Dans un communiqué daté du 12 novembre, les comités exécutifs nationaux du Syndicat autonome des administrateurs civils (Synac), du Syndicat libre des travailleurs du ministère de l’Administration territoriale (Syltmat), du Syndicat national des travailleurs des collectivités territoriales (Syntract) et celui des Agences de développement régional (ADR) décident de suspendre toute négociation avec le gouvernement. Cela jusqu’à l’abrogation de la décision « illégale » de nomination d’un préfet militaire à Niono.
–Maliweb.net – Rien ne va plus entre les comités exécutifs nationaux du Syndicat autonome des administrateurs civils (Synac), du Syndicat libre des travailleurs du ministère de l’Administration territoriale (Syltmat), du Syndicat national des travailleurs des collectivités territoriales (Syntract) et celui des Agences de développement régional (ADR) et le gouvernement de Transition. En cause la nomination d’un préfet militaire à Niono lors du conseil des ministres en date du mercredi 11 novembre.
Réunis au sein d’une Plateforme d’Action Commune, les CEN Synac, Sylmat, Syntract et le syndicat des travailleurs des Agences de Développement régional décident de suspendre toute négociation avec le gouvernement de Transition. Et ce, jusqu’à l’abrogation de ladite décision. Les différents syndicats observent déjà une grève illimitée depuis le lundi 9 novembre.
Car pour la Plateforme d’Action Commune, la nomination d’un préfet militaire est une violation du décret 2015-0067/P-RM du 13 février 2015 portant nomination et les attributions des Chefs de circonscriptions administratives. Selon ce décret, les éléments de forces de l’ordre sont exclus des fonctions de Préfet et de Sous-préfet.
Toute chose que le ministre de l’Administration territoriale, le Lieutenant-colonel Abdoulaye Maïga, souhaite mettre un terme. C’est dans ce cadre qu’il a adressé, le mardi 10 novembre, une correspondance aux différents syndicats pour leur demander de donner leur avis sur la modification dudit décret notamment en ses articles 19 et 30. Cette situation se justifie, selon le ministre, par l’insuffisance de personnel due aux départs massifs à la retraite et l’absence de recrutement d’Administrateurs civils.
En clair, le ministre de l’Administration territoriale souhaite nommer des éléments des forces de l’ordre comme Préfet et Sous-préfet. La volonté du ministre est d’autant tout à fait clair qu’il n’a pas attendu la réponse des syndicats (Ndlr, il leur avait donné jusqu’au 12 novembre pour répondre à sa correspondance) pour nommer un préfet militaire. Ce qui a irrité les syndicats, qui parlent de mépris.
Cette décision radicalise davantage les CEN Synac, Sylmat, Syntract et le syndicat des travailleurs des Agences de Développement régional. Eux qui sont en grève illimitée depuis le 09 novembre.
Abdrahamane SISSOKO/Maliweb.net
Administrateurs civiles de la république du Mali et d’ailleurs. Vous êtes la colonne vertébrale de la république. Je sais votre amour et votre connaissance approfondi de la république mais lorsque des inconscients veulent mettre en peril les fondements de l’Etat, ils faut les apporter une réponse fulgurante a leurs méconnaissance de l’appareil de l’état dont vous êtes les dépositaires. VIVE NOS VALEUREUX ADMINISTRATEURS. IL FAUT JETER RAPIDEMENT UN SERPENT DANS LE LIT DE CETTE TRANSITION POUR METTRE FIN A LA RECREATION.
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