Face à la crise qui secoue le Mali, le président de la Coordination Kel Ansar et Alliés (CKA&A), Cissé Oumar Hamama Ansari, invite les maliens au dialogue afin de résoudre les problèmes du pays. Ce qu’il indique dans une déclaration rendue publique le dimanche 05 février.
« Comme seule résolution à nos difficultés, nous préconisons encore une fois de plus, le dialogue » a insisté le président de la Coordination Kel Ansar et Alliés (CKA&A) Cissé Oumar Hamama Ansari. Car convaincu qu’aucun développement n’est possible dans un environnement dominé par des déchirures. « Nos actions également n’auront aucun impact positif sur nos communautés tant que nous ne sortons pas des discussions souvent futiles autour des sujets qui nous désorientent de l’essentiel », a-t-il expliqué.
Malgré la crise et la déchirure, les maliens ont la capacité de s’unir comme un seul homme pour vaincre les démons de la division. Selon le président Cissé, il est plus que temps de traduire en acte les enseignements de la devise de notre pays, Un Peuple Un But Une Foi. « Cette devise nous rappelle qu’en situation de difficultés, nous devrons donc être capables de surmonter nos différends pour nous retrouver afin de préserver ce qui nous uni », a-t-il commenté.
Le président Cissé a indiqué qu’en sa qualité de Président d’une association dédiée exclusivement à la recherche de la paix et pour le bon vivre entre les communautés, son cœur ne peut que saigner de douleur quand il constate que « nous n’arrivons pas à mettre en œuvre, les différentes résolutions issues des nombreux foras, de nombreuses concertations au niveau local, national et au-delà dans le cadre de la paix durable ». Il dit regretter dans la même veine les nombreuses agitations autour de la mise en œuvre de l’Accord pour la Paix issu du processus d’Alger.
Comme le stipule la devise de la Coordination Kel Ansar et Alliés <<Ensemble pour la Paix la bonne gouvernance le développement local et la cohésion sociale entre toutes les communautés >>, le président Cissé Oumar Hamama Ansari réitère son appel au dialogue qui parait, à ses yeux, essentiel dans la situation qui prévaut actuellement dans notre pays. Un dialogue qui a été expérimenté à travers des rencontres intercommunautaires à Goundam et qui ont donné naissance au Pacte Social pour la Paix. « Cet outil qui est un engagement des communautés à la base pour la paix est duplicable partout au Mali », a-t-il expliqué.
Que l’Accord ne soit pas sabordé
Dans le même ordre d’idée, il recommande en complément à tout ce qui a été fait jusqu’à présent à l’initiative de l’État ou des organisations de la société civile, de véritables échanges inclusifs entre toutes les communautés. Il préconise pour cela « des rencontres Inter et Intracommunautaire inclusives regroupant l’ensemble des Chefs de villages, de quartiers, de fractions, les Cadis, les Imams, les leaders chrétiens (évêques et pasteurs), des personnes Ressources, des représentants d’associations et partis politiques par cercle et par région qui choisiront cinquante parmi eux qui les représenteront à une rencontre Nationale sous l’égide des autorités pour dégager des voies et moyens susceptibles de ramener une paix définitive dans notre pays ».
Le président Cissé a lancé un appel particulier aux différentes parties engagées dans l’accord notamment, les groupes armés signataires, la médiation internationale et à la partie gouvernementale à faire tout ce qui est en leur pouvoir pour que l’Accord ne soit pas sabordé. « Nous invitons toutes les parties à privilégier encore, le dialogue pour trouver des points de convergence pour le développement de notre pays », a-t-il insisté. À la communauté internationale, il leur demande de soutenir le Mali et les populations dans cette phase cruciale de notre histoire.
Cet appel au dialogue du président Cissé intervient dans un contexte marqué par la suspension de la participation des groupes armés (la CMA et la Plateforme) au comité de suivi de l’Accord pour la paix. Ce qui fait craindre un retour à la case de départ.
Abdrahamane SISSOKO/maliweb.net
« Nous invitons toutes les parties à privilégier encore, le dialogue pour trouver des points de convergence pour le développement de notre pays » TRES BIEN DIT CISSEKE, ET ESPERONS QUE CEUX QUI VEULENT ALLER DORMIR DES LES HOTELS A PARIS A GENEVE, OU A ALGER SE CALMENT ET COMPRENNENT QUE NOS JOLIES TANTES DANS LE DESERT DE KIDAL OU MENAKA PEUVENT AUSSI NOUS ABRITER POUR NOUS PARLER ET DIALOGUER AFIN DE TROUVER DES SOLUTIONS ET DES POINTS DE CONVERGENCE POUR NOTRE DEVELOPPEMENT, LE DEVELOPPEMENT DE NOTRE HERITAGE COMMUN: LA REPUBLIQUE DU MALI!
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