#Mali : Les cortèges de mariage désormais limités à 6 véhicules à Bamako

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Les autorités de la Transition sont déterminées à mettre de l’ordre dans tous les aspects de la vie publique avec un accent particulier sur la capitale Bamako qui constitue la plus grande vitrine du pays à l’échelle internationale.

Dans cette dynamique, la Délégation spéciale de la Mairie du District vient de fixer le nombre de véhicules désormais autorisés dans les cortèges ou convois de mariage à six, dans le District de Bamako, via un communiqué datant du jeudi 29 août. « Les cortèges de mariage sont désormais limités à six véhicules. Tout contrevenant s’exposera aux sanctions pénales et/ou financières», annonce le document.

Cette décision administrative fait suite à la multiplication des comportements et actes de nature à perturber les voies publiques voire entraver la circulation routière, selon les autorités compétentes.

À cet égard, le président de la Délégation spéciale de la Mairie du District rappelle à la population que les célébrations de mariage sont des événements privés. En conséquence, «ils ne doivent en aucune façon constituer des entraves à la liberté de circuler et à la tranquillité des autres citoyens», prévient le chef de la Délégation spéciale.

Aboubacar TRAORE

Commentaires via Facebook :

4 COMMENTAIRES

  1. – Et les cortèges funestes, ne causent-ils pas le même désordre avec des corbillards sans immatriculation ?
    – Que dire de l’occupation anarchique des rues pour tel ou tel autre événement social privé qui est imposé à tous et déporté sur la place publique ? Ou encore pour la prière comme si on était dans une république islamique…
    – Quid des véhicules non immatriculés aux vitres “full teinted” des porteurs d’uniformes ? Certains cons font passer ces derniers pour des patriotes alors qu’ils sont les premiers à fouler les lois aux pieds.

    La liste est évidemment longue, alors il faut que la Délégation dite spéciale arrête d’amuser la galerie. Les vrais problèmes sont ailleurs.

    Pensées rebelles.

  2. Si Bamako est la vitrine internationale, alors il faut s’attaquer aux vrais problèmes.
    Pour le moment, il est classé parmi les capitales les plus sales au monde.
    Mettre de l’ordre dans la circulation est nécessaire et même obligatoire. Un très grave accident de la circulation cette semaine a endeuillé des familles entière avec 14 morts et des dizaines de blessés.
    Au lieu de chercher à éviter de tels accidents, on fait le choix de la facilité en prenant des mesures inapplicables pour limiter des cortèges de mariages. Au lieu de lutter contre les accidents mortels, on lutte contre la célébration de la vie. Un amateurisme sidérant.
    Nous avons des problèmes plus sérieux que les cortèges de mariage un dimanche.
    Est ce que ces incapables de la mairie se posent la question de l’accès à l ‘eau potable des bamakois, leur accès à l’électricité, la sécurité des approvisionnement des produits alimentaire, la propreté de la ville l’évacuation des eaux de pluies et des eaux usées, le stockage et traitement des ordures ?
    Ce sont les cortèges de mariages qui est la priorité à Bamako ? Vous n’avez pas Honte à la Mairie ?
    Est ce que quand vous traverser Bamako, vous le faite les yeux fermés ? Une ville sans trottoir avec des tas d’ordures partout, une ville sans aucun respect d’espace publique, une circulation de Chaotique et des enfants mendiants à tous les croisements et vous venez nous parler de cortège de mariage.
    C’est Honteux. Au lieu de se mettre au travail, on se contente prendre une reglementation qui ne sera respecté par personne parce que la mairie n’a aucun moyen de le faire respecter. Il y a déjà des vehicules qui circulent sans numéro d’immatriculation, sans assurance avec un contrôle technique bidon.
    Des Taka Takani qui transportent des femmes enceintes et des enfants pour traverser tout Bamako sans aucune sécurité et personne n’est gênés par ce spectacle invraisemblable. J’ai fait un mois de vacances à Bamako. Du premier au dernier jour, je n’ai rien vu de correct dans la ville. On dirait une ville abandonnée ou un camp de réfugiés tellement le désordre et la saleté est partout. J’ai quitté le pays avec un sentiment de honte et de tristesse. Comment cette ville si bien située avec un grand fleuve au beau milieu avec deux superbes collines de chaque coté est tombée en ruine. Quand j’étais petit, la colline de koulouba était couverte d’une belle couleur verte boisée, maintenant la colline est nue. Et des inconscients ont construit sur les deux berges du fleuve enfermant le Djoliba entre des Villas grotesques sans charme. Partout dans le monde les corniches sont aménagées pour l’esthétique de la ville et la respiration des habitants.
    Non, Le MALI est foutu pour très longtemps. Ça me rend triste, mais Je n’ai plus aucune envie de retourner à Bamako. Je comprends les gens qui fuient pour aller en côte d’Ivoire au Senégal ou en Europe. Ce n’est plus la peine.

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