Après plusieurs mois de retard, la mise en place des coordinations de l’Autorité Indépendante de gestion des élections a démarré à l’intérieur du pays.
L’Autorité Indépendante de Gestion des Elections chargée de l’organisation de futures élections s’installe finalement à l’intérieur du pays. Les activités de la mise en place des coordinations de cette structure sensible ont démarré en début de semaine dans plusieurs capitales régionales et les cercles après plusieurs mois de retard accusé. La création des coordinations de l’AIGE dans le district, les régions, les cercles et dans les communes est prévue par la nouvelle loi électorale.
L’article 22 de cette loi dispose que chaque coordination doit être composée de sept membres, à raison de quatre représentants des pouvoirs publics, deux des partis politiques et un de la société civile. Les coordinations placées sous l’autorité du président de l’AIGE ont la lourde tâche de conduire les opérations relatives au référendum, l’élection du Président de la République, des députés à l’Assemblée nationale, des conseillers nationaux, des conseillers régionaux et du District et des collectivités territoriales. Déjà, le choix des membres devant composés la coordination locale pose des difficultés.
A Kati, l’installation de la coordination s’est transformée à une scène de polémique tant les forces vives n’arrivent pas à s’entendre sur le choix des membres devant siégés. Les centaines de partis politiques et de la société civile présentes au niveau locale n’ont droit qu’à seulement trois sièges. De quoi rendre difficile le travail des gouverneurs et les préfets. Malgré les difficultés liées à l’installation aux démembrements de l’AIGE, sa mise en place est réclamée avec acuité par la société civile, la classe politiques et les partenaires techniques financiers du Mali. Pour cause, le déploiement des instances de l’AIGE au niveau local est le seule gage pour conduire les opérations des différentes élections.
Siaka DIAMOUTENE/Maliweb/net