Mali: l’audit sur l’avion présidentiel fait toujours polémique

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Adresse à la Nation de SEM Ibrahim Boubacar KEITA, Président de la République, Chef de l’Etat, à l’occasion du 54ème anniversaire de l’accession du Mali à la souveraineté internationaleL’audit sur l’achat de l’avion présidentiel au Mali et d’équipements militaires fait toujours des vagues. Les différents rapports d’enquêtes produits parlent de surfacturations d’environ 40 milliards de francs CFA. Lundi 13 octobre à Bamako, deux associations de la société civile malienne se sont levées pour demander la fin de l’impunité.

Près de 40 milliards de francs CFA de surfacturations décelés sur des achats d’équipements militaires et la colère gronde au Mali. L’homme de la rue, la presse, les membres de la société civile, réclament justice.

« Il y a eu magouille, il y en a eu beaucoup. C’est pourquoi nous avons demandé la démission de deux ministres. Que tout ce qui, de loin ou de près, sera relevé par la suite de leur rapport soit transmis à la justice, et que les sanctions s’ensuivent pour que plus jamais la République ne puisse être au-dessus de tous », exige Mohamed Youssouf Bathily du Collectif pour la défense de la République.

« Il faut la justice, et des peines pour les coupables, mais il faut aller loin », estime de son côté Traoré Coumba, présidente de l’Initiative de changement au Mali et en Afrique, un observatoire de bonne gouvernance. « Présentement, dans ce cas, ça ne va pas suffire, parce que nos pays sont des pays pauvres, nous voulons réparation, que l’argent volé soit remis à sa place ! […] On veut aussi réparer l’image de ce pays, on voudrait que ça soit fait », a-t-elle affirmé.

Sur ce dossier, la réaction du président malien Ibrahim Boubacar Keïta est fortement attendue.

Par RFI

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8 COMMENTAIRES

  1. “Only in a free democratic einrnovment will the world’s Muslims be able to debate the causes of their powerlessness, which stirs in them greater anger than any specific action on the part of Islam’s Western detractors. This assumes more miracles from democracy than is reasonable to assume. Even in a democracy, wrong causes can and will be found to explain away troubles. Being freely expressly their will in the Muslim regions will blame their problems on Israel, India, Britain and the USA, among others.I think that Bernard Lewis is more accurate, that the Christian and Muslim worlds are rivals. That is the way it is and is likely to be for a very long time. It was only an accident of history that we were born in a time when the Muslim regions had fallen far behind. So, expecting good things to come from democracy in the Arab and Muslim regions is expecting a lot, something even beyond what democracy can solve in the near or even medium term. The long term, of course, who knows.

  2. Il faut donc se féliciter, en définitive, de la bonne marche de la démocratie au Mali : une majorité qui gouverne et s’assume, une opposition qui critique et dénonce, une presse responsable et indépendante qui collecte l’information, la traite, la recoupe et en informe le public. Enfin, dans cet exercice démocratique et avec le recul, il faut simplement regretter quelques dérapages tannants et passions oiseuses, ainsi d’ailleurs que toutes ces remises en ordre inutiles et inefficaces. Pas moins que la partialité de l’émotion, les accusations excessives et les amalgames maladroits, dont on peut dès aujourd’hui en faire l’économie avec une dose raisonnable d’explication, d’ouverture et de responsabilité. En attendant, se poursuit le jeu de traque et d’esquive. Mais, l’essentiel est que le chemin du Mali nouveau soit déblayé. Et que la liberté d’expression puisse définitivement mettre fin au consensus stérile, inefficace et improductif.

  3. Le président malien a inauguré la haute cour de justice il sera le premier à comparaître devant cette juridiction pour tous les crimes économiques et financiers qu’il aurait commis ou laissé commettre.

    A mon avis il n’y aura aucune suite dans cette scandaleuse affaire car le premier magistrat du pays sembler tremper dans ce dossier. Aucun membre du gouvernement ni les proches du président n’accepteront d’être sacrifiés pour une hypothétique restauration de l’image présidentielle.

    Les maliens attendent tout simplement sa démission puisqu’il a perdu toute légitimité.

  4. Comme on le dit chez nous et encore une règle de chirurgie ” DJOLI TI SOUMA NIN KAN” traduction ‘Une plaie purulente ne se guérit pas’. Autrement dit il faut tourner la page après traitement propre de cette situation.

    Que Dieu sauve notre pays

    NGOLO

  5. L’avion toujours l’avion oh nous sommes fatigué de RFI sur ce thème . Trouver autre chose et puis le Mali n’est pas le seul pays africain a avoir son Boeing. Il est le président, de ce fait il le mérite amplement . Comprenons cela………..

  6. La réaction de IBK est vivement attendue. Ce problème est d’ordre criminel. Il faut qu’il soit radicalement traité. Le constat est clair. Chaque président arrive avec ses hommes d’affaires et ensuite la phase des exonérations suit ou des initiatives riz (suivez mon regard).

    La crédibilité de IBK est en jeu. Qu’il agisse vite et très vite. Il ne sert plus de dire qu’il est élu à 77%. Il doit nous rassurer qu’on ne s’est pas trompé dans notre choix.

    Que le tout puissant sauve notre pays.

    NGOLO

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