Dans le cadre de la vulgarisation du rapport 2019 du Bureau de Vérificateur Général, le projet Redevabilité publique et participation des femmes au Mali (RPPFM) a organisé le vendredi 19 mars au mémorial Modibo Keïta une conférence débat qui a réuni les membres du conseil société civile, travers ses comités de veille. C’était sous l’égide de sa cheffe Michel AKPO.
La présente conférence débat, qui regroupe les membres du conseil national de la société civile à travers ses comités de veille et d’autres organisations de femmes, s’inscrit dans le cadre de la vulgarisation du rapport 2019 Vérificateur Général qui a été présenté au président de la Transition, Bah N’Daw, en octobre dernier.
Son objectif est de permettre aux acteurs locaux qui y participent à mener une vulgarisation du rapport du Vérificateur Général. « Il aura une dissémination à travers diverses associations que ce soit des groupes de femmes, des grins de jeunes, d’autres leaders communautaires dans les lieux de cultes comme les mosquées et les églises où l’information sera relayée par les participants à la conférence », espère Michel AKPO, cheffe projet Redevabilité publique et participation des femmes au Mali (RPPFM)
C’est une occasion pour le RPPFM de discuter du mandat du Vérificateur Général. Car selon sa cheffe, Michel Akpo, beaucoup de citoyens pensent que le Vérificateur Général à travers ses travaux doit pouvoir mettre les gens en prison. « Ce n’est pas ça son travail », a-t-elle précisé. Le RPPFM à travers les différentes conférences populaires entend expliquer le rôle du Vérificateur Général et en quoi consistent ces travaux.
De son côté Diaminatou Diarra, experte en mobilisation communautaire et chargée de la composante 3 du projet, a indiqué que les différentes acteurs qui participent à la conférence doivent chacun élaboré un plan d’action annuel qui va leur permettre de lutter contre les malversations et la corruption et de réclamer leur droit à travers des plaidoyers. Le RPPFM se chargera de leur appuyer à mettre en application les différents plans d’action qu’ils vont rédiger après les activités. Il s’agit aussi pour le projet de leur aider à faire une large diffusion des informations qu’ils vont acquérir à partir de cette conférence.
A l’instar de Bamako, la même activité sera organisée dans les régions où le projet opère. Il s’agit de Kayes, Koulikoro, Sikasso et Ségou. Il faut rappeler que la présente conférence réunit les acteurs des communes I, II et III du District de Bamako. Elle intervient 24 heures après celle organisée à Faladié sur la rive droite du fleuve qui a regroupé les acteurs des communes IV, V et IV de la ville des 3 caïmans.
Abdrahamane SISSOKO/Maliweb.net