Les surveillants de la maison d’arrêt de Bamako ont réclamé, lundi 7 juillet, plus de moyens pour exercer leur métier, pour assurer la sécurité de la principale maison d’arrêt du Mali. De cette prison s’est récemment évadé un jeune touareg, auteur du rapt de deux ressortissants français en 2011 dans le nord du Mali.
Construite dans les années 50 pour abriter 400 détenus, la prison civile de Bamako, a aujourd’hui à l’intérieur de ses murs environ 2 200 prisonniers. Deux grands compartiments dans cette principale maison d’arrêt du pays : la cour des prévenus et celle des condamnés. A l’intérieur de cette dernière cour se trouve le quartier de haute sécurité.
La surpopulation carcérale est d’autant plus compliquée à gérer que pour surveiller tout ce monde, il n’existe que 69 surveillant et agents. Les crédits de fonctionnement n’existent quasiment pas, alors fonctionne le système D (D comme débrouillardise).
Evasion spectaculaire
Selon le constat de RFI qui a été sur les lieux, tous les visiteurs de détenus doivent débourser 500 francs CFA, une somme qui va dans les poches des surveillants. « C’est un délit autorisé », affirme l’un d’eux.
A l’intérieur de la prison, une affaire continue à faire grand bruit : l’évasion spectaculaire d’un jeune touareg, auteur du rapt pour le compte d’Aqmi de deux ressortissants français dans le nord du Mali en 2011. Les complicités internes se précisent. L’ancien régisseur de la prison relevé de ses fonctions après cette affaire est aujourd’hui blanchi. Il avait en vain réclamé des moyens pour renforcer la surveillance des lieux.
par RFI
Il y a lieu de transférer aujourd’hui la prison centrale située en plein centre ville de Bamako à un autre endroit plus isolé et sécurisé. Sinon les populations riveraines vivent un véritable danger et sont constamment en insécurité. il faut délocaliser le lycée de Bamako coura ailleurs.
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