Le programme national d’éradication du Ver de Guinée (PNEVG) a organisé, le jeudi 09 février à Bamako, en collaboration avec le Bureau de l’Organisation de la Santé (OMS), la réunion de la revue annuelle 2022 du PNEVG. Il s’agit de faire les bilans par région et pour le niveau national ; des orientations stratégiques et perspectives 2023. C’était placée sous l’égide du secrétaire général du ministère de la Santé et du Développement social, Souleymane Traoré.
Évaluer la situation d’ensemble de la maladie du ver de Guinée dans le contexte d’éradication du ver de Guinée, c’est l’objectif de la réunion de la revue annuelle 2022 du programme national d’éradication du Ver de Guinée (PNEVG). C’est un cadre qui permet d’apprécier et d’analyser les efforts fournis par tous les acteurs, d’identifier des goulots et ensuite faire des propositions constructives et innovantes pour interrompre la transmission humaine et animale dans tout le pays d’ici 2026, a rappelé le secrétaire général du ministère de la Santé et du Développement Social, Souleymane Traoré.
Cela, soutient-il, afin d’obtenir la certification de l’éradication mondiale d’ici 2030 conformément à l’esprit des résolutions de l’Assemblée de la santé sur l’éradication de la Dracunculose dont la dernière date de 2022. Le représentant résidant du bureau de l’OMS au Mali a salué les efforts consentis par le gouvernement du Mali pour améliorer la santé des populations en général et plus particulièrement dans la lutte contre les maladies tropicales négligées dont la maladie de ver de Guinée (dracunculose).
Des difficultés ont émaillé la mise en œuvre des stratégies d’interruption de la maladie au Mali
Toutefois, selon Dr Christian Itama Mayikuli, le Mali fait partie des pays où le ver de Guinée n’a pas été totalement éradiqué. On rencontre la maladie dans les districts sanitaires de Macina, de Markala, de Tominian et de Mopti. La transmission des infestations animales du ver de Guinée devient préoccupante d’année en année dans notre pays. « 41 cas d’infestations animales notifiées en 2022 », a-t-il révélé. Ce qui est révélateur de nombreuses difficultés qui ont émaillé la mise en œuvre des stratégies d’interruption de la maladie au Mali.
C’est pourquoi, il dit espérer que des innovations et la conscientisation éclairée des populations seront des gages pour en finir avec cette maladie. « Aussi le renforcement de la collaboration avec les vétérinaires, la conscientisation des populations sur la maladie et la mise en œuvre de la stratégie d’attachement des chiens, seront d’un apport appréciable pour arrêter la transmission de la maladie », a-t-il commenté.
Pour terminer, Dr Christian Itama a rassuré le département de la santé que l’OMS reste et demeure engagée auprès des autorités maliennes pour venir enfin à bout de la dracunculose au Mali. De son côté le représentant du Centre Carter, a assuré de sa disponibilité à œuvrer du côté du Mali pour l’éradication de la maladie. Le Mali à l’instar d’autres pays a souscrit à l’éradication du Dracunculose prôné par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) en 1986. La lutte contre la maladie a été intensifiée dans le pays à partir de 1993.
A noter que la réunion, qui va durer deux jours, regroupe tous les directeurs régionaux de la santé, les points focaux vers de Guinée, les médecins chefs des zones d’endémie, les médecins d’appui des régions d’endémies, les partenaires techniques et financiers, les structures sanitaires centrales.
Abdrahamane SISSOKO/maliweb.net
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