Dans une interview publiée, l’influent imam Mahmoud Dicko s’est prononcé sur l’idée de prolonger la transition militaire au pouvoir. Soutenue par le chérif de Nioro, une autre figure religieuse très influente du pays, cette prolongation a été évoquée lundi 27 septembre par le premier ministre Choguel Maïga.
La question de la prolongation ou non de la transition militaire au Mali continue de faire débat. Même si l’idée portée par Mohammad Maoulah Bouyé Haïdara, le chérif de Nioro, l’une des grandes figures religieuses du pays, semble acquise au sein de l’exécutif malien, l’imam Mahmoud Dicko pense qu’il faut laisser ce choix au peuple. « La décision de prolonger ou pas (la transition militaire) émanera du peuple souverain du Mali, qui doit se concerter de façon consensuelle pour que ce débat ne nous mène pas à des contradictions internes », a-t-il défendu dans une interview publiée par l’hebdomadaire Journal du Mali, le 16 septembre.
L’imam de la mosquée du quartier de Badalabougou, à Bamako, rappelle qu’au moment où se discutait la durée de la transition, il était de ceux qui avaient proposé dix-huit mois. « J’en ai même discuté avec certains chefs d’États qui proposaient douze mois. Je leur ai dit que douze mois étaient peu et qu’à la limite ils nous donnent dix-huit mois. Il y a des chefs d’État qui m’ont appelé pour me dire qu’ils étaient d’accord avec ces dix-huit mois, à condition que ce délai soit respecté ».
Une transition de deux ou trois ans
Depuis le mois de juillet, le Chérif de Nioro propose une prolongation de la durée de la transition militaire au Mali à deux ou trois ans. « Si vous voulez qu’on avance, donnons-nous du temps, explique-t-il dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux où il apporte son soutien au président malien, victime, mardi 20 juillet, d’une tentative d’assassinat. Nous, Maliens, devons œuvrer à ce que cette transition soit prolongée si nous en avons l’espoir et l’intime conviction que les autorités actuelles de la transition peuvent mieux faire ».
Fin août, les disciples du guide religieux de 83 ans, à la tête d’une branche du soufisme ouest-africain fondée par son père au début du XXe siècle, le Hamallisme, ont organisé une grande marche pour soutenir son idée. Samedi 25 et lundi 27 septembre, ils ont encore manifesté dans les rues pour demander la prolongation de la transition.
« Pas un jour de plus »
L’exécutif malien est favorable à cette proposition du chérif de Nioro. Dans une interview accordée à des médias français dimanche 26 septembre, en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies, le premier ministre malien Choguel Maïga a évoqué un report « de quelques semaines ou quelques mois » des élections censées acter le retour des civils élus au pouvoir. À ses yeux, il faut un calendrier qui permette de « minimiser les risques de contestation des résultats » des futures élections.
Mais en plus de la communauté internationale qui ne soutient pas un tel projet, dans le pays des voix s’élèvent au sein de la population pour s’opposer au maintien du pouvoir de transition, au-delà du délai fixé par les autorités. Sur les réseaux, des partis politiques et des membres de la société civile ont vivement critiqué le propos du premier ministre de même que la proposition du chérif de Nioro. Pour eux, « pas un jour de plus » ne doit être accordé à la transition militaire.
Guy Aimé Eblotié
Orbi Africa
Reste-t-il encore des pas idiots au Mali quand 98 pour cent s’en remettent à Allah?
Passons notre temps à palabrer, peuple de rien. Mais foutez la paix à Israël ! Il n’a rien fait de mal au Mali. Je suis juif, pro-Israël et fière de l’être
Je suis opposé à l’implication directe des religieux dans la vie politique au Mali. Mais force est de constater qu’ils sont à l’avant-garde et qu’ils ont raison sur la question de la prolongation de la période de transition.
A titre personnel, je suis favorable à l’organisation d’un referendum pour permettre au peuple du Mali de se prononcer à la fois sur la prolongation de la transition et l’intervention militaire au Mali des Russes et d’autres partenaires étrangers. Cela permettrait de couper l’herbe sous les pieds de beaucoup de manipulateurs internes et externes qui maintiennent dans la sujétion et l’insécurité généralisée le Mali et son peuple.
La Constitution du Mali actuellement en vigueur prévoit bien ce genre de consultation du peuple. Et, à la différence du projet d’assises nationales dites de la refondation à l’issue incertaine du fait du manque de consensus politique, ou du projet, très lourd et irréalisable à mon avis, des autorités actuelles d’organisation d’un referendum de changement de la Constitution, projet impossible du fait de l’incompétence des autorités actuelles et de l’occupation du territoire national (Constitution de 1992, art. 118), les referendums de consultation du peuple malien qui portent sur des questions autres que le changement de Constitution sont, a priori, juridiquement et politiquement possibles, y compris lorsqu’il est porté atteinte à l’intégrité du territoire national, comme maintenant.
Les autorités publiques maliennes explorer la piste de l’utilisation de ce mode de consultation démocratique et populaire pour surmonter des obstacles politiques et internationaux importants.
Constitution du Mali de 1992
Articles 26
“La souveraineté nationale appartient au peuple tout entier qui l’exerce par ses représentants ou par voie de référendum. Aucune fraction du peuple ni aucun individu ne peut s’en attribuer l’exercice.”
Article 41
“Le président de la République, sur proposition du Gouvernement ou sur proposition de l’Assemblée nationale pendant la durée des sessions, après avis de la Cour constitutionnelle publié au Journal officiel peut soumettre au référendum toute question d’intérêt national, tout projet de loi portant sur l’organisation des pouvoirs publics, comportant approbation d’un accord d’union ou tendant à autoriser la ratification d’un traité qui, sans être contraire à la Constitution, aurait des incidences sur le fonctionnement des institutions.
Lorsque le référendum a conclu à l’adoption du projet, le président de la République le promulgue dans les délais prévus à l’article 40.”
Nous n’avons rien a faire de l’avis d’un imam. Qu’il donne son avis dans sa mosquée.
Nous ne sommes ni en Iran ni en Arabie Saoudite.
People of Mali are in disarray plus being exploited by constant feeding of lies from political class plus foreigners. Transitional Government for first time by any government governing Mali during this war against terrorists/ jahadists/ violent criminals is in steps plus stages correcting improprieties that allow corruption with impunity. This action is extended to military thereof raising morale, will to fight plus fighting better fight to win ability. Being this is method that have best fulfill citizens best interest under deceitful actions by foreigners plus political class we should hold to this method unto it free us from evil strangle hold of foreigners plus political class with end result of removing great foreign influence from Mali plus making political class servants of people instead of political class being corrupt masters to our people. It is believed necessary infrastructure to fulfill these absolutely necessary goals may be fulfilled with elections held sometime in 2022. What more should Malians of good reasoning expect of this condition?
Henry Author Price Jr aka Kankan
QUI VA ECOUTER L IDIOT D IMAM!?
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