Comme annoncé dans notre parution de la semaine dernière, certains produits de Mali Lait ont été jugés de très mauvaise qualité par un laboratoire confirmé de la place. Par conséquent, ils ont été classés impropre à la consommation humaine. Parmi ces produits, nous avons entre autres : Nono Kènè, Fromage Nature, Fromage Sucré, Fènè nature et Fènè Sucré. Dans ces différents produits, il a été retrouvé des bactéries comme le coliformes, l’Escherichia coli, les streptocoques fécaux de Staphylococus. Spp, Salmonella. Spp, de clostridium sulfito réducteurs et de levures. En cause une condition de travail exécrable.
En matière de contrôle des qualités, les Maliens sont quotidiennement jetés en pâture par des autorités sans foi ni loi. Dans ce domaine, en plus des autorités, les laboratoires et les associations de consommateurs sont devenus des complices très actifs. A quoi bon de siéger dans le conseil d’administration des laboratoires si c’est pour dissimiler les résultats dangereux pour les populations.
Le cas de la société de production des produits laitiers Mali lait est loin d’être isolé. Chaque jour que Dieu fait, les produits alimentaires analysés par nos laboratoires révèlent des résultats ahurissant. Bref que du poison ! Malgré la gravité, ces marchands de la mort à petit feu de la trempe de Mali lait sont protégés. Pis, les produits attestés de très mauvaise qualité ne sont pas retirés des rayons. Bonjour les dégâts ! Encore que les victimes sont des pauvres.
De nos jours, nul doute que la prolifération des maladies de nouvelle génération à la quelle on assiste aujourd’hui est dû à cela. Un cran au dessous du Ministre, les laboratoires sont aussi indexés à plusieurs titres.
Dans le cas de Mali Lait, envoyés pour 3 jours d’études, les agents auraient été retenus par le puissant PDG pour une semaine à ces frais. Pourquoi ? Il revient à Georges Harage de répondre à cette question.
Cette méthode dont le libanais serait coutumier aurait peut être porté ses fruits par le passé ! Cela d’autant plus que, malgré la défaillance de son laboratoire interne et la mauvaise qualité avérée de ses produits, un rapport d’analyse du Laboratoire National de la Santé (LNS) avait curieusement conclu en juillet que ces mêmes produits sont de qualité. Bizarrement cette prestation s’est vue facturée à plus de 200 000 FCFA à Mali Lait. S’il avait affirmé le contraire allait il percevoir les 200 000 FCFA qui par principe d’indépendance devrait être à la charge de l’Etat. Alors imaginez le reste !
Cette situation démontre que le LNS est une arme de destruction massive des Maliens. Selon des sources dignes de confiance au ministère de l’élevage et de la pêche, c’est grâce à un autre laboratoire que Mali Lait a été démasqué.
Dans le rapport qui incrimine la société Mali Lait, il est clairement établi que l’ensemble des échantillons prélevés et analysés sont de très mauvaise qualité. Il s’agit de Nono Kènè, Fromage Nature, Fromage Sucré, Fènè nature et Fènè Sucré. En cause, le lait produit localement et les conditions d’hygiènes de travail. Pour les observateurs, il y aurait d’autres produits de Mali lait qui seraient également dangereux pour la santé humaine.
A monsieur le ministre de l’élevage et de la pêche, nous ne cesserons de lui demander pourquoi ces produits n’ont pas été retirés du marché ? Aux associations des consommateurs, pourquoi ce silence ?
En plus de la qualité des produits, le PDG libanais de Mali lait Georges Harage se comporterait comme un membre du hezbolat au Liban. Son comportement esclavagiste et méprisable serait aussi à l’origine de plusieurs incidents que nous relaterons dans nos prochaines parutions.
Affaire à suivre…
Alfonse Maïga