Mali : les forces de l’ordre dispersent des opposants à la présence militaire française

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Les forces maliennes ont tiré des gaz lacrymogènes mercredi à Bamako pour disperser une centaine de manifestants qui, malgré l’interdiction de leur rassemblement, commençaient à protester contre la présence de la force antijihadiste française dans le pays.

Les manifestants à pied ou à moto ont reflué devant les lacrymogènes des policiers et des gendarmes déployés en grand nombre autour de la place de l’Indépendance, ont constaté des correspondants de l’AFP.

Au même moment des cortèges de motos partis de différents quartiers de la capitale étaient en route pour rallier la place, lieu traditionnel des rassemblements, et participer à la manifestation.”Nous allons faire des caravanes partout pour converger vers le boulevard”, a lancé à l’adresse de plusieurs dizaines de jeunes l’une des figures du collectif à l’origine de l’appel à manifester, Adama Diarra, plus connu sous le sobriquet de “Ben le cerveau”.

Les autorités ont interdit la manifestation en invoquant la lutte contre la pandémie de Covid-19.La France, engagée militairement depuis 2013 au Mali, y déploie ainsi qu’au Sahel 5.100 soldats dans la force antijihadiste Barkhane.

Cette présence militaire suscite régulièrement des expressions d’animosité sur les réseaux sociaux, dans la bouche de certaines personnalités et lors de manifestations épisodiques à Bamako.

Plusieurs animateurs de la manifestation programmée mercredi sont membres du Conseil national de transition, organe législatif de la période transitoire ouverte après le coup d’Etat militaire du 18 août 2020 et censée ramener des civils élus au pouvoir au bout de 18 mois.

Cette transition reste dominée par les militaires qui ont, eux, affirmé dès le départ leur attachement à la coopération militaire avec la France. “Je voudrais renouveler la gratitude de notre pays envers la communauté internationale dont les armées sont à nos côtés et dont les soldats risquent leur vie pour la libération de notre pays”, a redit mardi soir le président de transition Bah Ndaw à l’occasion du 60e anniversaire de l’armée malienne.

La manifestation était programmée au moment où Paris se prépare à “ajuster” son effort militaire au Sahel, selon le mot du président Emmanuel Macron, perçu comme préfigurant une diminution des effectifs de Barkhane.

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5 COMMENTAIRES

  1. Sorobale, oui un bon patriote ne rejete jamais une aide.C’est l’arrogance, sachant qu’on ne tient a un seul fil qui peut cede a tout instant.
    La fin justifie les moyens.
    La main qui donne est au dessus ce celle qui recoit.
    Le Malien est devenu trop regide, pas flexible..
    Les soit-disant patriotes s’en fichent pas mal que leur pays sombre dans l’abime.
    Malick Diaw sait que dans la situation actuelle apres le depart des forces francaise aucune force ne pourra arreter les djihadistes jusqu’a Bamako.
    Cela n’empeche certains sont animes d’un patriotisme d’instinct pareil que le populisme.
    Va t-on boire la lie jusqu’a la calice?

  2. un bon patriote ne rejette jamais aide et assistance à son pays surtout que le besoin se fait sentir à un moment de son existence au contraire vous etes des ennemis du MALIBA car vous savez très bien que si la France quitte c’est l’hécatombe et ces djihadistes viendront vous ceullire a bko

  3. hé foutez nous la paix si elle quitte qui pour la remplacer vous marchez a bko pour dire cela allez y au nord vous allez savoir ce qui se passe las bas ceux la qui vous inculquent sont des ignorants ils ne savent pas que le MALI seul ne peut pas tenir pour le moment face a ces djihadistes regardez le NIGERIA qui possede la plus puissante armée de l’afrique

  4. Bah Ndaw et goita… ont montré que les militiares maliens sont commes les politichiens maliens …

    faibles esclaves, soumis à la franSS, incccapable de libérer leur pays de la dominaSSion blanche franSSaise !

    Le mali est un pays minable à l’image de ses dirigeants !

    franSS = malédiction pour l’afrique franKKKofole

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