Le syndicat libre des travailleurs du ministère de l’Administration territoriale (SYLTMAT) et le Syndicat autonome des Administrateurs civils (SYNAC), dans une lettre datée du 11 août adressée au Premier ministre, réclament l’octroi de primes et indemnités aux administrateurs civils et aux membres du corps préfectoral et la sécurisation de tous les Représentants de l’Etat, sous peine de déposer un préavis de grève de 360 heures renouvelables.
L’application immédiate des points d’accord des différents procès-verbaux des 24 mai 2018, 27 juin 2018, 4 juillet 2018, 8 février 2009 et enfin du 26 mai 2020. C’est ce que réclament le syndicat libre des travailleurs du ministère de l’Administration territoriale (SYLTMAT) et le Syndicat autonome des Administrateurs civils (SYNAC) dans une lettre datée du 11 août adressée au Premier ministre.
Autrement dit, SYLTMAT SYNAC demandent l’octroi de primes et indemnités aux administrateurs civils et aux membres du corps préfectoral et la sécurisation de tous les Représentants de l’Etat. En cas de non application intégrale de ces doléances au plus tard le 18 août, précise le document, les deux syndicats se réservent le droit de s’abstenir de communiquer toute information/situation à la hiérarchie avant l’effectivité du mot d’ordre et déposer un préavis de grève de 360 heures renouvelable.
Les membres du corps préfectoral affirment avoir fait d’énormes sacrifices afin d’éviter de prendre « l’Etat en otage en situation défavorable pour chercher à obtenir des intérêts corporatistes comme il est coutume ». C’était le cas, égrenent-ils, en 2018 lors de l’élection présidentielle et en 2020 lors des élections législatives.
Malheureusement, les deux syndicats se disent au regret de constater que tous les sacrifices ne suffisent pas pour faire comprendre aux autorités nationales le rôle et la place des Administrateurs Civils et les Représentants de l’Etat dans la construction, le renforcement et l’exercice de l’autorité de l’Etat.
Il faut dire que les membres du corps préfectoral sont courroucés par les indemnités et les primes accordées à d’autres corps, notamment les Magistrats, qui viennent de bénéficier de beaucoup d’avantages de la part de l’Etat.
Abdrahamane SISSOKO/Maliweb.net
C’est bien fait pour le gouvernement qui ne cesse d’arroser les magistrats avec des avantages sans qu’on sente l’effet sur leurs comportements et leur moralité. Le faible niveau de salaire n’est pas la seule raison de la corruption au Mali. La raison principale raison est l’impunité. Les gouvernements semblent dire qu’il est impossible de punir les magistrats puisque ce sont eux qui rendent la justice. Mais ils ont besoin d’aller voir comment ça se passe dans les démocraties réelles. Si la boucle de sanction n’est pas fermée la société ne peut être stable. Les maîtres chanteurs on dû faire chanter IBK dans sa position de faiblement, comme ils ont tenté de le faire avec Boubou en 2018.
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