Sur le rapport du ministre de la Justice et des droits de l’Homme, Garde des Sceaux, Mahamadou Kassogué, il est indiqué que le personnel du cadre de la surveillance des services pénitentiaires et de l’éducation surveillée constitue un maillon essentiel de la chaine de justice. Il intervient au niveau du volet judiciaire pour assurer l’effectivité de l’exécution des sanctions pénales et participe au maintien de la sécurité publique et à la réinsertion sociale des détenus.
Ces missions exigent une formation initiale et continue de l’ensemble du personnel dans un centre spécialisé. « C’est dans ce cadre qu’il a été prévu dans le statut des fonctionnaires du cadre de la surveillance des services pénitentiaires et de l’éducation surveillée, la création de l’Ecole nationale de surveillants de prison », rappelle le communiqué du conseil des ministres, précisant que c’est en application de ces dispositions que le gouvernement s’est engagé dans la construction de cette école à Kéniéroba.
Les projets de texte adoptés créent l’Ecole nationale de l’administration pénitentiaire et de l’éducation surveillée pour assurer la formation et le développement des activités de recherche à travers des thématiques variées. Il s’agit notamment des Règles Minima Nelson Mandela, des Règles de Bangkok, la prise en charge psychologique des détenus, les droits des détenus, la sécurité pénitentiaire et le management des prisons.
Souleymane SIDIBE