Suite à la satisfaction de certaines de ses doléances par le gouvernement, le Bureau central du Syndicat libre des travailleurs des Affaires étrangères (SYLTAE) décide de suspendre son mot d’ordre de grève de 120 h allant du 26 au 30 juillet prochain. Toutefois, le syndicat se réserve le droit de reconduire immédiatement ledit mot d’ordre si les accords ne sont pas mis en œuvre à la date indiquée.
– maliweb.net -Le Bureau central du Syndicat libre des travailleurs des Affaires étrangères (SYLTAE) suspend son mot d’ordre de grève de 120 heures allant du 26 au 30 juillet prochain. Cette suspension fait suite à la satisfaction de deux points de revendication sur les quatre soumis par le syndicat au gouvernement.
Les deux points d’accord sont relatifs d’une part à la relecture du Décret n005-464/P-RM du 17 octobre 2005 fixant la valeur du point d’indice de traitement des personnels occupant certains emplois dans les Missions diplomatiques et consulaires du Mali ainsi que leurs primes et indemnités et d’autre part à l’effectivité du mouvement diplomatique. « La partie gouvernementale s’est engagée à adopter les deux mesures au plus tard le 6 août 2021 », informe le syndicat dans un communiqué en date du 23 juillet.
Au regard de cette avancée, le Bureau central du Syltae décide de suspendre son mot d’ordre de grève de 120 heures. Toutefois précise le communiqué, le syndicat se réserve le droit de reconduire immédiatement ledit mot d’ordre si les accords ne sont pas mis en œuvre à la date indiquée. Le gouvernement est donc prévenu.
Les 02 autres points de désaccords sont relatifs à la relecture de 02 textes. Il s’agit de la Loi n005-39/AN-RM du 22 juillet 2005 relative aux indices spéciaux accordés au personnel diplomatique, administratif et technique dans les Missions diplomatiques et Postes consulaires ; et du Décret n096-044/P-RM du 8 février 1996 fixant les avantages accordés au personnel diplomatique, administratif et technique dans les missions diplomatiques et consulaires du Mali.
Le Gouvernement et le syndicat ne sont pas parvenus à un accord sur ces deux points. Le Gouvernement propose qu’ils soient renvoyés à la Conférence sociale. Ce qui n’est pas du goût du Syndicat qui estime que compte tenu de la spécificité du secteur de la diplomatie, le sort de ces textes ne saurait être lié à la tenue de ladite Conférence.
Abdrahamane SISSOKO/Maliweb.net