Mali : La transition promet un chronogramme électoral au plus tard fin janvier 2022

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C’est une information révélée par l’AFP. Laquelle indique que le  président de transition malien s’est engagé à fournir avant fin janvier 2022 un chronogramme électoral en vue d’un retour des civils au pouvoir.

C’est  via  un courrier que le Chef de l’Etat de la transition, Colonel Assimi Goïta, aurait   donné des garanties au président en exercice de l’organisation, le chef de l’État ghanéen Nana Akufo-Addo, de la publication d’un calendrier électoral.  Selon l’AFP,  c’est dans un courrier de deux pages que  le chef de l’Etat Malien s’est engagé à fournir à la Cédéao au plus tard le 31 janvier 2022 un chronogramme détaillé. L’article de l’AFP indique que dans son courrier adressé au président Gahnéen, le colonel Goïta a largement  évoqué les efforts entrepris pour créer les conditions propices à la tenue d’élections transparentes et crédibles.

Ces efforts,  précise l’AFP, sont relatifs « à  l’intensification  des opérations pour sécuriser le territoire, présentation d’une loi électorale en novembre et lancement, samedi, de consultations (Assises nationales de la refondation) présentées par le gouvernement comme un préalable indispensable ». Lors du dernier Sommet, les chefs d’Etats de la Cédéao  ont insisté sur la tenue des élections  le 27 février prochain,  le colonel Assimi  Goïta  a réitéré dans son courrier sa volonté  de fournir un calendrier électoral au terme des assises. Et  il précise que  les résolutions des assises nationales de la refondation démarrées le samedi dernier permettront de dégager un calendrier électoral.

C’est la deuxième fois que les autorités de la transition malienne adressent un courrier  à la veille de son sommet  pour donner  des garanties de  leur intention de tenir les élections.  Dans le premier courrier,  l’exécutif a officialisé à la Cédeao qu’il ne pourra plus respecter son premier engagement d’organiser les élections  présidentielle et législatives en  fin février 2022 en évoquant  les raisons de  la persistance de l’insécurité à travers le territoire national. Ces arguments des autorités de la transition n’avaient pas empêché l’organisation ouest africaine à prendre des sanctions individuelles contre 149 personnalités de transition qu’ils  ont accusé de vouloir retarder le processus de la tenue des élections pouvant aboutir au retour à l’ordre constitutionnel.

Siaka DIAMOUTENE/Maliweb.net 

 

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