Mali : La Synergie 22 insiste sur un large consensus de la classe politique autour des assises nationales

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Au Mali, les assises nationales de la Refondation censées démarrées ce  lundi peine à obtenir un large consensus au sein de la classe politique. Une situation qui inquiète l’observatoire pour les élections et la bonne gouvernance ‘’ la Synergie 22’’.

Le Président de la transition, le colonel Assimi Goïta, a reçu plusieurs responsables des partis politiques  à Koulouba pour obtenir leur participation aux Assises nationales de la Refondation. Si certains partis récalcitrants tels que l’ADEMA-Pasj a annoncé par la voie de son nouveau président, Marimantian Diarra, sa participation,  les anciens   alliés réunis au sein du cadre d’échange  des partis politiques pour une transition réussie annoncent qu’ils boycotteront ces assises.  Cette absence de consensus  inquiète la synergie 22 qui dit suivre  les activités préparatoires des ANR et le boycott annoncé de six des dix grands partis politiques sur la base de l’aide annuelle de 2001 à 2018.

Pour le Dr Ibrahima Sangho, porte-parole de la synergie 22,  à la veille de ces assises,  seuls  quelques partis politiques tels que l’ADEMA PASJ, le MPR, le CNID-FYT et  l’URD  adhèrent au processus. Le reste, sur la basé susmentionnée,  le RPM, le SADI, le PARENA, la CODEM, l’UDD, MIRIA et d’autres n’y adhèrent pas. Ces partis qui constituent l’essentiel de la classe politique malienne ont perçu entre 2001 à 2018 plus de 27 milliards de francs CFA.

La synergie 22 demande   la construction d’un large consensus autour des ANR,  la publication d’un  chronogramme clair, précis et réaliste, pour définir la période des réformes et des élections nécessaires de fin de transition  et de l’inclusion autour du  processus de révision de la loi électorale.  A quatre mois des élections générales, les responsables de cet observatoire aux élections et de la bonne gouvernance interpelle les autorités de la transition sur le respect du Protocole additionnel de la CEDEAO  qui révèle  dans son article 2, alinéa 1 que : « Aucune réforme substantielle de la loi électorale ne doit intervenir dans les six (6) mois précédant les élections, sans le consentement d’une large majorité des acteurs politiques ».

Les autorités de la transition au Mali n’attendent pas organiser les élections dans trois mois. Elles ont même écrit à la CEDEAO pour lui signifier qu’elles sont dans l’incapacité de tenir les élections.  Le gouvernement conditionne la tenue de ces scrutins importants aux conclusions des ANR qui doivent, selon le premier ministre,  définir de façon consensuelle le nouveau chronogramme électoral.

Sur les sanctions infligées par la CEDEAO aux dirigeants maliens, la synergie a indiqué qu’elles ne font pas honneur au Mali. Mais, elle se réjouit que les dirigeants de l’espace CEDEAO aient pu donner la chance au dialogue diplomatique en épargnant le ministre des affaires étrangères et le Président de la transition à la liste des sanctions individuelles.

Siaka DIAMOUTENE/Maliweb.net

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2 COMMENTAIRES

  1. « …….., seuls quelques partis politiques tels que l’ADEMA PASJ, le MPR, le CNID-FYT et l’URD adhèrent au processus. Le reste, …….., le RPM, le SADI, le PARENA, la CODEM, l’UDD, MIRIA et d’autres n’y adhèrent pas. Ces partis qui constituent l’essentiel de la classe politique malienne ont perçu entre 2001 à 2018 plus de 27 milliards de francs CFA ». LES PRINCIPES DE BASE DE LA BONNE GOUVERNANCE EXIGENT QUE CES PARTIS JUSTIFIENT CES FONDS AVANT DE PARLER AU NOM DU PEUPLE. PUISQUE CE N’EST PAS ENCORE LE CAS, ILS N’ONT PAS DROIT AU CHAPITRE DANS UNE GOUVERNANCE NORMALE.
    « ………les responsables de cet observatoire aux élections et de la bonne gouvernance interpelle les autorités de la transition sur le respect du Protocole additionnel de la CEDEAO qui révèle dans son article 2, alinéa 1 que : « Aucune réforme substantielle de la loi électorale ne doit intervenir dans les six (6) mois précédant les élections, sans le consentement d’une large majorité des acteurs politiques » ». C’EST CAS MÊME HONTEUX DE LA PART D’UNE ONG QUI SE DIT DÉFENSEUR DES PRINCIPES DE LA BONNE GOUVERNANCE ET QUI SOUTIENT LES GROUPES HÉTÉROCLITES DE PARTIS POLITIQUES QUI BAFOUÉ LES PRINCIPES DE LA BONNE GOUVERNANCE ET QUI SABOTENT L’ACTION GOUVERNEMENTALE PAR CE QU’ILS NE VEULENT PAS RENDENT COMPTE AU PEUPLE SUR LEUR GESTION DES AFFAIRES PUBLIQUE.

  2. If sticking point in this issue is government funding for political campaigns there should be some productive plus truth in election guidelines set. Major factor in order to eliminate campaigning for sake of obtaining government election funds should be that political party in order to receive government funding must have 5 percent of registered voters registered as members of their political party with voters allowed to register with only one party plus voter most recent voter registration is registration to be considered. This requirement could easily be managed by computer tabulation with registered voters list plus political parties membership lists.
    This would impose essential truth fulfillment on Malian politics of legitimacy of party campaign of possibly being elected to government office. Of course criminal minded plus corrupt political parties will not approve of this receiving government campaign funds requirement . They are psychological slaves to foreigners religions plus ways thereof trouble makers not worthy of being elected to government office in Mali.
    Henry Author Price Jr aka Kankan

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