constitution de 1992 le premier ministre détermine la politique nationale est déterminé et conduite par le premier et qui est en est responsable devant l’assemblée nationale. Et le premier ministre ne peut pas être limogé par le président de la république sans son consentement en terme plus claire. Cette disposition de la loi de 1992 à des limites notoires qui sont :
    -d’abord c’est le président de la république qui est garant de la confiance que le peule lui a placé. Il est donc celui qui doit donner les directives de la politique nationale. N’est ce pas le président qu’on indexe quand les choses ne vont comme il le faut ? Dans cette disposition de la constitution de 1992 le président n’a aucun rôle à jouer dans la mise en place de la politique nationale est pourtant comptable des résultats.
    -Ensuite le président de la république ne peut pas limoger si celui ce ne fait pas son travail sans son consentement. Ce n’est que dans la constitution de 1992 que cela existe au monde. Si le premier ministre ne veut pas partir alors que le président considère qu’il ne fait bien son travail il y’aura un blocage.
    B- La nomination du président de la cour constitutionnelle est dans la même logique que celle de la constitution de 1992.En effet dans l’ancienne constitution le président de la cour suprême est nommé par le président de la république et celui de la cour constitutionnelle nommé Ses pairs. Dans la nouvelle constitution il y’a une nouvelle ordre des institutions a un peu changé. La cour constitutionnelle est devenue la quatrième institution et la cour suprême la cinquième. Le président de la république ne prêtera plus serment devant la cour suprême mais devant la cour constitutionnelle. Rien a donc changé fondamentalement.
    C- Les Sénateurs sont élus, pour deux tiers au suffrage universel indirect. Un tiers des Sénateurs est désigné par le président de la République. Les Sénateurs sont élus pour un mandat de cinq ans renouvelable dans les conditions définies par une loi organique.» Cet article est inspiré de l’article 87 alinéa 2 de la constitution ivoirienne qui confère le pouvoir de nomination au Président de la République. Il permet une meilleure répartition des sièges de la deuxième chambre entre les différentes couches de la société. Il y’a 150 sénateurs dont 100 sont élus et 50 sont nommés par le président de la république pour les raisons évoquées ci-dessus.
    *4- Le président peut dissoudre l’Assemblée Nationale mais ne peut pas dissoudre le sénat pour mieux préserver les acquis des luttes pour la démocratie et le principe de la décentralisation. Il s’agit de réduire les prérogatives du Président de la République en préservant le mandat des élus locaux afin de garantir la défense de l’intérêt supérieur de leurs ressortissants. Le sénat limites donc les pouvoirs du président de la république et non le contraire.
    D-Selon la constitution de 1992 en cas de vacance de pouvoir, L’élection du nouveau Président a lieu vingt et un jours au moins et quarante jours au plus après constatation officielle de la vacance ou du caractère définitif de l’empêchement et c’est le vide. Il y’avait une lacune dans cet article. C’est cette insuffisance qui a été observée lors de transition qui a conduit à la bastonnade de Diancouda Traoré car la constitution n’avait rien prévu en cas de force majeure qui rendrait la tenue des élections impossibles comme comme ce fut le cas en 2012.

    • Ah … bon ? La Côte d’Ivoire aussi est une référence hein ? Alors faisons comme la Côte d’Ivoire, prenons les armes à BAMAKO, tuons IBK comme GUÉÏ, ou arrêtons le comme GBAGBO pour l’envoyer au CPI, puis viendra le reste.

      IBK et ses sbires sont vraiment déterminés à faire passer le Mali par l’étape de la guerre civile ! 🙁🙁🙁🙁🙁

      • OUI la côte d’ivoire est une référence en la matière car elle a réussi à mettre fin à la crise qui la secouer pendant 10 ans et aujourd’hui a amorcé son développement. Et les fais que tu relatent sont antérieur à la nouvelle constitution.

        • Les faits sont antérieurs à la constitution, c’est d’ailleurs pourquoi nous devrions cribler notre Président de balles avant d’ouvrir la voie à une vraie réforme à l’Ivoirienne.

          Suggères cela à LADJI et tu le verras pleurer jusqu’à succomber… 😛😛😛😛

          Il parait que COMPARAISON n’est pas RAISON ÔH !!

          • ha ha ha tu es drôle comme. On n’a bastonné Diancouda. On va certainement tué un président mais c’est pas IBK car il a le baraka en lui. Et tous ses détracteurs finissent par travailler pou lui comme un certain Issiaka Tamboura du Jounal le Soft. Passe lui le bonjour demain de ma part dans leur locaux à Sotuba ACI.

          • IBK a la BARAKA ? Ça alors !

            Le MALI est un pays maudit ne peut pas être traduit par la BARAKA de IBK. La différence est de taille. 💡💡💡💡

  9. – Le visage de ces policiers traduisent à quel point ils sont de petits malheureux, mais ils nous trouverons tjrs sur cette route…
    – Ceux qui vont survivre vont survivre, la manifestation c´est chaqjr qui se lèvera devant la bourse du W jusq´au 9juillet…!!!!

  10. Ce n’est pas la montée du ton qui dissuadera cette bande de Mafieux. Ils n’ont rien à présenter au peuple comme bilan et ils tiennent à rester au pouvoir à tout prix. Le bourrage des urnes et l’achat de Religieux malhonnêtes passeront par là mais INCH ALLAH certains d’entre eux laisseront leurs peaux. Promis !

  11. La déclaration Universelle des droits de l’homme, dans son article 35 dit ceci; “”quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs “”. Aucune police, aucun pouvoir ne saurait empêcher le peuple de manifester contre l’imposture, le vol, la gabegie, les surfacturations abusives, les détournements, le laxisme et la corruption, toutes choses que I.B.K veut légaliser dans ce pays. Ce n’est pas seulement contre la violation de la Constitution que devraient s’insurger les Maliens, ils doivent manifester pour faire partir celui-là même qui protège le clan de la mafia qui détruit notre pays, notre économie, qui compromet l’avenir de ce pays. Aucune occasion ne doit être donnée à I.B.K de se représenter aux prochaines élections. Pour réclamer de nouveau le suffrage des Maliens, il faut avoir un bon bilan. Et I.B.K n’a pas de bilan à leur présenter. Son seul bilan, c’est la propagation de l’insécurité à l’ensemble du pays de par son insouciance et son incompétence. I.B.K ne mérite plus d’être même un Chef de quartier dans ce pays. Ce vaurien est le dernier des Présidents Africains. Il ne connait que la répression comme style de gouvernance. Alors, pourquoi ne va -t’il pas réprimer les djihadistes et les rebelles? Quel crétin!!!!

  12. Cette police de mer.de est à l’image de cette famalette.
    C’est pourquoi je ne m,appitoie jamais sur leur tombe. Des VASURIENS qui ne savent que MATRAQUER des manifestant et mais sont EGORGER comme des POULETS par les rebelles.
    C’est même un MIRACLE quu’il n’y a pas eu de morts par balles.

    ***********************************************
    Gloire perpétuel à KLELA BABA. Que soit benit son nom, sa vie, sa source et sa lumière.
    Vive le GANJISME, vive la science universelle !

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