Nous sommes vendredi, deux jours après la fête de Tabaski. Vers 8 heures, sous une pluie fine, un Sotrama vient de se garer devant la Maison de l’artisanat, située à l’est du Grand marché de Bamako. L’apprenti chauffeur exige indélicatement aux passagers de descendre au beau milieu de la route envahie par des ordures et autres immondices.
Mais ces derniers refusent. Des discussions tendues s’engagent entre les deux parties avec parfois des injures. C’est grâce à l’intervention du vieux Mamady Diarra de passage que les tensions ont baissé.
Après chaque fête, le Grand marché de Bamako devient méconnaissable. Le lieu est transformé en dépôt. Tout le long du boulevard du Peuple, de la place « Wonida » au carrefour de l’hôpital Gabriel Touré en passant par l’Artisanat et le siège de l’Assemblée nationale, l’on aperçoit des amas d’ordures composés de déchets plastiques , de morceaux de tissus, de restes d’aliments, de cartons et de papiers d’emballage.
Par endroits, la chaussée est impraticable. Une situation qui oblige les usagers à se bousculer sur les petits passages praticables. Certains préfèrent rebrousser le chemin. Quant aux quelques commerçants, qui souhaitent rouvrir leurs boutiques, ils étaient en train de nettoyer leurs devantures. « Ce problème des ordures et des déchets persiste depuis plusieurs années. Après les fêtes, le marché devient méconnaissable à cause des débris de tout genre entassés ou éparpillés ça et là. Et chaque fois, il faut attendre une semaine pour voir les agents de l’assainissement sur les lieux», déplore Abdoulaye Mariko, un commerçant que nous avons rencontré en train de payer un pousse poussier pour ramasser les ordures devant son magasin de prêt-à -porter.
Selon Broulaye Coulibaly dont la maison n’est pas loin de la Grande mosquée de Bamako, au-delà des odeurs nauséabondes qui envahissent les riverains, ces ordures peuvent causer des problèmes de santé. Très en colère, il demande aux autorités de prendre des mesures en exigeant aux usagers du marché de ramasser les ordures immédiatement après la fête.
Mme Mariam Konaté, vendeuse de produits traditionnels devant la Maison de l’artisanat, déplore le fait que les ordures sont éparpillées dans la ville après la pluie, rendant difficile le travail du service de nettoyage.
Ainsi, les riverains et les usagers de la circulation prennent leur mal en patience en attendant l’arrivée des camions de ramassage du service de l’assainissement de la ville de Bamako.
Anne-Marie KEITA
Bamako est trop sale. Trop! Inadmissible!
plus c’est sale, plus les pseudo-panafricanistes aiment ca.
KInguiranke doit se vautrer dans cette merde qui jonche les rues alors ?
Comment peut on laisser au 21 siècle un pays aussi sale , aussi dégoutant , c’est une vrai honte
Aucun soucis KInguiranke va nettoyer la ville la plus sale du monde
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